Michelin augmente la compétitivité avec la flexibilité et des pertes d'emploi

Publié le par NPA Auto Critique

Chez Michelin, le plan de sauvegarde de l’emploi, lancé le 1 er mars, est presque bouclé. Près de 500 postes disparaîtront d’ici 2018. Certains salariés sont déjà détachés en vue de leur reclassement. Le plan prévoit l'arrêt, d'ici fin 2017, de l'atelier de rechapage de la Combaude, qui emploie 330 salariés, et la suppression de 164 postes au pôle ingénierie d'ici fin 2018.
Ce plan prêt d'être bouclé avec la complicité de certains syndicats, Michelin annonce l’accélération de son plan de compétitivité avec un objectif de gain de 1,2 milliard d’euros  entre 2017 et 2020, Cela se traduit par  300 millions d’euros par an, après un gain de l’ordre de 200 à 250 millions d’euros par an attendus sur la période 2012–2016. Ce qui a été gagné en cinq ans doit l'être maintenant en 4 ans : on n'arrête pas le progrès !
Remplacer deux départs à la retraite sur trois ! Pour compenser la croissance de sa masse salariale, qui progresse de 3 % par an, le groupe va poursuivre sa politique engagée depuis 2014, consistant à ne remplacer que deux départs à la retraite sur trois. Cela représente environ un millier de postes non remplacés par an.
Poursuite de la spécialisation par produits et par pays. Michelin s’est installé dans plusieurs nouvelles zones géographiques, en particulier aux Etats-Unis, au Brésil, en Chine et en Inde.  Et en France, ce plan vise  à réaffecter les usines à certains types de peumatiques. Et c'est  bien sur causes de changements dans l'organisation de la production avec plus de flexibilité et de compétitivité.
Pendant ce temps, usine par usine Michelin tente de négocier des "accords d'avenir", avec un avenir qui signifie partout chute des emplois et montée de la compétitivité. La rentabilité et l'augmentation de la marge opérationnelle sont au rendez vous. Merci patron Michelin !

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Photo Rouge / Milo

 

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