Les échos anticapitalistes du mois Archives mars septembre 2018

Publié par NPA AutoCritique

Echos proposés par  le secteur automobile du NPA.

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330 - Les frontières, c’est l’arme des patrons

Sous pression du gouvernement italien d’extrême-droite, le Panama a retiré son pavillon au navire humanitaire Aquarius qui porte secours aux migrants dans la Méditerranée.

Les États européens s’accommodent bien de ce petit paradis fiscal quand il faut planquer de l’argent. Et que ce pays accorde des pavillons de complaisance à des trafiquants de toute sorte ne les embête pas non plus. Mais il ne faudrait surtout pas laisser l’Aquarius gêner leur chasse aux immigrés !

Les riches pays d’Europe ne reculent devant rien pour repousser ceux qui fuient la guerre et la misère. La France sous-traite la surveillance des frontières aux bandes armées libyennes et maintenant l’Italie interdit le sauvetage de ceux qui font naufrage. Une politique criminelle. Une seule solution pour ne pas transformer la mer en cimetière : il faut ouvrir les frontières !

27/9/984)     (889 signes)

329 - VENTES D’ARMES : LES MILLIARDS DE LA HONTE

Les associations humanitaires le clament depuis des mois : la guerre au Yémen est un des pires désastres humanitaires de ces dernières années. L’Arabie Saoudite dirige la coalition qui fait la guerre aux rebelles yéménites soutenus par l’Iran. Avec le silence complice de Macron : le nouveau Dir’com de l’Elysée dirigeait une agence payée par les saoudiens pour améliorer l’image du royaume en France ! Pas question de se brouiller avec le régime saoudien, gros client d’équipements militaires français (400 millions d’euros en 2013, 600 en 2015, 1 milliard en 2016 et 1,6 milliard en 2017). Fin 2018, Macron ira signer avec les monarques saoudiens 14,5 milliards d’euros de contrats pour Total et Veolia. Le blocus du principal port d’acheminement des denrées alimentaires affame les populations civiles. Les bombardements font des ravages. Honte à tous ces marchands d’armes qui sèment la mort !

27/9/984)     (939 signes)

328 - CONSTRUISONS DES PONTS, PAS DES MURS !

Pour Macron, c’est faire preuve de «cynisme et d’irresponsabilité» que de refuser d’accueillir l’Aquarius dans un port italien. Mais pas de pourchasser les réfugiés en France, de les regrouper dans des centres de rétention, de refouler manu militari les enfants mineurs sans famille … ou de faire voter une loi « Asile-Immigration » contre les demandeurs d’asile. Macron entretient le chaos sous couvert de guerre contre le terrorisme. Il protège les intérêts des multinationales qui pillent les pays d’Afrique, ferme les yeux sur les exactions des dictatures… mais refuse d’accueillir ceux et celles que cette politique contraint à l’exil. Un exilé sur 18 se noie en Méditerranée : personne n’affronte par plaisir tant de risques pour fuir si loin des siens. La liberté de circulation et d’installation ne doit pas être le monopole des riches et des capitaux. Mais elle est impossible sans en finir avec la logique des Etats impérialistes qui gouverne la planète.

27/9/984)     (1003 signes)

327 - EXPLOITATION + ARNAQUE = PROFITS MAXIMUM

Les firmes automobiles européennes rusent une nouvelle fois avec les normes et les tests pour afficher des profits inégalés. Cet été, les immatriculations ont explosé pour écouler un maximum de voitures avant le 1er septembre  (entrée en vigueur des nouvelles normes). Mais en 2025, les nouvelles voitures devront émettre 15% de CO2 de moins qu'en 2021. Selon l’association Transports et Environnement, une nouvelle arnaque consiste à gonfler artificiellement de 4,5% à 13% les émissions d’ici 2021 pour que cette réduction de 15% soit en fait limitée à quelques %. On paye déjà les conséquences des truquages de nos patrons sur nos emplois et le réchauffement climatique. Assez de ces combines et de ces secrets !

27/9/984)     (754 signes)

326 - RENAULT-NISSAN PASSE SOUS LA COUPE DE GOOGLE

77,5 milliards de dollars ont été investis entre 2012 et 2017 : 9,7 par les constructeurs, 30,3 par les équipementiers et 37,5 par les géants de la High Tech (étude Advancy). Les nouveaux acteurs de la haute technologie investissent des sommes considérables pour «la voiture du futur». Les firmes automobiles n’arrivent plus à suivre : rattrapées par leurs trucages à la pollution, elles sont contraintes de dépenser les 2/3 de leur R&D pour mettre les moteurs thermiques au niveau des nouveaux tests d'homologation. Les accords entre Renault-Nissan et Google d'une part, Volkswagen et Apple d'autre part révèlent ce nouveau rapport de forces. Voitures électriques et autonomes ne sont pas une solution à la crise écologique. Mais une recherche de débouchés, en individualisant à l’extrême les moyens de déplacement. Vous avez aimé Carlos Ghosn, vous allez adorer Sundar Pichai, patron de Google.

27/9/984)     (940 signes)

325 - EHPAD privés : seniors maltraités, actionnaires choyés,

L’émission « Envoyé spécial » a confirmé ce que dénoncent les personnels soignants à longueur d’année. Un reportage montrait des vieillards impotents abandonnés, gisant à moitié nus sur le sol dans des salles désertes, des résidents incapables de manger seuls mais sans assistance, des aides-soignantes contraintes d’effectuer à toute vitesse et à la chaîne la toilette de seniors grabataires.

Les personnels sont écœurés par ces conditions, tout en étant menacés de licenciement s’ils les refusent ou les dénoncent. Rogner sur les dépenses de nourriture (4,22 euros par résident et par jour), faire des économies de personnel transformant ces établissements en usines à soins et exiger jusqu’à 5 000 € mensuels par résident : voilà la source des fabuleux profits empochés par les grands groupes privés de maisons de retraite comme Korian ou Orpéa.

La famille Peugeot, un des plus gros actionnaires d'Orpéa, a par exemple empoché 63,8 million d'euros fin juillet en vendant moins de 1 % de ses actions. Visage sans fard du capitalisme sénile.

25/9/984)     (1094 signes)

324 - Infirmièr(e)s: l’Ordre ne règnera pas

Depuis 2006 un Ordre des infirmier(e)s prétend les représenter mais ne regroupe que 100 000 infirmier(e)s (IDE) et professions paramédicales sur 500.000 existants. Bien que très minoritaire, il essaie de s’affirmer au bluff.

Malheureusement il vient d’obtenir, après de longues procédures, l’inscription automatique des infirmier(e)s par leurs employeurs et fait planer la menace de sanctions pour exercice illégal ! Rien que ça !

Pourtant cet ordre est loin de défendre les intérêts des salarié(e)s ou des usagers. Il est resté muet sur la dégradation continue des conditions de travail. Pire même, dans son code de déontologie, il insinue que les IDE devraient refuser des conditions de travail qui mettraient les patients en danger, sinon elles deviendraient responsables des accidents possibles. Comme ces conditions dangereuses sont très courantes aujourd’hui dans le privé et dans le public, cela revient à dédouaner les directions d’établissements et l’Etat.

Alors résistons à cette nouvelle obligation! Cela fait 12 ans que les IDE s’opposent massivement à leur inscription et cela doit continuer !

25/9/984)     (1140 signes)

323 - Recul du départ à la retraite des assistantes sociales, une arnaque inadmissible

Jusqu'à maintenant les assistantes sociales  bénéficiaient de la catégorie active, c'est à dire qu’elles étaient considérées comme étant  auprès du patient. A  ce titre, elles pouvaient partir à 57 ans. Le gouvernement a publié un décret supprimant ce statut le 21 août.

Celles qui partiront à la retraite après le 1er février 2019 perdront le bénéfice des années de service actif et se devront travailler jusqu'à 62 ans. Elles ont eu 15 jours pour décider si elles prenaient leur retraite avant le 1er février 2019. Pour celles qui n'ont pas pu, elles vont devoir travailler 5 ans de plus. Quelle honte pour ce gouvernement

21/9/984)     (703 signes)

322 - Fonctionnaires : la planque ?

Quand on craint tous les jours pour son emploi, on peut regarder avec envie les fonctionnaires au poste et aux traitements assurés, mais c’est peut-être une illusion d’optique. Comme tout le monde, les employés de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements hospitaliers voient la sécurité de l’emploi et les salaires attaqués.

D’abord, dans la plupart des administrations, des postes sont régulièrement supprimés depuis longtemps. Cette année par exemple 2600 postes dans l’enseignement secondaire avec des effectifs en augmentation. Mais comme il faut bien s’occuper des élèves, des malades et des administrés, que fait-on ? Outre les contrats aidés, on a recruté des personnels contractuels dont la proportion augmente constamment. Dans les trois Fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière) la part des contractuels a fortement progressé en 10 ans (+ 185 000 de 2005 à 2015) soit de 14,3% des fonctionnaires à 17,2%.

Comme dans le privé, l’Etat employeur cherche à rendre sa main d’œuvre la plus docile et la moins coûteuse possible. Autant de raison pour se mobiliser ensemble

24/9/984)     (1136 signes)

321 - Malgré leur crise, les riches toujours plus riches !

C’est comme ça avec le capitalisme : crise ou pas crise, les richesses produites par les travailleurs sont accaparées par leurs patrons. Ils les accumulent grâce à l’exploitation accrue de leurs salariés. C’est la base du système. En France comme partout dans le monde, les travailleurs ont vu leurs conditions d’existence s’aggraver au fil des attaques du patronat et des gouvernements à son service. Et c’est grâce à ça qu’en 2017, 82% des richesses créées dans le monde ont bénéficié aux 1% des plus riches ! C’est grâce à ça que, sur les 600 milliards de profits accumulés de 2009 à 2017, les entreprises françaises du CAC 40 ont reversé 407 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires. C’est grâce à ça que la rémunération de Carlos Ghosn, PDG de Renault, a augmenté de 469% entre 2008 et 2016, sans compter ce que lui rapporte Nissan ! AUGMENTATION IMMEDIATE DES SALAIRES POUR TOUTES ET TOUS !

20/9/984)     (962 signes)

320 - Réchauffement climatique : quel avenir pour l’auto et les salariés de toute la filière ?

Action pour le climat, action contre le massacre social !

1) Le réchauffement climatique, nous n’y échapperons pas, nous sommes dedans. Nous devons agir très vite pour le limiter au maximum.

2) Les transports sont responsables de 25 % des émissions de gaz à effet de serre (GES).

3) La voiture individuelle est responsable de 50 % des émissions de GES du secteur transports.

4) En 2017, les émissions de GES ont encore augmenté malgré les engagements de la COP 21 de Paris 2016 !

5) Le parc français de voitures marque encore une augmentation : 32 millions en 2017!

6) La voiture électrique n’est pas la « voiture propre » qu’on dit qu’elle est. Elle pollue avant sa mise en service et après sa casse et son bilan carbone n’est pas zéro.

7) Il est absolument urgent de sortir du tout-auto, du tout camion.

8) Il faut une révolution dans notre mobilité avec la sobriété et la priorité absolue aux transports en commun boostée par le turbo de la gratuité en ville et en agglomération comme orientations principales.

9) Il faut imposer une reconversion rapide de tout le secteur auto vers les transports en commun.

10) Pour réussir la reconversion de la filière auto, nous aurons besoin de tous les salarié.e.s du secteur, du savoir-faire de toutes les équipes de production. Il faut poser le principe politique de la continuité du salaire de toutes et tous, chez PSA et Renault, chez les sous-traitants et des équipementiers. La reconversion nécessaire et urgente ne peut s’accompagner d’un massacre social.

11) PSA et Renault doivent passer sous contrôle public.

20/9/984)     (1650 signes)

319 - Arcelormittal poursuivi.

ArcelorMittal sera poursuivi pour « gestion irrégulière de ses déchets », suite au déversement d’eaux jaunâtres non autorisées sur le crassier de Marspich, à côté de l’usine de Florange. Bien loin de l’image de développement durable que veulent se donner les grandes multinationales, la préservation de l’environnement n’est certainement pas la priorité d’Arcelormittal, malgré l’argent disponible suite aux 3,9 milliards d’euros de bénéfice nets en 2017 ! Parmi les élus interrogés, un seul prend la défense d’ArcelorMittal : il s’agit du maire FN d'Hayange pour qui tout va bien car il ne s’agissait pas d’acide! Le FN reste toujours du côté des riches, malgré son faux discours social.

