Avec les travailleurs de Nissan aux États-Unis contre les discriminations et pour leurs droits !

Nissan et son PDG Carlos Ghosn sont rattrapés par la répression dans l'usine de Canton aux États-Unis. Ils sont pris maintenant en flagrant délit de pratiques racistes. Une manifestation "historique" a réuni 5000 personnes samedi 4 mars aux abords de l'usine Nissan  dans la ville de Canton. . Même Sanders, ancien candidat à la présidence des États-Unis  était là. Et  Nissan est maintenant accusé de collusion avec le site facho Breitbart, celui  qui organise les fausses nouvelles de Trump.

Ci dessous la traduction du compte rendu de cette manifestation publiée sur le site www.jwj.org
Canton dans l'Etat du Mississiî aux Etats-Unis,  le samedi 4 mars, plus de 5 000 travailleurs de l'automobile ont défilé dans la rue avec leurs familles pour dénoncer les agissements de Nissan et défendre leurs droits à s'organiser en syndicat.
Le sénateur Bernie Sanders, le président de la NAACP, l'association nationale pour l'avancement des gens de couleur,  ont manifesté dans cette marche leur solidarité avec les travailleurs automobiles de Nissan.
Lors de cette manifestation, un militant de l'usine a lu une lettre au nom de ses camarades membres de l'United Auto Workers. Ils ont appelé Nissan, ce géant de l'automobile à cesser d'attaquer leur syndicat et de menacer leurs familles.Citant une série de violations des droits exercés par Nissan contre sa main-d'œuvre essentiellement afro-américaine, nous avons exigé de Nissan qu'elle respecte le droit de ses travailleurs de voter pour le  syndicat de leur choix.  Alors que Nissan négocie avec les syndicats de travailleurs dans toutes ses usines à travers le monde, elle s'y refuse dans deux usines basées dans le Mississippi et le Tennessee. Là où les employés sont très majoritairement noirs.
En plus de vouloir empêcher  les travailleurs noirs de s'exprimer et de s'organiser, Nissan passe des accords avec le media Breitbart, notoirement connu pour son soutien des idéaux blancs nationalistes. Au cours de la dernière année, des dizaines d'entreprises ont déjà rompu leurs liens avec le site raciste. Le constructeur automobile n'a pas encore répondu à une pétition signée par plus de 10.000 Américains appelant à arrêter de financer la propagande raciste du groupe de médias.
Parmi les manifestants, Kevin Harkins qui  travaille chez Nissan depuis 13 ans.  explique : "C'est juste des choses simples qu'ils pourraient réparer ... nous travaillons là tous les jours toute la journée, et le corps en souffre après tant d'années. Même de petites améliorations comme des jours de congés ou des aménagements de poste, ils ne le font pas. Ils font des promesses mais elles ne sont jamais tenues."

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