Retrait de la plainte contre Farid Borsali secrétaire CGT PSA Poissy. Relaxe pour Farid

Publié le par NPA Auto Critique

Le secrétaire général du syndicat CGT PSA de l'usine de Poissy, Farid Borsali, a été traîné devant les tribunaux par PSA. La direction de l'usine de Poissy n'a évidemment rien à reprocher à Farid. Elle n'a contre lui que des accusations injustes et grossières de "violence", alors que Farid n'a fait que son travail de militant en dénonçant les manquements à la sécurité dans l'usine.

La solidarité répond présent. Vendredi 23 juin plus de 200 personnes se sont rassemblées devant le palais de justice de Versailles lors de la session du tribunal. Prêt d'une centaine d'ouvriers, en débrayage, était venue de Poissy, accompagnés de délégations de pratiquement toutes les usines du groupe, et même de Renault et d'autres entreprises. Farid a pu y démontrer que l'affaire avait été montée de toutes pièces pendant une mission du CHSCT. Le jugement doit être rendu le 7 juillet.

Ce « coup tordu » est une tentative d'intimidation de plus. Le groupe PSA comme il l'a toujours fait, utilise la répression pour tenter de faire rentrer dans le rang ceux qui se battent contre les bas salaires, les surcharges de travail, les manquements à la sécurité. C'est une nouvelle tentative du patronat de criminaliser l'action syndicale. Relaxe pour ce militant syndical en butte à la répression de PSA !

Voici le texte la pétition qui circule en soutien à Farid Borsali à l'initiative du secrétaire du syndicat CGT PSA.  Elle est à signer sur le site change.org

Fidèle à sa tradition de répression contre les militants syndicaux, PSA a porté plainte contre le secrétaire général du syndicat CGT PSA de l'usine de Poissy, Farid Borsali, et le traîne devant les tribunaux. Il doit passer devant le tribunal correctionnel de Versailles le 23 juin.
La direction de l'usine de Poissy n'a évidemment rien à reprocher à Farid. Elle n'a contre lui que des accusations injustes et grossières de "violence", alors que Farid, dirigeant syndical respecté et apprécié de tous les salariés, n'a fait que son travail de militant en dénonçant les manquements à la sécurité dans l'usine.
Menacer Farid de sanctions pénales, c'est attaquer tous les militants syndicaux, et au-delà, l'ensemble des salariés de l'usine. C'est une tentative d'intimidation. Le groupe PSA Peugeot-Citroën, comme il l'a toujours fait, utilise la répression pour tenter de faire rentrer dans le rang ceux qui se battent contre les bas salaires, les surcharges de travail, les manquements à la sécurité.
C'est une nouvelle tentative du patronat de criminaliser l'action syndicale, et c'est inacceptable.
Les militants syndicaux ne sont pas des voyous ni des délinquants. Ils se battent pour faire respecter les droits des salariés, que les patrons bafouent délibérément.
Les signataires de cette pétition exigent donc l'arrêt de toute poursuite contre Farid Borsali et le respect des libertés syndicales.

Premiers signataires 

Philippe MARTINEZ, secrétaire général de la CGT
Frédéric SANCHEZ, secrétaire général de la Fédération de la Métallurgie CGT
Pierre LAURENT, secrétaire national du PCF
Jean-Luc MÉLENCHON, député de Marseille
François RUFFIN, réalisateur, député
Marie-George BUFFET, députée
Éric COQUEREL, député et coordinateur du Parti de gauche
Olivier BESANCENOT, NPA
Philippe POUTOU, NPA
Nathalie ARTHAUD, porte-parole de Lutte ouvrière
Arlette LAGUILLER, Lutte ouvrière
Julien BAYOU, porte-parole d'Europe Écologie Le Verts, conseiller régional
Gérard FILOCHE, ancien inspecteur du travail
Bernard FRIOT, économiste et sociologue
Françoise DAVISSE, réalisatrice
Julian MISCHI, sociologue
Jean-Pierre MERCIER, délégué syndical central CGT du groupe PSA.

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H
les voyous ne sont pas les syndicalistes, mais les patrons voyous de PSA !
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