20/9/984)     (713 signes)

318 - L’extrême droite : piège mortel pour le monde du travail

L’extrême droite gagne des voix un peu partout en Europe, voire parvient au pouvoir, comme en Italie ou en Autriche. Ces dernières semaines à Chemnitz, en Allemagne, des manifestations avec salut nazi et des chasses à l’homme ont eu lieu. En s’en prenant aux migrants, aux plus pauvres, qui ne font qu’essayer d’échapper à la misère, aux dictatures et aux guerres, l’extrême droite dédouane nos propres capitalistes et dresse les travailleurs les uns contre les autres. Et pour cause ! Une fois aux commandes, elle fait comme les autres, jouissant de privilèges, car servant avec zèle le patron et cassant, au propre comme au figuré, le travailleur. En Autriche, le gouvernement a allongé le temps de travail: la journée de 12 heures (au lieu de 10) et la semaine de 60 heures (au lieu de 50) sont maintenant légales ! Les intérêts de travailleurs ne connaissent pas de frontière : solidarité internationale

20/9/984)     (965 signes)

317 – PSA : LA vie de Remy vaut plus que leurs profits!

Fin aout sur le site PSA de Valenciennes, 2 salariés ont reçu plus d’une tonne de pièces en manipulant un bac dans une zone de stockage.

Extrêmement choqué, le cariste est légèrement blessé mais Rémy a déjà été opéré plusieurs fois et pourrait ne plus retrouver ses capacités motrices.

Deux jours avant l’accident, le PDG, Tavares, était venu « mettre la pression » aux salariés pour obtenir 3000 boîtes de vitesse par jour, alors qu’ils n’en sortent péniblement « que » 1800. Des postes sont sans cesse supprimés, les cadences augmentent et on voudrait nous faire travailler plus. C’est l’organisation du travail qui a bousillé la vie d'un intérimaire de 21 ans.

20/9/984)     (713 signes)

316 - Volkswagen : les actionnaires se rebiffent !

Trois ans après l'éclatement du dieselgate qui a fini par atteindre toute l'industrie automobile mondialisée, un premier procès vient de s'ouvrir en Allemagne avec l'entreprise  Volkswagen comme accusée.

Treize millions de moteurs en cause, on  pourrait croire qu'il oppose la firme automobile à des victimes de la pollution ou des travailleurs payant pour les errements de leur direction. Rien de tout cela !

Ce sont les actionnaires de Volkswagen qui lui réclament 9,5 milliards d'euros accusant la marque de mensonges après la divulgation du scandale. Cela s'ajoute aux  27 milliards d'euros déjà craqués par Volkswagen en terme de rappel de véhicules et de dédommagements aux Etats-Unis et en Europe
Des actionnaires rapaces réclament leur pognon et pendant ce temps ceux et celles qui trinquent sont les salariés de l'industrie automobile, celles et ceux qui sont à l'origine des profits. Un monde à renverser !

20/9/984)     (960 signes)

315 - Soutien actif aux ouvriers de Ford !

Ford a annoncé au mois de juin vouloir fermer son usine de fabrication de boîtes de vitesses à Blanquefort près de Bordeaux. Ford, c'est 8 milliards de bénéfices cette année et 50 millions d'euros de subventions publiques touchées.
Près de 900 emplois sont menacés dans l'usine sans compter tous les emplois autour qui sont liés à la vie d'une usine.  Si Ford n'est pas arrêté d'ici là , les premiers licenciements pourraient arriver en janvier 2019. Il y a urgence et le gouvernement laisse faire !

Les ouvriers de Ford ripostent à cette menace de fermeture depuis plusieurs mois. Il y a des manifestations et des débrayages. Une prochaine manifestation aura lieu samedi 22 septembre à Bordeaux.

Philippe Poutou, l'ancien candidat NPA aux élections présidentielles, ouvrier chez Ford et animateur de la CGT dans l'usine est aux premiers rangs de la lutte.
 il est indispensable que le soutien et la solidarité dépassent les limites de la seule usine menacée : on peut et on doit empêcher  la fermeture de l'usine de Blanquefort !

20/9/984)     (1066 signes)

314 - Les cons ça ose tout,

c'est même à ça qu'on les reconnaît.

C'est une fameuse réplique  dans les Tontons  flingueurs. Macron, tout sorti des grandes écoles et des grandes banques qu'il est,  fait partie de ces cons : il ose tout pour  mépriser ceux et celles qui travaillent vraiment.
Sa dernière sortie : à un horticulteur en recherche d’un emploi, il a répondu « je traverse la rue et je vous en trouve ».

Bref les six millions de chômeurs de ce pays sont des incapables  puisqu'il suffirait de traverser la rue pour trouver du travail. Ses macronneries toujours  plus injurieuses n'ont rien d'originales : c'est  la copie de ce qui se dit  entre soi dans les beaux quartiers :
les chômeurs tous des bons à rien et les ouvriers  des illettrés.

Ne pas attendre la prochaine sortie débile de ce présidents des riches. La question urgente c'est de savoir que faire pour l'empêcher de nuire. Tant qu'on râlera chacun dans son coin, Macron pourra continuer. C'est tous ensemble qu'il faut s'y mettre

18/9/984)     (994 signes)

313 - PSA vend son ingéniérie, hommes et machines

Les recettes que PSA a appliqué, sous la houlette de Tavares, dans les sites situés en France sont maintenant appliquées chez Opel en Allemagne. Une grande  partie de l'ingéniérie Opel a été vendue par PSA au groupe Ségula Technologie.

Ces dernières années, PSA a transféré près du tiers de ses ingénieurs français.  En 2015, le groupe a confirmé la création d'un centre de recherche et développement au Maroc sous-traité  et employant au moins 1200 ingénieurs. En Allemagne, PSA va vendre le tiers des ingénieurs Opel à la sous-traitance. Comme dans toutes les transactions du même type, 2000 salariés sont vendus avec les machines

L'externalisation va encore s'accélérer dans toute l'industrie automobile. Des constructeurs automobiles aux équipementiers et aux sous-traitants ce sont les mêmes garanties d'emploi et de salaires, la continuité du contrat de travail qu'il faut revendiquer. Et cela ne
pourra s'arracher que si on s'y met tous ensemble.

18/9/984)     (994 signes)

312 - Ventes d’armes. Les milliards de la honte

Autant les organisations de l’ONU que les associations humanitaires le clament depuis des mois : ce qui se passe au Yémen est un des pires désastres humanitaires de ces dernières années. Et le monde entier, à commencer par la France, ferme les yeux. Pas question de se brouiller avec le régime saoudien, gros client d’équipements militaires français. L’Arabie Saoudite dirige la coalition qui fait la guerre aux rebelles yéménites soutenus par l’Iran. Une coalition qui affame les civils yéménites par le blocus du principal port d’acheminement des denrées alimentaires. Une coalition dont les bombardements font des ravages parmi les populations civiles. La question est revenue sur la place publique en Espagne dernièrement. Le nouveau gouvernement avait envisagé de renoncer à vendre des armes à l’Arabie, avant de se raviser. Complicité honteuse de pays qui se font du beurre en vendant des armes et ferment les yeux sur leur utilisation.

18/9/984)     (984 signes)

311 - L’Etat veut-il faire les poches de la Sécu ?

Alléger le coût du travail pour les employeurs afin de les inciter à créer des emplois : depuis 30 ans, c’est devenu le leitmotiv des gouvernements successifs. D’où de multiples mesures d’allégements de cotisations sociales patronales. La loi prévoit que ce manque à gagner pour la Sécu doit en principe être compensé par des prélèvements sur le budget de l’Etat.

De l’ordre de 30 milliards par an qui ne vont donc pas à l’éducation, la santé, ou autres services publics, afin de les offrir aux entreprises. Le bénéfice en termes d’emplois n’a jamais été démontré. On devrait donc en finir avec un système qui ne sert finalement qu’à maintenir le niveau de profit des entreprises. Au lieu de cela, le gouvernement envisagerait, selon le quotidien économique « Les Echos », de mettre fin purement et simplement à cette compensation. Pour diminuer le déficit du budget de l’Etat, il s’agirait ni plus ni moins que d’un hold-up sur le dos de la Sécu. Inacceptable. 

18/9/984)     (1007 signes)

310 - Rentrée scolaire : Macron satisfait, pas nous

A tous les niveaux, malgré tous les beaux discours, beaucoup d’enfants présentant un handicap ne peuvent pas être scolarisés par manque d’AVS (Assistants de Vie scolaire). Dans le secondaire, alors même que ses services attendent 40.000 élèves en plus à la rentrée 2019, le ministre annonce 1800 postes en moins. En conséquence, le nombre d’élèves par classe dépassera souvent 35 en terminale. Comment porter de l’attention nécessaire à chaque élève dans ces conditions ? Quant à la rentrée universitaire, le système Parcours Sup laisse sur le carreau des milliers d’élèves. Même avec le bac en poche, beaucoup se voient obligés d’accepter une orientation non choisie, ou une remise à niveau parfois bidon. C’est l’avenir de nos enfants, en particulier ceux issus des milieux populaires qui est sacrifié sur l’autel de l’austérité budgétaire.

18/9/984)     (888 signes)

309 - Ford Bordeaux, Relance de la mobilisation

Avec la fermeture prévue du site Ford Blanquefort, près de Bordeaux, c’est le sort des salariés du site mais aussi par ricochet l’emploi de milliers d’autres salariés de la région qui est en jeu. Un véritable scandale quand on sait que ce mastodonte n’a pu se remettre à flot et engranger à nouveau des profits colossaux que grâce aux milliards alloués par l’Etat américain après la crise de 2008. Sans compter les aides publiques françaises pour son usine de Blanquefort. A quoi servent donc des ministres ou élus qui pleurent aujourd’hui des larmes de crocodile sur le sort des salariés concernés, mais refusent de remettre en cause le pouvoir patronal de massacrer l’emploi. Seule la mobilisation des Ford et de toute une région solidaire peut faire encore bouger les choses. C’est l’objectif de la manifestation régionale de ce samedi 22 septembre à Bordeaux.

18/9/984)     (903 signes)

308 - Le patronat invente l'intérim permanent !

Dans nos lieux de travail, comme partout en France, tout le monde voit la place qu'a pris l'intérim dans les effectifs.

À CDiscount, il peut atteindre jusqu’à 1800 salariés comme en novembre dernier. (donner des exemple concrets d’entreprises du coin ex à Cléon, PSA … )

Beaucoup d’entre nous qui sommes en intérim venons toutes les semaines depuis de nombreux mois. Et beaucoup ne remplacent pas des CDI absents mais occupent des postes à part entière. Et la direction se permet de faire appeler par les agences d'intérim au dernier moment, de nous demander de faire des heures supplémentaires en sous entendant que pour revenir régulièrement il vaut mieux les faire…

Bref de traiter les intérimaires comme une main d'œuvre qu'on peut prendre et jeter à sa guise.

Mais nos loyers, nos courses, nos factures, ça ce n'est pas temporaire, c'est permanent ! C'est tous les mois que nous avons besoin d'être sûrs d'avoir un salaire. Alors oui il faut imposer partout l’embauche des intérimaires qui le souhaitent en CDI partout, que nous ayons tous les mêmes droits et les même conditions de travail !

17/9/984)     (11.. signes)

307 - Prud’hommes en baisse, une aubaine pour les

patrons

Pénicaud, ministre du travail et ex-DRH de Danone, a de quoi se frotter les mains. Le nombre de plaintes aux prud'hommes a chuté de 15 % en moins d’un an et même de 50 % en Ile de France, suite à la mise en place du barème obligatoire qui limite par avance les sanctions contre les employeurs condamnés.

Le ministère du travail s’est félicité de ces chiffres, comme si les patrons s’étaient mis à respecter davantage les droits des salariés… Quel cynisme !

La seule chose qui change, c’est que beaucoup de travailleurs abandonnent les procédures vu la multiplication des contraintes. Depuis la 1ère loi Macron de 2015 sous Hollande, elles sont tombées de 185 000 à 127 000 en 2017 !

Encore un beau cadeau du gouvernement pour les patrons.

17/9/984)     (785 signes)

306 - Chômage des annonces bidons pour criminaliser

D’après une enquête de la CGT publiée par Médiapart, sur plus de 1 700 offres d’emplois sur Nantes, Rennes, Marseille, Lyon ou Montreuil, plus de la moitié des offres sont fausses, mensongères, 10% sont même illégales ! Une annonce sur deux ne correspond pas à ce qui est promis et ne permet pas de trouver un emploi.

Cela montre bien ce que valent les leçons de morale permanentes sur ces pauvres patrons qui ne trouvent pas d’employés et sur ces chômeurs qu’il faudrait fliquer et menacer de radiation pour les pousser à travailler. En réalité, le gouvernement s’appuie sur des annonces bidons pour culpabiliser les chômeurs.

Mais ce sont bien les chômeurs qui sont les vraies victimes de  ses politiques antisociales

Depuis 1981, le nombre de chômeurs est passé de 500 000 à plus de 3,5 millions aujourd’hui, avec le cortège des travailleurs pauvres, plus de 8 millions de salariés précaires, à temps partiels qui ne peuvent vivre dignement de leur travail.

