Fermetures d'usines en série chez Faurecia
Faurecia annonce la fin de la production sur le site de Nompatelize dans les Vosges d’ici à la fin de l’année 2015 : 78 emplois seront supprimés. Il y avait déjà eu 128 postes de travail supprimés en septembre 2014. Le site de Nompatelize produit des armatures de sièges, et aussi des petits véhicules électriques, activité qui devait assurer la reconversion de l'usine. Mais ce fut un plouf ! Et ce sont les salariés qui en supportent les conséquences !
A l'autre bout de la France, en Bretagne, l'usine de Redon va fermer définitivement le 30 juin avec 36 salariés qui seront licenciés. Il y a 40 ans, Faurecia employait 1100 personnes sur le bassin de Redon. Et c'est sur la période c'est une chute progressive des activités. Faurecia sait faire mourir ses usine à petits feux !
En Sologne, les 300 salariés l'usine de Theillay se demandent s’ils ne vont pas subir le sort de Redon. A la suite des annonces du CCE, 30 à 50 postes sont déjà menacés. Et de départs anticipés en ruptures conventionnelles, la chute des effectifs se prépare.
Pourtant, le chiffre d’affaires consolidé de Faurecia a atteint 5,1 milliards d’euros au premier trimestre 2015, soit une hausse de 5,5%. La marge opérationnelle est supérieure à 4 %, et le bénéfice net mesuré par le cash flow devrait tripler d'ici à 2016. Un contrat de coopération ouvrant de nouvelles perspectives de croissance vient d'être signé avec Dongfeng, le partenaire chinois de PSA.
Faurecia est une pépite du groupe PSA contribuant à enrichir la famille Peugeot toujours actionnaire. Les restructurations à coups de fermeture d'usines et de suppressions d'emplois sont à l'origine de ces bénefices pour les uns et de la casse sociale pour les salariés.