Voitures autonomes : enjeux écosocialistes

Publié le par NPA Auto Critique

La Gauche, le journal de la LCR belge a publié cet article consacré aux enjeux éco-socialistes de la voiture autonome.  Lire le texte complet de cet article sur le site de la LCR belge.

Des extraits de cet article
Au bout de 40 années de développement, les voitures autonomes (sans chauffeur) ne sont plus du domaine de la fiction. Que l’on adhère ou non aux rêves technologiques d’automatisation, une mutation des transports se met en place et on ne peut faire l’impasse de la voir telle qu’elle est: une tentative du capitalisme de sortir d’une crise automobile.
Des voitures complètement autonomes sont déjà en circulation aux États-Unis, en Australie, au Japon, et dans plusieurs pays européens dont la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, et l’Espagne. De nombreux constructeurs/développeurs sont dans la course, parmi les plus notoires on retrouve Tesla, ainsi que les géants Google et Uber. La plupart des grands analystes financiers et industriels s’accordent sur le fait que ces voitures autonomes seront communes sur nos routes en 2030, avec un développement continu dès 2020.
Il est très peu probable que l’automatisation des véhicules crée plus d’emplois qu’elle n’en détruise.Au total, il s’agit de 76 millions de travailleurs dans le monde. Tous ne vont pas perdre leur emploi, mais c’est un risque pour beaucoup d’entre eux.
Voitures autonomes C’est le transport public collectif qu’il faut favoriser!
La question n’est pas d’être anti-technologie par essence, personne ne serait contre la réduction de la mortalité routière, le confort individuel, ou l’accaparement de toutes les places de parkings qui engorgent nos villes. Mais pas sans conditions! Nous sommes contre son appropriation par des compagnies privées auxquelles nous serions soumis.e.s et entièrement dépendant.e.s pour nos déplacements (je laisse ici de côté le volet sécuritaire de contrôle des populations). La « mobilité 4.0 » doit être vue comme un service public, gratuit, géré et contrôlé démocratiquement, et accompagné d’une réduction collective de temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire.

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