Plus que jamais, l’interdiction des licenciements et le partage du travail entre tous est la seule réponse face au chômage.

11/9/984)     (1127 signes)

305 - Les firmes automobiles encore accusées de tricher !
De nouvelles réglementations visant la pollution automobile s'appliquent en Europe depuis le 1er septembre. Volskwagen reconnaît que la moitié de ses voitures  ne respectent pas les nouvelles normes.

Et les autres marques ? Après les scandales, les dépenses pour amendes et indemnisation en milliards d'euros, les enquêtes judiciaires, la mise prison de patrons, les firmes automobiles  n’en ont pas fini avec la triche.
D’après l’association Transport et Environnement,  qui avait révélé les truquages passés, les firmes automobiles européennes rusent encore avec les normes et les tests.  Des arnaques en cours sont détaillées.

Les salariés de l’automobile ont déjà payé en terme de suppressions d’emploi les conséquences des errements et des truquages des patrons et des dirigeants. Avec les émissions de CO2, c’est le réchauffement climatique qui est en cause. Et les firmes automobiles continuent
leurs embrouilles pour afficher des profits inégalés.

Assez de ces combines et de ces secrets !

4/9/984)     (1049 signes)

304 - Avec la reraite à 62 ans, le coût des arrêts maladie s’envole.

Le coût des arrêts maladie, arrêts de travail et congés maternité  ne cesse d'augmenter : 13% en quatre ans. Les indemnités journalières ont augmenté de 4,6 % sur douze mois en juin 2018, à 10,4 milliards d'euros,

Evidemment, en 2010, Sarkozy avait réussi à repousser l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans et l’attribution systématique de la pension à taux plein de 65 à 67 ans.

Mais travailler plus longtemps, donc plus vieux, a bien sûr des conséquences sur notre santé. D’après un rapport de la Caisse d’Assurance Maladie, les arrêts des plus de 60 ans durent en moyenne 76 jours, contre 33 pour la moyenne des travailleurs, tous âges confondus. Il apparaît aussi que les seniors en fin de carrière sont plus touchés par les maladies et infections de longue durée et coûtent plus cher à l’Assurance Maladie.

Et on nous reparlera de difficultés de la Sécu … ce ne sont pas les premiers de cordée de Macron qui en font les frais.

4/9/984)     (1003 signes)

303 - Les retraites bloquées en 2019 et 2020

C'est la décision du gouvernement de ne les augmenter que de 0,3 % chaque année. Les retraites sont bloquées depuis trois ans. Merci Hollande et Macron son ministre de l'économie de l'époque.

Le nouveau c'est qu'on connaît maintenant une hausse sensible des prix à la consommation, comme l'augmentation du prix des carburants, des loyers, des transports ...

C'est confirmé par l'INSEE qui a mesuré une augmentation des prix de 2,3 % sur les douze derniers mois de l'année. Le plus probable est que les prix continueront d'augmenter, avec nos retraites ... bloquées. Il  s'agit d'une baisse des retraites comparée à la hausse des prix, ce qui compte vraiment, et tout le contraire des engagements électoraux.

Du jamais vu à ce niveau depuis au moins 20 ans. Sont bloquées les petites retraites, pas les rentes indexées sur le cours de la bourse. Macron ne sait que prendre dans la poche des plus pauvres, les plus nombreux.

Passer de la colère au tous ensemble, salariés et anciens !

3/9/984)     (1019 signes)

302 - L’extrême droite européenne et l’hypocrisie de Macron

Mardi dernier, Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur italien et chef de la Ligue (extrême droite) et le premier ministre hongrois Viktor Orban ont lancé en fanfare un front anti-migrants. Macron a sauté sur l’occasion pour endosser l’armure de défenseur des droits humains. Pourtant, a-t-il daigné autoriser l’Aquarius à accoster ? S’est-il illustré par un accueil digne des réfugiés ces dernières années ? Lui, le président d’un pays riche qui n’a accueilli qu’un nombre ridicule de réfugiés en Europe, moins de 20 000 sur 65 millions d’habitants ? Non, il porte aussi la responsabilité de la tragédie qui se déroule en Méditerranée.

De leur côté, les démagogues d’extrême-droite visent tout autant que les autres à enrichir les riches, en exploitant les divisions sur lesquelles il prospère : le racisme et le chauvinisme. Un discours qui décuple le climat de haine et les agressions contre les étrangers.

Si notre situation ne cesse de s’aggraver, ce n’est pas du fait des migrants, mais du fait de la course au profit. Pour la défense de nos conditions de vie, travailleurs de toutes origines, soyons solidaires !

3/9/984)     (1171 signes)

301 - Évaluer pour mieux trier

Macron vantait la nouvelle plateforme Parcoursup mais le résultat est pire que l’an dernier : 15 % des quelques 800 000 nouveaux bacheliers sont toujours sans formation ou dans l’incertitude ! Sans parler de tous ceux qui n’ont eu comme affectation que celle dont ils voulaient le moins.

Et le tri social des élèves va encore s’accentuer avec davantage d’évaluations à l’école puis en 6e et en Seconde. L’objectif ? Accélérer le tri entre les enfants de parents aisés, destinés à une formation longue et les autres, orientés au plus vite vers des filières courtes ou directement jetés sur le marché du travail. C’est contre cette sélection sociale que les jeunes se sont mobilisés au printemps. Et ils auraient tout intérêt à remettre ça à la rentrée !

3/9/2018)     (776 signes)

300 –

Le chiffre : 497,4 milliards !

C’est le montant, en dollars, des dividendes versés aux actionnaires au 3e trimestre de cette année. Soit, une hausse de 12,9% par rapport à la même période de l’année dernière. En France, ils ont même bondi de 23,6%, à 50,9 milliards de dollars. Apparemment l’ambition de la politique menée par E. Macron et son gouvernement de « redonner confiance aux entreprises » est payante … pour les actionnaires. Comparez avec vos payes !

3/9/2018)     (461 signes)

299 - Des millions pour Ronaldo, chômage pour les ouvriers : appel à la grève a Fiat

 

Le point commun entre Fiat, le club de foot La Juventus de Turin et Ronaldo : ils ont le même propriétaire la famille Agnelli. Pour se payer cette star, elle a craqué 112 millions d’euros plus un salaire de 30 millions par an pendant quatre saisons.

Un syndicat italien de l’usine dénonce "alors que les ouvriers de Fiat continuent à faire des sacrifices énormes, il est inacceptable  de voir l’entreprise dépenser plus d'’une centaine de millions d’euros pour un seul joueur ". Ce syndicat, de l’Union des Syndicats de Base (USB)  appelle à la grève dans l’usine de Melfi dans le Sud de l'Italie entre dimanche soir 15 juillet et mardi  17 juillet au matin. Contre ce pognon dépensé et pour les droits des travailleurs !

Scandaleux :  depuis le 1er juillet, plus de 6 000 travailleurs de Fiat sont en chômage technique dans plusieurs  usines en Italie avec des baisses de salaire.   Les comités de base (COBAS) ont aussi appelé  à une grève de 24 heures vendredi pas seulement à l'usine de Melfi mais aussi à Mirafiori et Pomigliano d'Arco.

A l’heure du fric foot roi, un exemple de dignité des ouvriers de Fiat en Italie. Respect !

13/7/2018)     (1209 signes)

 

  1. - PSA chez Opel : menteur et vautour !

PSA a racheté Opel il y a un an. Sa promesse de conserver les emplois n’engageait que ceux qui y croyaient. Depuis annonces et menaces se succèdent.
La plus récente : la divulgations des plans de PSA visant à démanteler le centre de recherches et développement d’Opel.

Près de 4 000 des 8 000 salariés sont concernés. Il est proposé au repreneur éventuel quatre secteurs d’activité : les ingénieries véhicule, et de propulsion, l’outillage et le centre de test : le cœur de l’activité d’un centre de recherches automobiles.

Les syndicats allemands dénoncent les mensonges de PSA : " Il y a seulement quelques semaines, nous avons conclu un accord où la direction a déclaré n’avoir aucune intention de vendre une quelconque partie d’Opel. Et maintenant on apprend qu’ils auraient négocié dans notre dos ". PSA a donc racheté Opel pour rafler le plus profitable et revendre le reste.

Solidarité entre travailleurs contre ces vautours capitalistes !

9/7/2018)     (981 signes)

297 - Le RN (ex-FN) aurait un système d'emplois fictifs pour rémunérer des permanents en France,

Le Pen prise la main dans le pot de confiture

Le Tribunal de l’Union Européenne a confirmé que Marine Le Pen devait bien rembourser près de 300 000 euros réclamés par le Parlement européen, en raison de l’emploi douteux d’une assistante parlementaire quand elle était eurodéputée. Son parti est plus largement soupçonné d'avoir mis en place un système d'emplois fictifs, servant à rémunérer avec les fonds alloués par Bruxelles des permanents du FN (à présent RN) en France.

Le Parlement européen évalue désormais à près de sept millions d'euros son préjudice potentiel pour les salaires qui auraient été versés frauduleusement à des assistants d'eurodéputés FN (désormais RN) entre 2019 et 2017.

Alors, avec les « 2 millions gelés » actuellement par la justice française, elle s’en tire bien. Et c’est elle qui disait « Tous pourris ! »

9/7/2018)     (925 signes)

296 – « UN POGNON DINGUE » : LES CONGES FAMILIAUX

Suite aux campagnes de mobilisation en Europe, une directive européenne prévoit la rémunération du congé maladie pour le congé parental ou encore 5 jours de congés payés par an pour les aidants familiaux. L’Etat français bloque cette directive, sous prétexte que ces avancées coûteraient trop cher aux finances publiques. Et dans le même temps on dit faire de l’égalité Femmes/Hommes une « grande cause nationale ». Il y aurait comme une légère contradiction entre les discours et les actes…

27/6/2018)     (853 signes)

295 - UN « POGNON DINGUE » : LES PENSIONS DE REVERSION

Le projet « d’harmonisation » des retraites du gouvernement entrainerait la quasi-disparition des pensions de réversion (36 milliards d’euros en 2014). 4,4 millions de personnes (dont 90% de veuves) la perçoivent. Avec la suppression des régimes complémentaires de retraite AGIRC-ARRCO, les survivants des salariés du privé, seraient les plus touchés. Même après la mort, Macron veut nous faire les poches !

27/6/2018)     (455 signes)

294 - UN « POGNON DINGUE » : LES AIDES SOCIALES

Pour le ministre du budget, « Il y a trop d’aides sociales ». Pourtant la survie de millions de gens en dépend. Pour le premier ministre, « malgré le niveau très élevé des aides sociales, notre modèle social ne fonctionne pas bien ». C’est clair. Réduire de 80 milliards les déficits publics et continuer à verser des milliards aux riches et aux entreprises est impossible sans baisser les dépenses publiques : école, santé, collectivités locales… Il y a aussi des milliards à grignoter sur le dos des plus fragiles : prestations familiales, chômage, vieillesse, handicap... Et une seconde « journée de solidarité » ramènera plus de 2 milliards. L’urgence du moment, c’est de refuser le travail gratuit et les baisses d’aides sociales. Mais au-delà, c’est aux racines mêmes de l’exploitation capitaliste qu’il faut s’attaquer.

27/6/2018)     (868 signes)

293 - SOCIETE NUCLEAIRE = SOCIETE POLICIERE

Le 16 juin à Bar-le-Duc, une manifestation contre le projet CIGEO d’enfouissement des déchets les plus radioactifs (ils le resteront pendant 100 000 ans) a réuni 3000 personnes. Le 20 juin, l’Etat a lancé une vague de perquisitions, avec 8 gardes à vue jusqu’à 96 h, dont l’avocat des opposants. Les commissions rogatoires étant non nominatives, la police peut arrêter n'importe qui. S’appuyant sur des lois d’exception « antiterroristes », une police militarisée et une justice expéditive, un Etat de plus en plus totalitaire réprime toute forme de résistance. Ça suffit !

27/6/2018)     (612 signes)

292 - PARCOURSUP… DU COMBATTANT

ParcourSup, la plateforme d’accès aux études supérieures, vient de fermer 10 jours "pour que les candidats puissent se concentrer pleinement sur leurs révisions et leurs épreuves". Au 26 juin, 175 000 lycéen.ne.s étaient toujours sans affectation. Malgré les promesses de la ministre, 29 000 d'entre eux ont déjà reçu des « non » définitifs. Les jeunes des milieux ouvriers et populaires, la plupart issus des filières pro, sont victimes de cette sélection. La solution : donner plus de moyens afin de créer plus de places, pour que le bac ouvre l’accès aux études supérieures.

27/6/2018)     (604 signes)

291 - ENERGIE : PRIVATISATION NON, SERVICE PUBLIC OUI !

