La lutte continue pour la réintégration des travailleurs licenciés de Lear en Argentine
Une lutte d'importance a lieu en Argentine chez l'équipementier Lear, firme nord américiane présente dans de nombreux pays dont la France. Cette lutte a été qualifiée de "conflit de l'année" par le journal argentin "El cronista commercial" dans son numéro du 5 décembre
Le journal web du Parti des travailleurs socialistes argentin , le PTS, " La izquierda diario" informe : "Le 16 décembre, la justice a ordonné la réintégration de 27 travailleurs licenciés, à savoir la totalité de ceux dont la multinationale étatsunienne voulait se débarrasser. Les juges ont donc donné raison aux arguments de l’avocat des travailleurs, On peut bien sûr s’attendre à ce que la direction fasse tout ce qui est en son pouvoir de manière à repousser ou retarder l’application du jugement, qu’elle offre des indemnités plus élevées aux travailleurs licenciés pour les convaincre de partir. Mais il y a fort à parier que « les indomptables », comme les appellent la presse argentine, ces ouvriers et ouvrières en lutte depuis plus de six mois, ne se laisseront pas faire".
Le 22 décembre, la Selon la izquierda diario, "Travailleurs avec des organisations de solidarité se sont rassemblés devant l'usine et ont commencé à couper la Panamericana pour exiger la réintégration des personnes licenciées".
La lutte et la solidarité continuent !
Lire Le conflit Lear esr le conflit de l'année sur le site "la izquierda diario"
Le 16 décembre, la justice a ordonné la réintégration de 27 travailleurs licenciés, à savoir la totalité de ceux dont la multinationale étatsunienne voulait se débarrasser. Les juges ont donc donné raison aux arguments de l’avocat des travailleurs, détaillés dans cet article. On peut bien sûr s’attendre à ce que la direction fasse tout ce qui est en son pouvoir de manière à repousser ou retarder l’application du jugement, qu’elle offre des indemnités plus élevées aux travailleurs licenciés pour les convaincre de partir. Mais il y a fort à parier que « les indomptables », comme les appellent la presse argentine, ces ouvriers et ouvrières en lutte depuis plus de six mois, ne se laisseront pas faire.