Ne pas baisser les bras : les Ford Blanquefort seront aux 24 heures du Mans le 18 juin 2016
Lu sur Bonnes Nouvelles le journal de la CGT Ford Blanquefort jeudi 2 juin
Ford en avait marre de son stand redécoré par les salariés en lutte à chaque édition depuis 2008, au point d’abandonner la place cette année. Ford préfère aller au Mans pour son retour médiatisé et fêté.
Alors on s’est dit que nous allions les suivre, fidèles au poste, sachant que nous avons les moyens de bousculer la multinationale et ainsi d’exercer une pression pour que soient décidés de nouveaux investissements qui garantissent une réelle activité et les 1000 emplois minimum promis.
Nous n’irons pas faire la course, il était trop tard pour inscrire le véhicule Tournéo du CE. Pourtant nous avions bien boosté le moteur et nous y étions prêts.
Ce n’est pas grave, nous irons quand même au Mans, nous les salariés, les militants de la CGT, mais aussi toutes celles et ceux qui le souhaitent, qui sont convaincus que nous avons tout intérêt à défendre nos emplois, les emplois induits, à défendre l’activité sur le site à un niveau élevé, à défendre nos salaires et une répartition plus juste des richesses produites, celles que nous produisons nous d’ailleurs.
Bien sûr que c’est une idée folle, une nouvelle aventure compliquée. Partir le samedi 18 juin au matin, en voiture en mode caravane, se faire voir devant le circuit, puis repartir et rentrer le soir, c’est l’histoire d’une journée, nos 24 h du Mans à nous
Ford en avait marre de son stand redécoré par les salariés en lutte à chaque édition depuis 2008, au point d’abandonner la place cette année. Ford préfère aller au Mans pour son retour médiatisé et fêté.
Alors on s’est dit que nous allions les suivre, fidèles au poste, sachant que nous avons les moyens de bousculer la multinationale et ainsi d’exercer une pression pour que soit décidé de nouveaux investissements qui garantissent une réelle activité et les 1000 emplois minimum promis.
C’est important de montrer que nous refusons de lâcher, que nous sommes toujours déterminés à dé-fendre l’avenir de l’usine et de tous ses emplois, que nous sommes toujours là, un peu comme des pots de colle. Si nous pouvions être un certain nombre à y venir, ça se verrait, ça aidera pour la suite.