La loi Pacte du gouvernement vise à la privatisation totale de l’énergie. ENEDIS et GRDF, distributeurs d’électricité et de gaz, sont livrés aux requins de la finance. En imposant des gains de productivité de 2,5% à 3,5% par an, ENEDIS devient la pompe à fric pour les dividendes EDF : 2500 emplois supprimés, salaires gelés, 200 sites fermés. Même logique à GRDF. Les tarifs de distribution seront revus en 2019 ; les opérateurs privés espèrent ramasser «un pognon dingue» sur le dos des usagers, «clients» captifs. Contre l’anarchie capitaliste que Macron prétend imposer partout, les salariés d’ENEDIS et GRDF se battent (grèves les plus massives depuis 10 ans) pour un véritable service public de l’énergie. Leur lutte est aussi la nôtre.

27/6/2018)     (793 signes)

290 - LOI PACTE OU LOI PACTOLE ?

La loi Pacte précède aussi d’autres privatisations, dont Renault (l’Etat actionnaire cèderait les 15% du capital restant). Pour éponger la dette de la SNCF par les fonds publics et non par de futurs opérateurs privés. Socialisation des pertes et privatisation des profits : une logique capitaliste qu’il faudra vite inverser.

27/6/2018)     (353 signes)

289 - BOLLORE : IL Y A COMME DE L’ELECTRICITE DANS L’AIR

Résultat de la gestion calamiteuse du parc des voitures électriques à Paris, le contrat Autolib a été résilié le 25 juin. Marie Bolloré, PDG d’Autolib exige « un pognon dingue » (233 millions d’euros de compensation) à Paris et à 80 communes de banlieue. 254 emplois sont menacés, l’usine de batteries Bolloré aussi. Son père Vincent, n°1 du groupe Bolloré, qui a fait fortune dans des opérations douteuses avec des dictateurs africains, avait apporté publiquement son vote à Anne Hidalgo en échange du contrat Autolib. Son cousin Thierry Bolloré, n°2 de Renault, succèdera à Carlos Ghosn en 2022. Pour la voiture électrique ? L’industrie automobile ne doit pas rester aux mains des « dingues du pognon ». Oui à un pôle public automobile, géré par les salariés, pour les automobilistes que nous sommes.

27/6/2018)     (853 signes)

288 - Dassault : Omerta ou minute de silence ?

Donc, Serge Dassault, qui devait être jugé cette semaine en appel pour blanchiment et fraude fiscale, après une condamnation en 2017 à 5 ans d’inéligibilité et 2 millions d’euros d’amende, est décédé à l’âge de 93 ans.

Patron d’une presse sous son influence, admirateur des conditions de travail en Chine, fervent militant des lois Macron, opposé au mariage pour tous ...

Il était un digne représentant de sa classe : savant mélange d’arriération culturelle et du sentiment de supériorité et d’impunité que donnent le pouvoir et l’argent.

Enterrement en grande pompe où tout ce beau monde est fasciné, envieux, ému et subjugué devant l’immense fortune amassée par l’un des leurs. C’est-à-dire par l’exploitation du travail de dizaines de milliers de femmes et d’hommes. Contrat mirifique avec l’Etat, plan de licenciements, discrimination syndicale, développement de la précarité via la sous-traitance... rien de très innovant pour un héritier en ce bas monde.

Nous ne le pleurons pas

26/6/2018)     (1022 signes)

287 - APL : ENCORE MOINS POUR LES PLUS MODESTES

Début mai, dans un documentaire sur FR3, Macron avait osé brocarder « ceux qui pensent que le summum de la lutte, c’est les 50 euros d’APL ». Une telle broutille pour ce « Président des riches » que son gouvernement s’apprête à en remettre une couche en gelant les APL en 2018. Résultat : après la diminution de 5 euros en 2017, cette non revalorisation rabotera leur montant réel de près de 5 euros supplémentaires en 2018. Mais pour son Ministre de la Cohésion des Territoires – qui doit prendre les pauvres pour des imbéciles – « il ne s’agit pas d’une baisse (…) mais tout simplement d’une non augmentation » !

Pourtant, si ce Président s’est indigné du « pognon de dingue » que couteraient les aides sociales pour les plus modestes, il ne trouve toujours rien à redire aux 140 milliards d’euros d’aides publiques versées chaque année aux entreprises, alors que leur impact sur l’emploi est quasi nul.

C’est que pour lui, comme pour ses amis du MEDEF, le but du « pognon » est d’abord d’aller grossir les profits de ceux qui en ont déjà, en réduisant toujours la part de ceux qui n’en ont pas, et en leur retirant les droits dont ils disposent.

26/6/2018)     (1187 signes)

286 - Qui nous coûte un pognon dingue ?

Une étude de cabinets EY et Ricol Lasteyrie, indique que les profits du CAC 40 réalisés en 2017 atteignent  94 milliards d’euros, soit une hausse de 22 % par rapport à 2016 !

Cette hausse s’explique par les profits des groupes Sanofi, Safran, ArcelorMittal, LVMH, Airbus, et Engie notamment, des groupes dont les travailleurs n’ont pas vu leurs salaires augmenter dans les mêmes proportions, loin s’en faut. C’est donc aux travailleurs que ces profits sont extorqués pour gaver les actionnaires. Et dans le même temps les investissements ont baissé de 15,1 %, mais les dividendes versés aux actionnaires augmenté de plus de 20%.

Aucun risque que le gouvernement ne remette en cause ces profits faramineux. Pour lui, il n’y en a jamais assez pour les riches. Et ça ne changera pas tant qu’on n’ira pas nous-même récupérer notre dû.

26/6/2018)     (861 signes)

285 - EN FINIR AVEC LA FATALITÉ DU CHÔMAGE ET DES LICENCIEMENTS

Le 7 juin, Ford a annoncé son intention de fermer son usine de Blanquefort – qui emploie 900 travailleurs – malgré 7,6 milliards de dollars de bénéfices en 2017. Mais en 10 ans, ce sont près de 500 000 emplois qui ont ainsi disparu, dans le seul secteur de l’industrie.

Lors de ces plans de suppressions de postes ou de fermetures d’entreprises, moins de 50% des licenciés retrouvent un emploi dans les 2 ans. Et quand une usine ferme, le nombre d’emplois supprimés dans le bassin économique peut être multiplié par trois. Comme à Ford, ces plans touchent souvent des entreprises rentables, qui touchent des millions d’euros d’aides publiques, mais qui dégraissent leurs effectifs pour augmenter la productivité et accroître leurs marges !

Dans la fonction publique aussi, depuis 10 ans, les gouvernements successifs ont opéré des réductions importantes d’effectifs avec la règle du « non remplacement d’un fonctionnaire sur deux », par exemple. Le gouvernement Macron prévoit quant à lui 160 000 suppressions de postes dans le quinquennat.

Mais parce que nous ne sommes pas de vulgaires kleenex qu’on doit pouvoir virer en fonction des besoins du patronat, c’est bien un combat commun – public, privé – contre les licenciements et pour le partage du temps de travail tout de suite qui est à l’ordre du jour !

C’est justement parce qu’ils ont compris que la sauvegarde de leur travail passerait par la lutte commune avec les autres secteurs en luttes que les « Ford » appellent, ce samedi 30 juin, à une manifestation unitaire à Bordeaux, aux côtés d’autres entreprises menacées.

26/6/2018)     (1634 signes)

284 - Appel des Ford contre la fermeture de l’usine, contre les licenciements partout

Les travailleurs de Ford refusent catégoriquement la fermeture de leur usine de Bordeaux comme ils refusent les licenciements qui sévissent un peu partout. 

Ce qui se passe à l’usine Ford de Blanquefort est un scandale. C’est le scandale de ces multinationales qui détruisent l’emploi et le social sans même aucune justification économique et ouvertement au nom de la course aux profits et aux dividendes. 

La fermeture est injustifiable et inacceptable. Ford fait plusieurs milliards de dollars de profit, encaisse l’argent public et puis s’en va ailleurs, ferme, supprimant 900 emplois directs et 3000 emplois induits.

Même l’Etat comme les pouvoirs publics s’y résignent lamentablement, se disent impuissants et sans solution, après avoir donné des dizaines de millions d’euros de subventions.

Pour s’y opposer, ils organisent une grande manifestation unitaire ce samedi 30 à Bordeaux. Car cela ne concerne pas seulement les salariés Ford, c’est vraiment l’affaire de tout le monde, de l’ensemble de la population, de l’ensemble du mouvement social.

Ils ont tout notre soutien

26/6/2018)     (1153 signes)

283 - Chantage à l'emploi, un air connu

La direction de PSA a fini par obtenir l'accord d'IG Metal sur son plan de compétitivité concernant Opel. En « échange » d'un maintien des emplois jusqu'en 2023 (après en avoir déjà supprimé 3 700), les salariés d'Opel doivent s'asseoir sur les 4,3 % d'augmentation obtenus dans la branche de la métallurgie.

PSA est habitué à cette mise en concurrence des sites pour les obliger à accepter tous les chantages pour soi-disant conserver les emplois. Tout cela, on le sait, n'est que mensonge vu les 25 000 suppressions d'emplois ces 6 dernières années. La seule chose que cela rend pérenne, ce sont les profits des actionnaires.

22/6/2018)     (659 signes)

282 - Maroc : « Ne fais pas mal à ma poche »

C'est avec ce slogan qu'a lieu depuis le 20 avril un mouvement de boycott contre la vie chère lancé depuis les réseaux sociaux. Sont ciblés principalement les produits Danone, l'eau minérale Sidi Ali, propriété de l'ex-présidente du patronat et les stations-services Afriquia, appartenant au ministre de l'agriculture.

Dans un pays où 60 % de la population vit sous le seuil de pauvreté selon un rapport de l'ONU de 2016, ce mouvement permet à la colère de s'exprimer sans courir le risque d'être jeté en prison, comme lors des précédentes mobilisations dans le Rif.

Danone a pour le moment réagi en mettant fin aux contrats de 900 intérimaires et en diminuant les collectes de lait au détriment des éleveurs. Contre les privilégiés proches du gouvernement et les multinationales, même combat !

18/6/2018)     (817 signes)

281

Le chiffre : 815 millions

C’est le nombre de personnes touchées par la famine et la malnutrition dans le monde en 2017.Un chiffre en augmentation pour la première fois depuis longtemps, puisque 777 millions étaient touchées en 2016. Les cas de famine augmentent également, avec 124 millions de personnes touchées contre 80 millions l’année précédente. Comparé à l’augmentation des profits et des dividendes versés aux actionnaires … Tout à changer !

18/6/2018)     (448 signes)

280 - Belle victoire des personnels

à l’hôpital psychiatrique du Rouvray (Seine Maritime)

Face à un manque crucial de moyens qui rendait insupportable la situation pour les patients comme pour les personnels, il aura fallu deux mois et demi d’une lutte acharnée, y compris sous la forme extrême de la grève de la faim, pour venir à bout de l’intransigeance et du mépris affichée par l’autorité responsable, l’Agence Régionale de Santé. Et lui arracher la création de 30 « vrais nouveaux » postes et d’une unité pour adolescent.es.

Ce succès a été permis par des méthodes de lutte exemplaires, qui ont prouvé leur efficacité : unité sans faille de toutes les organisations syndicales, participation de tous et toutes, syndiqués ou non grâce au comité de grève et aux assemblées générales démocratiques quotidiennes. Les salarie.es, ont ainsi pu contrôler, de bout en bout, leur mouvement et les négociations, et susciter un vrai mouvement de solidarité dans la région.

Pour toutes les victimes de la politique du gouvernement, la lutte du Rouvray est un bel appel à relever la tête et à se battre avec détermination pour en finir avec ce pouvoir et sa politique au service du Capital.

13/6/2018)     (1176 signes)

279

Le chiffre : 1900

C’est le nombre de salarié(e)s de Carrefour, travaillant dans les ex-magasins Dia, dont l’emploi va être supprimé, selon les annonces du CCE du 4 juin, au nom du manque de « rentabilité ». Rappelons qu’au début de l’année, l’entreprise avait annoncé que ses actionnaires toucheraient en 2018, 356 millions d’euros de dividendes. Le cynisme à l’atat pur.

278 - En Corée, aux Usa, en France et ailleurs

Halte à la folie nucléaire

Il y a peu, Trump  présentait quasiment Kim Jong Un comme l’ennemi principal de l’humanité toute entière. En contrepartie, celui-ci menaçait les USA du feu nucléaire. Aujourd’hui on passe des invectives à une poignée de mains dont nul ne sait ce qu’il en sortira. Kim Jong Un souhaite voir allégé l’embargo dont souffre son pays. Trump exige de lui l’abandon de l’arme nucléaire. Comme si celle-ci était plus dangereuse dans les mains du dictateur coréen que dans les siennes propres. Il est d’ailleurs significatif qu’à propos d’armes nucléaires, les grandes puissances veuillent l’interdire aux autres ( Corée du Nord, Iran entre autres) pour s’en réserver l’exclusivité. Pourtant dès 1961, l’ONU décrétait que « tout Etat qui emploie des armes nucléaires … doit être considéré comme… commettant un crime contre l’humanité et la civilisation ». La seule conclusion logique devrait être de mettre hors la loi la possession de la bombe atomique et la menace d’y recourir – la fameuse logique de « dissuasion » - . Sur la terre entière.

