La fortune de la famille Peugeot est passée de 1,3 à 2 milliards d'euros

Près du milliard de bénéfice pour PSA en 2014, 309 millions pour Banque PSA, 186 millions pour Faurécia (en hausse de 86% par rapport à 2013) . . . Et comme la famille Peugeot a des titres dans des sociétés performantes comme l'équipementier aéronautique Zodiac, le fabricant d'électroménager SEB, les résidences u troisième âge Orpéa, la société de nettoyage ONET, les autoroutes Sanef, les horodateurs Saba, le loueur de matériel Kiloutou ou l'institut de sondage Ipsos et encore bien d'autres, la fortune de Robert Peugeot et de la famille a augmenté de 52,91% de 2013 à 2014 selon le magazine Challenges, en passant de 1 ,3 milliards à 2 milliards. Et les membres du directoire de PSA s'augmentent de 86% !

Et avec tout ça, pour l'instant, ils ne promettent aux salariés de PSA que 1094 euros – en deux fois - pour l'année ! C'est moins que ce qu'on a perdu en blocage des salaires, suppressions des primes ACCAC et d'évolution, samedis gratuits.  C'est moins que ce qu'ils nous ont volé. Et on est loin de l'augmentation des 52,91% de la fortune des Peugeot et des 86% des membres du directoire qui toutes deux se sont faites sur notre travail ; pour un salaire moyen de 1500 euros, ces augmentations feraient de 800 à 1300 euros de plus par mois. On est loin du compte.

PEUGEOT SE PAYE NOTRE TÊTE

Ils nous ont dit qu'il y avait la crise. Et ils ont justifié comme ça la fermeture d'Aulnay, les 1 1 200 suppressions de postes d'ici 2016 et peut-être 3 450 supplémentaires en 2015 ; le blocage des salaires depuis 2013 ; la suppression de primes ; la flexibilité à outrance ; les samedis gratuits de plus en plus nombreux (au mois d'avril par exemple) ; les over-time ; les jours chômés qui nous font perdre de l'argent, en particulier aux intérimaires ; les congés payés attaqués. . .

Ras le bol ! Maintenant ça suffit. C'est la grève qu'il faut préparer

DANS DE TRÈS NOMBREUSES ENTREPRISES DES DÉBRAYAGES ET DES GRÈVES POUR LES SALAIRES.

Nous ne sommes pas seuls en avoir ras-lebol.

Dans tout le pays, depuis le début de l'année, les débrayages et grèves se multiplient, chez Vinci, Thalès, Véolia, Michelin, Hutchinson, Sanofi, Carrefour, Bigard, Castorama, Air Liquide, Dassault, Brink's, Petit Bateau, Lindt, L'Oréal, Valéo, Fleury Michon, Aéroports de Paris, Legrand, Henkel, Intermarché ou encore les transports en commun ou routiers et bien d'autres. Ils demandent 60 euros mensuels à Famar Orléans, 120 euros à Sanofi Sisteron, 150 euros à Cimob Bourgoin-Jallieu, 350 euros dans le groupe Michelin ou 400 euros dans le groupe Bigard. . .

De plus en plus souvent les patrons commencent à céder. Oh certes pas tout. Mais au moins l'inflation : 1 ,5% chez Eramet ou Thalès (mais la grève y continue) , 2% chez Vinci, 60 euros mensuels chez Alpina ou Tecumseh. . . Les patrons commencent à craindre la contagion.

C'est le moment de s'y mettre : le 19 mars ont lieu les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) sur les salaires.

FAISONS-NOUS ENTENDRE ! AUGMENTATION GÉNÉRALE DES SALAIRES !