Renault licencie en Turquie
Un communiqué de Industri All, la fédération internationale des syndicats de la métallurgie.
Turquie: Renault licencie des travailleurs
en recourant à la violence policière au lieu de tenir ses engagements
Des affrontements violents ont eu lieu ces derniers jours entre la police et des travailleurs et travailleuses mis à pied qui manifestaient pacifiquement pour retrouver leurs emplois et avoir le droit de se syndiquer à l’usine turque Oyak du constructeur automobile Renault dans la ville de Bursa.
Les salariés de l’usine devaient organiser des élections sur la représentation ouvrière le 29 février.D’une manière provocatrice, la direction de Renault a annulé les élections, quelques jours seulement avant leur tenue, en prenant prétexte de pressions reçues du ministère du Travail et de la Sécurité sociale de Turquie qui considérait les élections comme étant illégales. En outre, le géant de la construction automobile a mis à pied immédiatement dix travailleurs, parmi lesquels deux délégués du personnel.
L’escalade du conflit s’est poursuivie avec la décision de la direction de l’usine Oyak de mettre à pied des membres du personnel; plus de 60 personnes ont perdu leur emploi avec en plus 100 autres ont été priées de partir avec des indemnités de licenciement.
La direction locale de l’usine a demandé à la police d’intervenir contre les personnes qui manifestaient pacifiquement, et de se livrer à des actes d’intimidation au domicile des travailleurs et travailleuses, et au début et à la fin de leur travail posté. Selon certains rapports, la police a arrêté, le 2 mars, 21 personnes à la fin du travail de l’équipe postée de nuit.
Lire l'appel complet de Industri ALL
Lire les communiqués et tracts des syndicats CGT et SUD de Renault condamnant la répression en Tuquie