11/6/2018)     (1101 signes)

277 bis - Ford Blanquefort, Halte à la casse !

Depuis des années Ford veut liquider son usine de Blanquefort. Vendu déjà  en 2009 à un groupe allemand, le site s’était vite retrouvé proche de la fermeture. La lutte exemplaire des salarié.es avait en 2011 imposé à Ford la reprise du site. Mais malgré les millions empochés en aides publiques, et après avoir joué avec les nerfs de ses salarié.es  depuis des années, le géant  américain vient d’annoncer la fermeture pour 2019. En jeu 900 emplois directs, et 3000 en indirect. Le ministre de l’économie dit « vivement regretter » cette décision de la multinationale. Des élus de tous bords vont se précipiter pour verser des larmes de crocodile sur le sort des salarié.es concerné.es. Mais pas question pour eux de remettre en cause le sacro-saint droit des actionnaires de briser la vie de milliers de gens dans des catastrophes sociales à répétition. Pour sauver leurs emplois, les salarié.es de Ford ne peuvent compter que sur leur détermination et une solidarité sans failles autour d’eux-elles. Le droit à l’emploi doit l’emporter sur le droit au profit des actionnaires.

11/6/2018)     (1113 signes)

277 - Ford Blanquefort, fermeture annoncée !

Ford vient d’annoncer une procédure de fermeture de l’usine de Blanquefort près de Bordeaux avec un plan social à la clé. Aujourd’hui 900 salariés y produisent des boites de vitesse. Pendant des années Ford a empoché subventions publiques et accumulé des bénéfices ici en France comme au plan mondial. Prendre l’oseille pour se tirer : voilà sa devise.

Le gouvernement avec en tête Macron et Lemaire sont eux aussi responsables. Depuis des mois il regrette les décisions de Ford mais laissent faire. Trump est bien capable d’interdire à toutes les firmes capitalistes du monde d’investir en Iran. Mais Macron, partisan avéré du « laisser faire » pour les patrons, est incapable d’empêcher la fermeture d’une usine.

Les ouvriers de Ford à Blanquefort, dont Philippe Poutou l’ancien candidat du NPA, ne se laisseront pas faire. Ils vont se rendre au siège de Ford Europe à Cologne. Il faut maintenant empêcher Ford de licencier par des action qui s’en prennent à toutes ses activités qui lui rapportent des profits.

(10/6/2018)     (1049 signes)

275 -Usés puis jetés

PSA vient d’annoncer la fermeture pour l’automne prochain du site de pièce de rechange d’Opel à Gonesse dans le Val d’Oise, pour transférer l’activité 400 km plus loin à PSA Vesoul. Le site d’Opel est bénéficiaire : qu’importe, ce n’est pas assez pour les dirigeants. PSA ne prévoit que des indemnités honteuses pour les 76 salariés d’Opel qui ont presque tous entre 20 ou 32 ans d’ancienneté, 51 ans de moyenne d’âge. Le chômage ou le lointain déménagement. Inacceptable ! Se gaver de pognon ne leur suffit pas, il faudra bien les arrêter, et en s’y mettant tous, on devrait bien y arriver !

(4/6/2018)     (607 signes)

274 - Vous avez dit « défenseurs du peuple » ?

La campagne présidentielle de 2017 a été l’occasion pour Marine Le Pen d’arroser ses amis, dont Frédéric Chatillon, celui qui célèbre l’anniversaire d’Hitler : ce sympathique personnage a reçu 500 000 €. Et dans le groupe « Europe des Nations et des Libertés » dont sont membres les députés européens du FN, on ne s’embête pas non plus, avec des dîners à plus de 400 € par tête ou, à Noël, 13 558 € pour 140 personnes. Drôles de moeurs pour ces « défenseurs du peuple » !

(4/6/2018)     (510 signes)

273 - Parcoursup … ercherie

Le 22 mai, les premiers résultats de Parcoursup ont été connus : seule la moitié des élèves avaient au moins une réponse positive. Depuis, plus de 70 % en ont une, mais souvent bien loin de leur préférence (il était impossible de classer ses voeux). On est néanmoins certain que beaucoup d’élèves resteront sur le carreau au final, car reste le problème du manque de places, faute d’un investissement massif pour accueillir les enfants du baby-boom des années 2000.

Et d’ores et déjà tout le monde a remarqué que les critères retenus par les filières ont nettement désavantagé les lycéens des banlieues populaires. Parcoursup sert surtout aggraver la ségrégation sociale. La colère contre cette sélection new-look a commencé à s’exprimer. Gageons qu’elle continuera à

monter au-delà même de l’été.

(4/6/2018)     (816 signes)

272 - Une nouvelle arnaque révélée pour la vente des pièces détachées

Les premiers visés sont les utilisateurs de voitures d’occasion, celles qui nécessitent le plus de réparations. On vient d’apprendre, révélé par Médiapart que de nombreux constructeurs mondiaux dont PSA et Renault ont considérablement augmenté le prix de leurs pièces détachées en utilisant les mêmes procédés

Cela concerne des milliers de pièces. Un exemple : l’écran de passage des roues des Dacia Logan et Sandero qui coûte seulement 3 €, a vu son prix bondir de 21 à 76 €… soit 25 fois plus cher que son prix de revient ! Des milliards d’euros empochés les dernières années !

Les secteur des pièces détachées est décidément  un filon en or pour les firmes automobiles et leurs actionnaires. . Vesoul est le centre mondial logistique pour les pièces détachées de PSA et c’est là qu’il veut en première application de la loi travail Macron, abroger les 35 heures Le pognon des actionnaires se gagne sur le dos des consommateurs et des salariés.

(3/6/2018)     (1008 signes)

271 - Travail gratuit chez Peugeot : merci Macron

Concurrence par ci, site en danger par là , c’est partout la même chanson: il y a des sacrifices « indispensables » pour, soi-disant, « sauver » l’emploi. Ce qui se trame à Vesoul chez Peugeot, c’est  la volonté de la direction de s’affranchir des 35h en faisant travailler les salarié.es du site 37h45 : soit une semaine de travail augmentée de 7,8%.

Mais les salaires, eux, n’augmenteraient que de 2,8%. Du travail non intégralement payé, voilà sur quoi Peugeot espère trouver un accord majoritaire avec les syndicats du site. Le groupe Peugeot a pourtant engrangé des résultats records en 2017.

Mais les ordonnances Macron permettent justement ce genre d’accord en l’absence de toute justification économique ou financière. Une aubaine dont Peugeot, aux avant-postes du patronat tout entier, essaie de profiter aujourd’hui.  Du travail gratuit, quoi de mieux pour dynamiser les profits ? Les salarié.es de nombreuses entreprises de l’automobile reconnaitrons bien là les méthodes que nos patrons s’apprêtent à utiliser … si on ne les en empêche pas !

(29/5/2018)     (1096 signes)

270 - ParcourSupercherie : le fiasco

Le 22 mai les résultats de Parcoursup, la plateforme d’accès aux études supérieures, sont tombés : 400 000 lycéen(e)s sans affectation, soit 50% des élèves inscrits sur la plateforme. Bien que la ministre ait promis que chaque lycéen(e)e serait admis dans un établissement, 29 000 d'entre eux, ont reçu des «non » à toutes leurs demandes, la plupart issus de filière pro ou de quartiers défavorisés.

Clairement ce sont les jeunes des milieux ouvriers et populaires qui sont victimes de cette sélection. Parmi ceux ayant eu une réponse positive, la grande majorité est sur liste d'attente. Il leur faut vérifier chaque jour leur place dans cette liste ainsi que les potentielles propositions qui leur seront faites. Cette attente entraîne colère, stress et découragement, ce qui risque d’accroitre le taux d'échec au bac et donnera un argument de plus à l’Etat pour la réforme du lycée.

La seule solution est de donner plus de moyens aux universités afin de créer plus de places, pour que le bac soit de nouveau le seul préalable à l'entrée en études supérieures.

(29/5/2018)     (1093 signes)

269 - Les aides sociales dans le collimateur

Un jour le ministre de l’économie s’en prend aux aides sociales. Puis celui du budget fait diversion : en fait ce sont les aides aux entreprises qui seraient visées. Cafouillage qui prêterait à rire s’il ne s’agissait pas de la simple « survie »,parfois, de millions de gens. Enfin c’est le premier ministre qui affirme que « malgré le niveau très élevé des aides sociales, notre modèle social ne fonctionne pas bien ».

C’est clair. Ils veulent à la fois réduire de 80 milliards les déficits publics et continuer d’allonger des milliards aux riches et aux entreprises. Impossible sans baisser les dépenses publiques: école, santé, collectivités locales… Et en matière d’aides sociales – prestations familiales, chômage, vieillesse, handicap et autres - il y a des milliards à grignoter sur le dos des plus fragiles.

Et comme si cela ne suffisait pas ils mettent à l’étude une seconde « journée de solidarité ». Gain espéré sur un an : 3 milliards. Travail gratuit et transfert du travail vers le capital. Au-delà de toutes ces mesures, c’est la logique même du système « capitaliste » qui est en cause.

(29/5/2018)     (1141 signes)

268 - NON À LA RÉPRESSION ANTI-SYNDICALE

Mercredi dernier, 23 mai, avait lieu le jugement de Farid Borsali, secrétaire de la CGT PSA Poissy, devant la cour d'appel de Versailles. PSA cherche à le faire condamner pour des actes imaginaires. Cette attaque est dirigée contre tous ceux qui refusent de se laisser écraser par PSA.

En soutien à Farid Borsali, 200 personnes se sont rassemblées devant le tribunal, dont des salariés de divers sites PSA et Renault, des postiers, des cheminots en grève mais aussi des responsables politiques et syndicaux, dont Philippe Martinez, Pierre Laurent, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud .... Le jugement a été reporté au 19 décembre prochain. Son comité de soutien a raison d'affirmer que « Quand un patron attaque des militants, c'est pour mieux attaquer l'ensemble des salariés ».

(25/5/2018)     (810 signes)

267 - 70 000 emplois menacés dans l’industrie automobile allemande

En Allemagne, l'industrie automobile est aussi touchée par les restructurations et les suppressions d'emploi.
Selon les estimations du syndicat IG Metall, d’ici à 2030, près d’un emploi sur 10 seraient menacés du fait de l'augmentation de la production des véhicules électriques, sur les 800 000 salariés, dont 320 000 travaillent dans le domaine des moteurs et boîtes,

Toujours selon l'IG Metall, des formations de recyclage pour les salariés travaillant habituellement sur des moteurs à combustion seront également nécessaires, pour s’adapter au travail sur les moteurs électriques, mais  appelle aussi à la mise en place d’une production de batteries par les constructeurs allemands, pour maintenir le niveau d’emploi, mais aussi pour mieux concurrencer les fournisseurs asiatiques.

Si l’IG Metall alerte bien sur les menaces réelles qui pèsent sur l'emploi mais ses solutions ne visent qu'à proposer au patronat des adaptations respectant les exigences de la concurrence et du profit maximum.

Si des voitures peuvent être produites avec moins de travail, alors exiger la réduction massive du temps de travail, sans perte de salaire, est encore plus justifié, pour véritablement s’opposer aux plans patronaux.

(25/5/2018)     (1272 signes)

266 - LES VRAIS BLOCAGES NE SONT PAS CEUX QU’ON DIT

Le gouvernement se déchaîne contre les «blocages». Blocages à la SNCF par les cheminots en grève contre le projet de loi qui bloquera pour le coup l’accès aux usagers sur un tiers du réseau ferroviaire. Blocages des facs par les étudiants en lutte justement contre le blocage de l’accès à l’université par la loi ORE. Dans le même temps, les « forces de l’ordre » bloquent régulièrement le parcours des manifestations, voire des zones entières au prix de centaines de blessés, comme à Notre Dame des Landes ou Bure, future poubelle nucléaire bloquée pour 100 000 ans. Et, au mépris de la liberté de circulation, le blocage des frontières aux réfugiés qui fuient la guerre, c’est aussi le gouvernement. Quant au blocage des salaires, on connait aussi … La classe dominante organise ses blocages, légitimés par la propagande des médias qu’elle contrôle.

(25/5/2018)     (897 signes)

265 - POUR LES CAPITALISTES, C’EST LE PARADIS

SUR TERRE

Selon l’ONG Oxfam, les dividendes distribués aux actionnaires des groupes du CAC 40 représentent 67 % des bénéfices. Deux fois plus qu’;il y a 15 ans.

