Merci Macron : 2 200 suppressions d'emplois chez PSA !

Publié le par NPA Auto Critique

PSA est la première entreprise où l'ordonnance Macron sur les ruptures conventionnelles collectives va s'appliquer.  Les syndicats de PSA FO, CGC, CFDT et SIA ont signé l'accord sur ce nouveau plan de suppressions de 2200 emplois (1300 Ruptures conventionnelles collectives + 900 départs en préretraite non remplacés). La CGC après une journée d'hésitation s'est finalement ralliée .
La CGT (1er syndicat du groupe et chez les ouvriers) refuse de signer, Elle rappelle que la direction refuse toujours de publier la liste détaillée catégorie par catégorie des emplois supprimés et des promesses d'embauches en CDI. Pour la CGT, il faut embaucher massivement en CDI les intérimaires et les chômeurs !

Le communiqué de la CGT PSA
La CGT réaffirme sont opposition à la rupture conventionnelle collective (RCC) dans le groupe PSA et regrette que PSA ait recueilli l’accord d’une majorité de syndicats pour son application.
Sans aucun motif, la direction de PSA s’est fixé l’objectif de supprimer 1 300 emplois en RCC et 900 «congés seniors» (départs anticipés) tout en prévoyant d’embaucher 1 300 CDI en 2018, alors que 25 000 emplois ont été supprimés depuis cinq ans.
Dans le même temps, PSA annonce une augmentation au recours au travail intérimaire, alors qu’on en compte déjà plus de 8 000.
D’un point de vue financier, le groupe annonce quatre mois de salaire supplémentaires pour les salariés des sites d’Île-de-France qui partiront du groupe avant le 31 juillet 2018, en plus du barème actuel.
Après l’annonce de la fermeture de PSA La Garenne Colombes en 2018, la CGT craint qu’un mauvais coup se prépare à l’usine de Saint-Ouen (93), puisque la direction locale communique, depuis plusieurs semaines, en affirmant que le site est en «décroissance pilotée».
Pour la CGT, PSA n’a pas de scrupule et aucun respect pour ses salariés, à qui le groupe doit pourtant ses excellents résultats financiers.

La CGT réclame :
• que les congés seniors soient accompagnés d’une embauche en CDI pour chaque départ ;
• qu’un plan d’embauches massives des intérimaires et de privés d’emploi soit mis en place ;
• résultat opérationnel: 3,235 milliards d’euros pour 2016 soit une augmentation de 18%.

Pour la CGT, le développement de l’emploi devra passer par une réduction du temps de travail, avec des investissements massifs pour améliorer les conditions de travail, mais aussi développer les nouvelles technologies et non pas pour dégager plus de profits pour les actionnaires. La politique de PSA est indécente et le comportement du gouvernement, qui laisse faire, est inadmissible !

Publié dans Peugeot

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