Chantage à la délocalisation chez Smart France

Publié le par NPA Auto Critique

Smart France  manie maintenant le chantage  pour imposer le retour des 800 salariés du site de Hambach (Moselle) aux 39 heures. Depuis plusieurs mois, la direction essaie de faire passer un retour aux 39 heures payées 37. On se souvient du référendum orchestré par la direction de l'usine où celle-ci avait trouvé une majorité grâce aux cadres et aux employés alors que les ouvriers refusaient ces mesures.
Deux syndicats sur quatre, la CGT et la CFDT, représentant 53% des salariés et plus de 60% parmi les ouvriers, ont fait valoir  leur droit d'opposition lundi 30 novembre, rendant le pacte caduc. La direction a alors adressé individuellement à l’ensemble du personnel une proposition d’avenant au contrat de travail. Contrairement aux menaces de la direction, chacun a le droit de refuser de signer cet avenant au contrat de travail. 
PDG de Smart, Annette Winkler a indiqué qu’elle étudierait un "plan B" si 75 % de ces courriers ne sont pas retournés signés d’ici au 10 décembre prochain. Le
directeur général a précisé que "la direction serait contrainte d’étudier une alternative industrielle à la production de la Smart Fortwo sur le site de Hambach", périphrase pour menacer de délocaliser.
Cette menace de   délocalisation est un chantage. La  production  serait déplacée vers l'usine de Novo Mesto en Slovénie. C'est est  usine appartenant à Renault où sont notamment produites les Twingo et la version 4 places de la Smart. Renault est partenaire de Mercedes pour la fabrication de la Smart : sa responabilité est directement engagée, ainsi  que celle du ministre Macron, actionnaire "actif" de Renault.
L'intersyndicale CGT-CFDT dénonce un chantage à l’emploi et rappelle aux salariés qu’un refus ne saurait légalement constituer un motif de licenciement.
Halte aux maîtres-chanteurs !

 

Chantage à la délocalisation chez Smart France

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