Oxfam a calculé que sur 100 euros de profits, ces groupes en consacrent 67,4 aux actionnaires, 27,3 aux investissements ... et 5,3 aux salariés !

On nous dit que le capitalisme, il n’y a que ça de vrai. Pour les actionnaires, c’est sûr. Mais pas pour les travailleurs qui produisent tout. Et plus vite nous nous débarrasserons de ce système injuste, mieux ce sera.

(25/5/2018)     (561 signes)

264 - PÉPY ABOIE MAIS LES TRAINS NE PASSENT PAS !

Face à la mobilisation massive des cheminots contre le projet de réforme, Guillaume Pépy a fait de la propagande auprès des médias pour indiquer que la grève est sur son déclin sans réel impact sur la circulation des trains… Propagande pour décourager les grévistes, mais loin de la réalité puisque le 14 mai, le nombre de cheminots en grève est revenu aux chiffres du début du mouvement.

C’est un démenti cinglant d’autant qu’une note de travail entre la SNCF et le gouvernement prouve que la privatisation est bien en projet. Tout ce beau monde ment sans vergogne ! Depuis plus d’un mois et demi, la très grande majorité des cheminots s’est exprimée plus d’une fois par la grève, les manifestations, en assemblée générale et dernièrement à 95% par consultation : ils souhaitent le retrait sans négociation ni amendement de cette attaque.

(25/5/2018)     (880 signes)

263

Le chiffre : 13,9%

C’est l’augmentation des rémunérations des patrons du CAC 40 en 2017. Ils ont touché en moyenne chacun 5,07 millions d’euros. Ce n’est vraiment pas la crise pour tout le monde !

262 - ISRAËL-GAZA : UNE VOLONTÉ DE TUER

Llundi dernier, alors que certains célébraient le transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, les PalestinienEs de Gaza ont manifesté, par dizaines de milliers, à proximité de la «frontière» avec Israël.

L’armée israélienne a une fois de plus ouvert le feu à balles réelles sur les manifestants, hommes et femmes. En une journée, lundi, ce sont pas moins de 58 personnes qui ont été tuées et plus de 1350 blessés pour la plupart par les balles de l’armée israélienne.

Ce bain de sang confirme que l’État d’Israël ne tolère aucune remise en question de sa politique de colonisation des territoires palestiniens et que les PalestinienEs qui osent lutter pour leurs droits dans leur propre pays peuvent à tout moment être tuéEs de sang-froid par l’armée i israélienne. L’impunité doit cesser. Participez aux actions de soutien et à la campagne BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanctions).

(25/5/2018)     (924 signes)

261 - RENAULT : EXPLOITATION SANS FRONTIÈRES

Marc Nassif, directeur de Renault Maroc, se félicite des résultats de l’usine de Tanger : 370 000 véhicules produits en 2017, soit 10 % de la production mondiale du groupe. Et au moindre coût : les 8100 ouvriers y gagnent trois fois moins que leurs collègues de Roumanie et dix fois moins qu’en France. La direction Renault compte sur le régime marocain particulièrement répressif pour dissuader les salariés de faire grève. Mais elle pourrait tomber sur un os, comme à Dacia Pitesti en 2015…

(25/5/2018)     (532 signes)

260 - PSA-OPEL : EXPLOITATION SANS FRONTIERES

Tavarès, patron de PSA-Opel, annonce un bénéfice de 2,3 milliards d'€ au 1er trimestre. La marge opérationnelle de PSA (7,1%) a augmenté d’un point : un record d’exploitation ! Or elle est inférieure pour Opel. Alors Tavarès accélère la restructuration d’Opel (3700 suppressions d’emplois). Ceux qui profitent du travail des salariés sont les rentiers de la famille Peugeot, les actionnaires et le PDG gavés de stock-options et de primes (un million pour Tavarès). Tout un monde à changer !

(25/5/2018)     (531 signes)

259 - RENAULT-PSA-OPEL : SOLIDARITE SANS FRONTIERES

Après le rachat d’Opel, Tavarès renie ses promesses (garantie de l’emploi et respect des accords collectifs) et fait un chantage pour ne pas appliquer l’accord signé en novembre 2017 qui prévoit 4,3% d’augmentation pour toute la métallurgie. « Le plan d’investissement prévu ne peut être mis en oeuvre du fait du blocage du syndicat IG Metall ». C’est le tollé en Allemagne ! Alors construisons la solidarité ! Pas de concurrence entre salariés, quel que soit le pays ou le constructeur ! Pas d’alignement vers le bas des conditions de travail et des salaires!

(25/5/2018)     (607 signes)

258 - PUBLIC-PRIVE : TOUS UNIS, ENSEMBLE POUR LUTTER !

A PSA-Vesoul, la direction veut remettre en cause les 35 h en augmentant le temps de travail effectif de 7h à 7h33 par jour soit 37h45 hebdo et supprimer 150 CDI par an. Près de cent salariés ont débrayé les 17, 18 et 22 mai, où ils ont manifesté avec les fonctionnaires. C’est une première application des ordonnances Macron, qui permettent de remettre en cause le temps de travail par un accord d’établissement. C’est un message envoyé à l’ensemble des salariés de toutes les entreprises.

(25/5/2018)     (539 signes)

257 - UN MANQUE DE MOYENS CRIMINEL

Le 29 décembre, une jeune femme est morte quelques heures après avoir appelé le SAMU. Depuis des années, les gouvernements organisent le sous-effectif avec des journées de 12 heures pour les opérateurs du SAMU, de 2 000 à 3 000 appels par jour, et une pression pour ne pas transférer tous les appels aux médecins régulateurs.

C’est l’austérité à l’hôpital le vrai responsable.

Pour éviter de nouveaux drames, il est urgent de répondre immédiatement aux revendications des personnels des SAMU en terme d’effectifs, d’auxiliaires et de médecins , de qualification, de formation et d’organisation, alors que des SAMU font grève depuis des mois sur ces questions.

(25/5/2018)     (685 signes)

256 - D’où vient la violence ?

Les médias ont fait grand bruit de la violence des black blocs le 1er mai à Paris. Mais la violence des policiers surexcités qui ont gazé, matraqué et interpellé au hasard, ils l’oublient. En témoignent pourtant les jugements des personnes interpellées : à l’une on reproche de porter un masque chirurgical, à l’autre de transporter du sérum physiologique (pour se protéger des lacrymos dont la police abuse). Le comble est le cas de cette jeune femme accusée d’avoir dans son sac une clé Allen (petite clé en L pour un vélo), qualifiée d’arme par destination. Les chefs d’accusation étaient tellement ridicules que les juges ont dû relaxer tout le monde.

Mais pendant que les médias et le ministre de l’Intérieur parlent de ces black blocs qui jouent aux Zorros et de quelques vitrines brisées, ils passent sous silence la vraie violence, la violence sociale : les usines fermées et la casse des emplois, les vies brisées par le chômage, les services publics dégradés, à commencer par les transports et les hôpitaux.

C’est contre elle qu’on manifestait le 1er mai et qu’ont lieu les grèves et manifestations qui continuent.

(8/5/2018)     (1147 signes)

255 - Air France : le PDG tombe en plein vol !

Vendredi 4 mai, les résultats du référendum organisé par la direction d’Air France sont tombés, et le PDG de la compagnie avec. Il n’avait qu’à pas faire le malin.

Car pour faire fi des grèves de ces dernières semaines en refusant l’augmentation de 6 % des salaires demandée par les grévistes, le patron d’Air France, Janaillac, avait cru faire un bon coup : il allait faire voter tout le personnel, y compris les cadres et les non-grévistes acharnés évidemment. Et pour faire bon poids, il s’était mis lui-même dans la balance : vous vous contentez des 2 % de rallonge que je vous propose ou je démissionne.

Raté ! Plus de 55 % des salariés ont voté contre, le PDG fanfaron a sauté de son siège sans parachute et la grève continue.

Ah, si tous les PDG voulaient tester leur popularité, on rigolerait un bon coup !

(8/5/2018)     (852 signes)

254 - Directive européenne sur les congés familiaux

Suite à la campagne menée par la Confédération Européenne des Syndicats, la commission européenne a rédigé un projet de directive sur les congés familiaux. Cette directive comporte des avancées importantes pour les travailleuses et travailleurs français(e)s et européen(ne)s, et notamment la rémunération au niveau du congé maladie du congé parental (contre 400€ par mois actuellement) ou encore le droit à 5 jours de congés payés par an pour les aidants familiaux.
Le problème ? La France bloque pour l’instant la directive, en expliquant que ces avancées coûteraient trop cher aux finances publiques. Quand dans le même temps on dit faire de l’égalité Femmes/Hommes une grande cause nationale, il y a une légère contradiction entre les discours et les actes …

(4/5/2018)     (806 signes)

253

Le chiffre : 2,86 millions d’euros

C’est le coût unitaire de chacun des missiles de croisière navals (MdCN)tirés par l’armée française llors de l’opération militaire menée conjointement en Syrie avec les Etats-Unis et la Grande Bretagne. Même si peu de missiles ont été tirés à cette occasion, on mesure à quel point les injonctions à se serrer la ceinture au motif qu’il n’y aurait « plus d’argent dans les caisses de l’état » n’ont plus cours lorsqu’il s’agit de faire la guerre.

(26/4/2018)     (480 signes)

252 - Maintenant, Macron craint la convergence des colères !

Il y a un mois, le 15 mars, Emmanuel Macron, déclarait ne pas « sentir la colère dans le pays ». Face à Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin, il a admis que le « pays est en colère ». Il devenait difficile pour lui de le nier. Pris à partie à Rouen par des infirmières se plaignant du manque de moyens, chahuté à Saint-Denis par des parents d’élèves, traqué même à Berd’huis, dans le Perche, par des opposants à sa politique...

Oui la colère est bel et bien là. Sans parler de celle qui s’exprime par la grève et les mobilisations, chez les cheminots et les étudiants. Et les sujets de mécontentement ne manquent face à ce président qui pour « remettre la France au travail » encourage la fraude fiscale (pardon, « l’optimisation fiscale ») des super-riches tout en multipliant les attaques contre les classes populaires.

(24/4/2018)     (867 signes)

251 - Les bonnes affaires de PSA

Le chiffre d'affaires de PSA pour le 1er trimestre de 2018 est en hausse de 42,1 % et atteint 18,2 milliards d'euros avec Opel et Vauxhall. Le bénéfice réalisé pendant ce premier trimestre est de 2,3 milliards d’euros !
Et les ventes mondiales de PSA élargi à Opel ont, dans le même temps, augmenté de 15 %. La forte croissance du chiffre d’affaire, c’est à dire des recettes rentrées dans les caisses de PSA, est principalement le résultat du rachat d’Opel et de la rentabilité financière des ventes, chaque voiture étant vendue plus chère que l’année dernière.

Ce qui compte pour un patron capitaliste, c’est le profit obtenu par le travail des salariés. La marge opérationnelle des marques Peugeot et Citroën a augmenté d’un point pour atteindre 7,1%. c’est un record pour PSA, un record d’exploitation !

Mais la marge opérationnelle gagnée chez Opel est inférieure : c’est pourquoi Tavarès accélère son plan de restructuration, à coup de milliers de suppressions d’emplois, chez Opel. Dans toutes les usines et établissements de PSA en Europe qui fabriquent des voitures sous les marques  Peugeot, Citroën, DS ou Opel, le travail des  salariés  est l'origine des résultats financiers annoncés par PSA … Et ceux qui en profitent sont les rentiers de la famille Peugeot, les actionnaires et les patrons gavés de primes et de stock-options ... Tout un monde à changer !

(25/4/2018)     (1394 signes)

250 - En Allemagne, le chantage de PSA ne passe pas

Après le rachat d’Opel, Tavares n’aura attendu que quelques mois pour renier ses promesses de garantir l’emploi dans les usines allemandes d’Opel et d’y appliquer les accords collectifs déjà négociés. Comme s’il devait justifier le plus vite possible le million d’euros qu’il a reçu comme prime pour avoir mené ce rachat : il menace de supprimer 3 700 emplois

Un chantage de PSA : Investissements dans l’usine contre non application des augmentations de salaires de 4,3 % prévues par l’accord signé en novembre 2017 pour toute la métallurgie. Et PSA d’affirmer « Le plan d’investissement prévu ne peut être mis en oeuvre du fait du blocage du syndicat IG Metall  », Cela créé un tollé en Allemagne !

Alors que les salariés allemands s’opposent aux suppressions d’emploi chez PSA – Opel, la solidarité entre usines des différents pays est une tâche urgente. Pas de concurrence entre usines ! Pas d’alignement sur le bas de nos conditions de travail et de nos salaires !

(23/4/2018)     (1011 signes)

249 - EXPLOITATION… SANS FRONTIÈRES

Marc Nassif, le directeur de Renault Maroc se félicite dans la presse des performances de l’usine de Tanger : avec 370 000 véhicules produits en 2017, Tanger représente 10 % de la production mondiale du groupe. Et à moindre coût : les 8 100 travailleurs du site gagnent trois fois moins que leurs collègues de Roumanie et dix fois moins qu’en France.

