Un suicide chez Renault à nouveau classé comme accident du travail
Après les établissements de Renault Cléon et Guyancourt, un nouveau suicide de salarié s'était passé, le 8 septembre 2014, sur son lieu de travail du Plessis Robinson dans les Hauts de Seine. La direction de Renault avait prétendu à lépoque que "cela n'avait sans doute rien à voir avec le travail". Voir sur ce blog l'article du NPA Guyancourt
Mais une nouvelle fois Renault est rattrapé par le rappel des faits. Ce suicide vient d'être classé comme accident du travail par la Caisse primaire d'assurance maladie. Et comme d'habitude, la direction de Renault a ergoté : elle avait déposé un recours vis à vis de la Sécurité sociale, recours qu'elle a perdu après réunion de la "commission de recours amiable". La législation impose dans cette situation à l'employeur, Renault en l'occurrence, de prouver sa bonne foi. La soi-disante bonne foi de Renault n'a pas été reconnue : ses profits valent plus que nos vies !
Voir article du Parisien du 6 avril 2014