Contre l'emploi précaire à l'usine Bosch de Rodez
A l'usine Bosch de Rodez, jeudi 24 septembre, à l'appel de l’intersyndicale Sud - CGT , plusieurs centaines de salariés ont débrayé et se sont réunis à la mi-journée devant l’entrée de l’usine pour protester contre le recours à l’emploi précaire pratiqué par la direction. Trois cents personnes travaillaient en intérim chez Bosch en juillet, qui compte au total 1 700 CDI.
« L’usine rapporte de l’argent et les commandes se portent bien : la direction n’a aucun argument pour ne pas embaucher Depuis six mois, aucun emploi n’a été créé. La direction fait appel à des intérimaires, malléables à souhait pendant 18 mois, puis les jette pour en embaucher d’autres. » Voilà ce qu'on dénoncé les syndicats SUD et CGT.
La direction de l'usine refuse de s'engager sur les revendications d'embauche : « Nous sommes en phase de plans pour 2016, il me faut attendre de connaître les volumes de production pour avoir une visibilité sur les éventuelles embauches à venir. »
La flexibilité est toujours pour les salariés alors que la menace de retombées du scandale Volkswagen est maintenant agitée. «C'est un point que nous n'avions pas prévu dans notre activité» prévient la direction. L'usine de Rodez fournit à Volkswagen des bougies pour ses moteurs diesel et Bosch en Allemagne est effectivement impliqué dans le scandale puisqu'il est à l'origine du logiciel qui a truqué au moins 14 millions de voitures.
Le scandale Volkswagen, c'est la triche au cœur du capitalisme, son PDG a été "remercié" avec 28 millions d'euros. Et ils en profiteraient pour ne pas embaucher !