La direction de Renault compte sur le régime marocain particulièrement oppressif pour les libertés démocratiques et les droits des travailleurs pour dissuader les salariés de faire grève. Mais gare à elle : elle pourrait tomber sur un os, comme à Dacia Pitesti en 2015.

(17/4/2018)     (648 signes)

248 - MACRON CHOISIT L’AFFRONTEMENT TOUS ZAD-ZIMUTS

Infliger des défaites à tous les mouvements de résistance sociale, c’est la priorité de Macron. A la ZAD de Notre Dame des Landes, la convergence des mobilisations a permis de gagner contre l’aéroport et son monde capitaliste, productiviste, fait de concurrence et de sélection, de marchandisation et de béton. C’est ce monde arrogant qui impose en force la privatisation de la SNCF, de l’université, des services publics, avec la casse de la protection sociale et des libertés publiques. Défendre la ZAD face à l’intervention militaire est l’affaire de toutes celles et ceux qui refusent ce vieux monde, le monde selon Macron.

(16/4/2018)     (673 signes)

247 - PALESTINE : HALTE AU MASSACRE !

Depuis plusieurs jours, des dizaines de milliers de Palestinien.nes manifestent pour le droit au retour de ceux et celles qui ont été expulsé.es ou ont dû fuir en 1948 les massacres à la proclamation de l’Etat d’Israël. A Gaza, les manifestant.es ont été pris pour cible par l’armée israélienne: plus de 30 mort.es, des milliers de blessé.es. L’État d’Israël ne tolère aucune remise en cause de sa politique de mainmise coloniale sur toute une partie des terres palestiniennes : ceux et celles qui osent lutter pour leurs droits peuvent à tout moment être tués par une armée coutumière des crimes de guerre. Avec la complicité passive des grandes puissances. Comme la France, elles se contentent d’appeler les autorités israéliennes à «faire preuve de retenue». Compter sur l’ONU pour faire cesser les exactions de l’Etat d’Israël n’aboutira pas plus demain qu’hier. Seule la solidarité internationale peut arriver à terme à faire cesser l’impunité dont il jouit depuis trop longtemps.

(16/4/2018)     (1017 signes)

246 - La face cachée du patron le mieux payé de France.

Sous ce titre, France Inter a diffusé samedi 7 avril, dans son émission Secrets d'info, un portrait du PDG de Renault. Il y est démontré comment l'annonce d'une baisse de 30 % de la rémunération de Ghosn n'est qu'un mensonge de communication. Le montant des stock options qui s'additionnent au fil des ans, plus le cumul de ses emplois à temps partiel chez Renault, Nissan et Mitsibshi : c’est bien  15 millions d'euros par an qui arrivent dans les poches personnelles de Ghosn.

L'émission fait aussi un retour sur la fameuse affaire des faux espions des véhicules électriques. Et on y apprend que Ghosn est soupçonné d'avoir  fait aussi espionner deux représentants de l'Etat au conseil d'administration de Renault...qui  ne démentent pas ! Quand on prétend être le maître du monde automobile....on se croit tout permis.

Il n’empêche que sa fortune personnelle provient du travail de milliers de salariés partout dans le monde et entre autres d’ici en France. 

(16/4/2018)     (1015 signes)

245 - CHACUN EST LE « PRIVILEGIE » DE QUELQU’UN D’AUTRE

Des «experts» dénoncent à longueur de médias les «privilèges» des cheminots. Comme si la garantie de l’emploi n’était pas ce à quoi aspirent des millions de gens condamnés au chômage et à la précarité. A ce compte-là, tout le monde est le «privilégié» de quelqu’un d’autre : le salarié du public par rapport à celui du privé, celui qui a un CDI par rapport à celui qui alterne chômage et intérim, le salarié d’une grande entreprise par rapport à celui d’une petite boite, le chômeur indemnisé par rapport à ceux qui ne touchent plus rien, la personne qui a un logement par rapport aux SDF … Monter les catégories sociales les unes contre les autres pour faire oublier qui sont les vrais privilégiés est une vieille tactique des classes dominantes. Ne leur laissons pas, en plus, le «privilège» de nous raconter n’importe quoi.

(16/4/2018)     (876 signes)

244 - Syrie : les occidentaux bombardent

Pour soulager honteusement leur conscience

Depuis sept ans Assad s’acharne à écraser tout un peuple sous le regard d’une communauté internationale plus préoccupée par la « menace djihadiste » que par le sort du peuple syrien. En 2014, dans cette logique, la coalition arabo-occidentale fait de la lutte contre Daesh son objectif principal, laissant le champ libre au dictateur. Malgré cela Assad n’a pu regagner du terrain que grâce à la Russie et l’Iran. Après l’horreur d’Alep fin 2016, c’est l’utilisation d’armes chimiques dans la Ghouta qui soulève aujourd’hui une indignation légitime. Mais au-delà d’un avertissement à Assad et d’un signe envoyé à l’opinion,  à quoi servent les frappes ciblées de Trump, T.May et Macron ? Sûrement autant à rappeler  à Poutine et à l’Iran qu’il faudra compter sur eux pour une solution « politique » en Syrie qui préserve aussi leurs intérêts.  A l’opposé d’une  solidarité ouvrière et populaire avec les aspirations sociales et démocratiques à l’origine du soulèvement de 2011 qui exigerait au contraire l’arrêt de toutes les interventions étrangères en Syrie et le départ de Assad comme préalable à toute solution politique à venir.

(16/4/2018)     (1208 signes)

243 - De « l’argent magique »

Il y en a, mais pour les plus riches

Jeudi dernier, à l’occasion de la venue de Macron à Rouen, un énorme déploiement policier a maintenu à distance le millier de manifestants venus à leur façon l’accueillir.A l’hôpital Charles Nicolle de Rouen, une aide soignante militante a néanmoins pu se faire la porte parole de ses collègues sur les conditions d’accueil des patients et de travail des soignant.es.Un brin agacé, Macron lui répond qu’il n’y a pas « d’argent magique ». Quel cynisme ! C’est quand même bien lui et son gouvernement qui ont fait voter par le Parlement un budget 2018 qui allège l’impôt des riches et des actionnaires. Autant de ressources en moins pour les services publics. C’est encore lui dernièrement qui a empêché avec sa majorité au Parlement que soit levé le « verrou de Bercy », une règle qui veut que seul le ministère des Finances peut décider de poursuite pénale encas de fraude fiscale : comme s’il n’y avait pas là des milliards en jeu. Pas besoin de baguette magique pour récupérer ces milliards là.

(16/4/2018)     (1055 signes)

242 - Étudiants, cheminots : même Macron, même combat !

Depuis des semaines, les étudiants et les lycéens se battent contre la mise en place de la sélection à l’université. Mais le lancement de la grève à la SNCF a gonflé le moral des jeunes et fait grossir la mobilisation. Ce sont maintenant une quinzaine d’universités qui sont

bloquées pour résister au « Plan étudiant » qui va créer un véritable tri social en empêchant les jeunes les moins

favorisés d’aller dans la filière de leur choix après le bac. Le mouvement des étudiants ne s’arrête pas à l’éducation : c’est toute la politique du gouvernement qu’ils contestent aux côtés des cheminots et des autres salariés… comme en Mai 68 !

(12/4/2018)     (682 signes)

241 - CAC40 : 93 milliards de bénéfices

Les 40 plus grosses entreprises cotées à la bourse de Paris ont réalisé 93 milliards d’euros de bénéfices en 2017. C’est presque un record. Cumulés sur dix ans, les profits de ces grosses entreprises atteignent des niveaux gigantesques.

Tout ce fric est redistribué à quelques milliers d’actionnaires, de véritables parasites sociaux qui s’enrichissent sur le dos des autres. Ce système a un nom : le capitalisme. Son conseil d’administration est actuellement présidé par un certain Macron.

(11/4/2018)     (522 signes)

240 - Carrefour, une grève qui a supermarché

Samedi 31 mars, près de 20 000 salariés de Carrefour sur 115 000 se sont mis en grève partout en France. 300 magasins ont connu des barrages filtrants ou des fermetures. Sur fond de menace de 2 400 suppressions

d’emplois, le montant de la prime d’intéressement a mis le feu aux poudres : 57 € au lieu de 610 l’année dernière, à comparer aux 350 millions versés en dividendes aux actionnaires.

Face à la colère, la direction a relevé la prime à 407 €, mais rien n’y a fait. Suite à cette grève, la direction annonce ajouter une prime de 150 €… mais en bons d’achat valables uniquement à Carrefour ! Manière de rester gagnant même en reculant devant la mobilisation collective ? Pas sûr que les salariés, appelés de nouveau à se mobiliser l’entendent de cette oreille.

(9/4/2018)     (803 signes)

239 - Le million de Tavares chez Peugeot

C’est pas un « privilège », çà ?

Au moment ou Opel vient d’annoncer un plan de départ volontaires de ses salariés allemands, on apprend que Carlos Tavares, le PDG de PSA va toucher une prime de un million d’€ comme bonus pour le rachat d’OPEL par PSA l’an dernier. Un million d’€ qui va s’ajouter au reste. Même si Tavares reste loin derrière Carlos Goshn, cela va quand même porter sa rémunération pour 2017 tous « avantages » compris, à 6,7 millions d’€ : de quoi payer pendant un an 350 salariés au Smic. Dans tous les grands groupes industriels et financiers c’est la même chose : les capitalistes actionnaires sont prêts à payer des fortunes à des PDG dont le boulot est de supprimer des emplois et de bloquer les salaires. Du moment que les dividendes coulent à flots. Le profit avant tout, c’est la logique même du capitalisme. En finir avec cette logique là est autant d’actualité aujourd’hui que pendant les grandes grèves de 1936 ou 1968.

(4/4/2018)     (982 signes)

238 - Palestine : halte au massacre !

Vendredi dernier des dizaines de milliers de Palestinien.nes manifestaient pour le droit au retour pour ceux et celles qui ont été expulsé.es ou ont dû fuir en 1948 devant les forces armées israéliennes qui venaient de proclamer l’Etat d’Israël. A Gaza surtout, les manifestant.es ont été pris pour cible par l’armée israélienne: au moins 15 mort.es et 1200 blessé.es. L’État d’Israël ne tolère aucune remise en question de sa politique de mainmise coloniale sur toute une partie des terres palestiniennes : ceux et celles qui osent lutter pour leurs droits peuvent à tout moment être tués de sang froid par une armée coutumière des crimes de guerre. Avec la complicité passive des grandes puissances. Au mieux, comme la France,  elles se contentent d’appeler les autorités israéliennes « à faire preuve de retenue ». Compter sur l’ONU pour faire cesser les exactions de l’Etat d’Israël n’aboutira pas plus demain qu’hier. Seule la solidarité internationale peut arriver à terme à faire cesser l’impunité dont il jouit depuis trop longtemps.

(4/4/2018)     (1072 signes)

237 - A la SNCF ou ailleurs

Chacun est le « privilégié » de quelqu’un d’autre

A l’heure de la grève à la SNCF, il est courant d’entendre dénoncer les « privilèges » des cheminots. . Comme si la garantie de l’emploi  n’était pas ce à quoi aspirent des millions de gens condamnés au chômage et à la précarité. Comme s’il fallait enterrer pour tout le monde l’aspiration à une retraite qui tienne compte des années de pénibilité au travail. A ce compte-là , tout le monde est le « privilégié » de quelqu’un d’autre : le salarié du public par rapport à celui du privé, celui qui a un CDI par rapport à celui qui alterne chômage et intérim,  , le salarié « Renault » par rapport à celui d’une petite boites de nettoyage, le chômeur indemnisé par rapport à ceux qui ne touchent rien, la personne qui a un logement par rapport aux SDF …Essayer de monter les catégories sociales les unes contre les autres en espérant qu’elles oublieront qui sont les vrais privilégiés dans cette société est une vieille tactique des classes sociales dominantes. Ne leur laissons pas le « privilège » de pouvoir nous intoxiquer.

(4/4/2018)     (1095 signes)

236 - NON  AU LICENCIEMENT DE GAÊL QUIRANTE !

Muriel Penicaud, la ministre du travail multimillionnaire (7,5 millions d’euros de patrimoine), qui a dirigé Business France, l’entreprise aux 671 infractions au Code du travail, a autorisé le licenciement de La Poste de notre camarade Gaël Quirante, militant à Sud PTT, licenciement que la Poste vient de s’empresser de lui notifier ce mardi.

Après 10 procédures de licenciement en 14 ans, à chaque fois retoquées par   l'Inspection   du   travail,   c'est finalement ce gouvernement « ni de droite ni de gauche » mais vraiment ami des riches et complice des licencieurs qui veut mettre un point final au combat que mènent les postiers du 92 contre les restructurations, la répression et pour l'application de leurs droits.

