PSA : un nouveau plan de 2133 suppressions d'emploi. Inacceptable et injustifié
Un communiqué de presse
du syndicat CGT groupe PSA
2,4 milliards de bénéfices engrangés en 18 mois, 17 000 emplois CDI supprimés en moins de 4 ans ne suffisent pas à Carlos Tavares et aux actionnaires de PSA.
Il leur faut encore une nouvelle charrette pour augmenter les bénéfices.
Tous les voyants financiers sont au vert, les aides de l’Etat, comme les 200 millions touchés en 3 ans au titre du CICE continuent d’alimenter les caisses de PSA et pourtant la direction de PSA demande à nouveau, des sacrifices importants aux salariés du groupe.
Ce 4ème plan de 2133 suppression d’emplois sous forme de pré-retraite et de départs de moins en moins volontaires est inacceptable et totalement injustifié.
Le feu vert inacceptable du gouvernement
Ce plan de 2133 suppressions d’emplois se fait en toute complicité avec le gouvernement dont l’Etat est actionnaire à 14%. Son représentant au Conseil d’administration de PSA, Louis Gallois a donné son feu vert.
Des accords de compétitivité qui tuent l’emploi en vidant les usines de ses salariés
C’est aussi la preuve que les deux accords de compétitivité, (le NCS et le NEC) qui pèsent sur les épaules de tous les salariés du groupe ne protègent pas l’emploi, au contraire. Ils servent à la direction à vider ses usines de ses salariés.
Ces 2133 suppressions d’emplois vont se traduire directement par une surcharge importante de travail pour les salariés qui restent, une nouvelle augmentation de la précarité et de pressions de plus en plus forte pour trouver des « volontaires » pour quitter les usines du groupe.
Car il faut dire la vérité : il y a de moins en moins de volontaires pour quitter le groupe et de plus en plus de pressions pour pousser les salariés à prendre la porte.
Pour la CGT, les 2,4 milliards de bénéfices engrangés depuis 18 mois doivent servir à maintenir l’emploi en embauchant un intérimaire en CDI pour chaque départ !