Rachat de Opel par PSA : se préparer à des attaques contre l’emploi en Allemagne, en Angleterre et en France
PSA a officiellement annoncé le rachat d'Opel et de de Vauxhall, les filiales automobiles européennes de General Motors pour un prix de 1,3 milliard d'euros.L'objectif affiché par PSA est d'augmenter le profit tant chez PSA dans se définition ancienne que chez Opel et Vauxhall. Et pour y arriver les méthodes habituelles de compression des salaires, de baisse des effectifs seront appliquées tant en Allemagne qu'en France et en Angleterre C'est bien cela qui est à l'horizon de ce rachat
Le 3 mars 2017 la CGT PSA avait publié le communiqué suivant :
La presse vient d’annoncer que PSA officialise le rachat de Opel.La CGT, 1er syndicat du groupe PSA, considère que ce rachat peut être une opération très juteuse pour les actionnaires de PSA.
Pour les salariés,qu’ils soient en Allemagne, en Angleterre mais aussi en France, la CGT les appelle à se préparer dès aujourd’hui à défendre collectivement leurs intérêts communs par-delà les frontières.
Une fois les élections politiques allemandes passées, (fin 2018), il est évident que Carlos Tavares aura comme premier objectif de s’attaquer à l’emploi.
Les critères de rentabilité de Carlos Tavares sont très clairs et il ne s’en cache pas. Il aura comme objectif de supprimer ce qui est pour lui les doublons c’est-à-dire des femmes et des hommes.
La CGT met en garde les salariés de PSA. Dans une opération de rachat de cette ampleur, personne n’est à l’abri,bien au contraire.
La direction de PSA tentera constamment de mettre en concurrence les salariés d’Opel contre ceux de PSA pour le plus grand profit des actionnaires.
Et il est à prévoir des attaques sur l’emploi, le pouvoir d’achat ou les droits pas seulement pour les salariés de Opel mais aussi ici en France à PSA.
Le positif de cette opération de rachat, est que les 48000 salariés actuels de PS ne sont plus seuls face à la direction de PSA. Ils pourront bénéficier du renfort des 38 000 salariés de Opel et s’unir pour défendre leurs intérêts communs.
La CGT de PSA ne tombera jamais dans le piège de la division. Elle défendra inlassablement auprès des salariés de Opel et de PSA qu’ils ont des intérêts communs, que leur sort est désormais lié face aux actionnaires de PSA.
L’union par-delà les frontières est vitale afin de construire les futures mobilisations qui ne manqueront pas d’arriver.