La Poste veut le licencier parce qu’il défend ses collègues et participe à la lutte contre les réorganisations du travail dans son entreprise, soutenu par de nombreuses organisations et personnalités qui refusent son licenciement. Ne les laissons pas faire

(3/4/2018)     (1018 signes)

235

Le chiffre : 1097

C’est, selon le SNUIpp-FSU, le nombre de fermetures de classes prévues dans les écoles situées en zone rurale, sur la base de données collectées dans 90 départements. Avec seulement 289 ouvertures, on parle donc d’une perte nette de 808 classes …La destruction du service public d’éducation se poursuit.

(3/4/2018)     (320 signes)

  1. - Tavares touche un million d'euros pour le rachat d'Opel

Carlos Tavares, le PDG de PSA, va toucher une prime de 1 million d’euros suite au rachat d’Opel par PSA l’année dernière. Encore une fois merci patron !

Cette prime porte la rémunération totale de Tavarès à 6,7 millions d’euros au titre de l’année 2017, contre 4,7 millions en 2016 et 5,2 millions en 2015. Et au même moment Opel vient d’annoncer un plan de départs « volontaires » de ses salariés allemands.
La rémunération annuelle de 6,7 millions d’euros de M. Tavares au titre de 2017 se décompose en une partie fixe de 1,3 million, une part variable de 2,4 millions, l’attribution d’actions « de performance » (130 000 actions valorisées à environ 2 millions d’euros), et la prime liée à Opel pour 1 million.

Tavarès n’égale pas encore la rémunération de son ancien patron et maître en la matière Carlos Ghosn le PDG de Renault Nissan Mutsibishi.  Ces patrons se passent partout les mêmes recettes : s’enrichir personnellement à coup de suppressions d’emploi et de blocage des salaires

(31/3/2018)     (1045 signes)

233 - « On est tous le cheminot de quelqu’un d’autre »

Pour tenter d’isoler les cheminots des autres salariés, le gouvernement et les médias les font passer pour des privilégiés. Mais en fait leur situation ressemble à celle que vivent nombre d’entre nous …

Un statut qui donne droit à quelques avantages que n’ont pas les autres salariés, ça ressemble bien à la logique de division entre les statutaires en CDI et les intérimaires. Une pénurie de moyens, pas assez d’embauches pour faire le boulot et des conditions de travail dégradées, on subit aussi ! Des salaires bloqués pendant que la boîte fait du profit, c’est pareil que partout.

La concurrence entre les salariés sert à cacher les vrais problèmes, qui sont les mêmes pour tous. Sous prétexte que certains ont ce que d’autres n’ont pas, ils veulent tous nous aligner sur les situations les plus précaires.

La division, c’est l’arme des patrons. Dans le public et dans le privé, tous les salariés ont les mêmes intérêts ! Les cheminots veulent en découdre contre les attaques qu’ils subissent et ont réussi leur mobilisation du 22 mars, à nous de les rejoindre dans la bagarre.

(27/3/2018)     (1115 signes)

232 - Leurs chiffres, nos morts

Les conditions de travail et de soins à l’hôpital sont dénoncées par les hospitaliers depuis des mois. Une situation dont les gouvernements successifs, à force de coupes budgétaires,  portent la responsabilité. Pourtant cette politique tue.

Les échos de patients morts aux Urgences, d’avoir trop

attendu, scandent l’actualité récente. Une fatalité ? Bien sûr que non. Selon une enquête de Samu-Urgences de France, le sous-effectif chronique, organisé par souci « d’économies », entraîne une augmentation de la mortalité de 30 % pour les patients les plus graves.

Quelles conséquences pour les hospitaliers ? Rien que sur ces deux derniers mois, cinq salariés des hôpitaux de Paris se sont donné la mort en dénonçant leurs conditions de travail. Les appels de médecins dans la presse se multiplient, mais surtout les coups de semonce des travailleurs se renforcent : des grèves gagnent parfois, comme à Bordeaux, qui permettent d’obtenir des postes, des moyens, le respect des plannings… bref, le strict minimum pour soigner. Un remède à généraliser, pour se défendre face à un gouvernement qui préfère donner, d’ici 2025, 300 milliards à l’armée… plutôt qu’à la santé.

(19/3/2018)     (1190 signes)

231 - NON  AU LICENCIEMENT DE GAÊL QUIRANTE !

Muriel Penicaud, la ministre du travail multimillionnaire (7,5 millions d’euros de patrimoine), qui a dirigé Business France, l’entreprise aux 671 infractions au Code du travail, a autorisé le licenciement de La Poste de notre camarade Gaël Quirante, militant à Sud PTT.

Après 10 procédures de licenciement en 14 ans, à chaque fois retoquées par   l'Inspection   du   travail,   c'est finalement ce gouvernement « ni de droite ni de gauche » mais vraiment à 100% ami des riches et complice des licencieurs qui veut mettre un point final au combat collectif que mènent Gaël et les postiers du 92 contre les restructurations, la répression, pour l'application de leurs droits et surtout que toutes nos luttes ne soient pas des grains de sable dans la mer mais s'agrègent et nous rendent plus forts contre la dictature patronale et l'État

La Poste veut le licencier parce qu’il défend ses collègues et participe à la lutte contre les réorganisations du travail dans son entreprise, soutenu par de nombreuses organisations et personnalités qui refusent son licenciement.

Signer la pétition sur https://lc.cx/PW9i

 

230 - Pas aux salariés de payer pour la fin du diesel

Toute la semaine dernière, l’usine Bosch de Rodez a été complètement bloquée par des débrayages tournants et des barrages aux portes  de l’usine empêchant entrée et sortie des pièces pour la fabrication. Les 1600 salariés de la  seule grande usine en France ne fabriquant que pour le diesel, et entre autres pour Renault, sont en effet  menacés.

Bosch est soupçonné d’avoir participé au dieselgate avec Volkswagen et Fiat Chrysler. Et c’est aux salariés que l’on demande d’en payer les conséquences au moins 300 suppressions d’emploi et le chômage partiel généralisé non compensé.

Les mouvements ont abouti à des premiers reculs : abandon du gel des salaires et des menaces  immédiates de suppressions d’emploi, et promesses d’investissements dans d’autres domaines que le diesel. Un répit ! C’est aux patrons qui ont décidé tout seuls de développer le diesel au moment où cela leur apportait des profits de proposer aujourd’hui de nouvelles activités pour notre emploi.

(26/3/2018)     (1016 signes)

229 - Le suspens est terminé

Le patron de LVMH, Bernard Arnault, entre dans le top 5 des hommes les plus fortunés au monde avec un patrimoine évalué de 58,6 milliards d’euros. L’expansion de LVMH s’inscrit dans un mouvement d’expansion du secteur des produits de luxe. L’explication est simple : l’augmentation des inégalités et l’accaparement de la croissance par les revenus les plus élevés.  Ces inégalités permettent aux industriels du luxe à la fois d’étendre leurs marchés et d’augmenter leurs prix. C’est un exemple de plus de l’absurdité de l’économie capitaliste ; incapable d’assurer à chacun des conditions de vie digne alors qu’une minorité nage dans l’opulence.

(20/3/2018)     (667 signes)

228 - Son dieselgate a coûté 16 milliards d'euros à Volkswagen

En 2017, Volkswagen a dépensé 16,1 milliard d’euros en réparations et dommages suite à ses fraudes sur le diesel. Preuve que Volkswagen connaissait bien l’étendue des dégâts de ses pratiques frauduleuses : elle a dans ses comptes prévu de dépenser jusqu’à  28,5 milliards à cause des fraudes à la consommation de diesel.

Cela n’entame même pas le matelas financier de Volkswagen qui s’élève à plus de 22 milliards d’euros, n’ayant baissé que de deux milliards d’euros malgré ce dieselgate. Avec tous ses profits, Volkswagen peut polluer et truquer en toute impunité. Et on sait maintenant que les autres firmes européennes ont  elles aussi menti sur la pollution des moteurs diesel.

Les profits accumulés par Volkswagen et les autres firmes automobiles proviennent exclusivement du travail des salariés. Patrons et chefs  peuvent craquer des milliards d’euros suite à leurs malversations et ils mégotent  sur la moindre augmentation de salaires. Savoir s’en souvenir !

(19/3/2018)     (1027 signes)

227 - SNCF : ne nous laissons pas abuser par la propagande gouvernementale

Les usagers de la SNCF ont bien des raisons d’être exaspérés. Mais qui peut croire que c’est la suppression du statut des futurs cheminots qui va régler les problèmes de retards, de pannes informatiques, de vétusté du matériel, ou de la dette  la SNCF ? Une dette qui vient d’abord des énormes dépenses liées au développement des lignes à grande vitesse imposées à la SNCF par les gouvernements successifs ; au détriment souvent des lignes pour les déplacements du quotidien : école, travail. En fait on est en droit de penser que les pouvoirs successifs et la direction de la SNCF ont sciemment laissé se dégrader la situation pour monter les usagers contre les cheminots et justifier l’idée d’une privatisation qui rendrait le service public plus performant. Ne soyons pas dupes, l’exemple de la privatisation des chemins de fer en Grande Bretagne , accidents, augmentation massive des tarifs- devrait nous éclairer. Ensemble, pour un service public du rail amélioré aux côtés des cheminots, faisons dérailler les projets du gouvernement.

(19/3/2018)     (1109 signes)

226 - Ford Blanquefort : l’heure est à empêcher Ford de se désengager

Après des années de promesses non tenues, Ford a fini par annoncer la couleur. C’est  la fermeture de l’usine  qui est programmée : 900  emplois directs concernés,  environ 3000  en indirect. Malgré les profits et dividendes record versés aux actionnaires. Malgré les millions d’aides publiques reçues sous des formes diverses. Malgré la promesse faite en 2013 de maintenir 1000 emplois en CDI. Alors aujourd’hui, comme le dit notre camarade Philippe Poutou, salarié de cette usine, « nous sommes opposés à un repreneur pas seulement parce que c’est une solution bidon mais surtout parce que nous ne donnons pas le droit à la multinationale de partir …, et que Ford a des comptes à rendre ». Dans ce cadre rien à attendre de politiciens juste bons à verser des larmes de crocodile sur le sort des salariés concernés.C’est la force de la mobilisation des salariés de l’usine et de toute la population de la région avec eux, et, au-delà, des autres usines automobiles, qui sera déterminante. Objectif : zéro emploi supprimé.

(19/3/2018)     (1086 signes)

225 - Retraités en colère, Grosses manifs le 15 mars dernier

Toute une vie au travail et des retraites de misère pour des centaines de milliers de gens. D’autres qui ont vu pour la première fois cette année leur retraite baisser. L’augmentation de la CSG représentera en un an plus de 240€ sur une retraite de 1200€. Même les couples où chacun n’a que 1000€ de retraite sont touchés. Cela n’a pas empêché Bruno Lemaire, ministre de l’économie, sur France Inter dimanche dernier, de justifier les sacrifices demandés aux retraités, sous prétexte de solidarité avec les travailleurs salariés. Alors même que le gouvernement baisse les impôts des riches et des capitalistes. Les retraites, elles, seront gelées sur toute l’année 2018. Et ce dont presque personne n’a parlé : début mars au Sénat, le gouvernement a mis son veto à un projet de loi déjà voté à l’unanimité par les députés et qui prévoyait de porter la retraite minimum des exploitants agricoles à 85% du Smic, en finançant la mesure par une toute petite taxe sur les transactions en bourse. Inadmissible pour Macron.

(19/3/2018)     (1069 signes)

224 - Assassinat de Marielle Franco élue noire de Rio de Janeiro au Brésil

Elle était conseillère municipale, élue d’extrême gauche. Le 14 mars, notre camarade Marielle Franco a été froidement assassinée, ainsi que son chauffeur. Noire, lesbienne, elle-même issue d’un des quartiers les plus pauvres de la ville, elle militait activement pour les droits de l’homme, et en particulier de ceux des habitants des favelas. Elle venait d’être nommée rapporteuse d’une commission d’enquête sur les violences commises par l’armée et la police contre les jeunes des quartiers pauvres. Une victime de plus de violences et d’assassinats qui frappe des milliers de gens au Brésil chaque année. Jeudi 15 mars 15.000 personnes lui ont rendu hommage dans les rues de Rio. Dans le reste du Brésil et ailleurs dans le monde les rassemblements de colère contre ce meurtre odieux se sont multipliés depuis. « Pour nos mortes, aucune minute de silence, toute une vie de combats » !

(19/3/2018)     (956 signes)

223 - Plein les poches … partout

Le 1er mars, PSA a annoncé ses résultats pour 2017 : un bénéfice net de 1,9 milliard d’euros, en hausse de 11,5 %. Les ventes sont en hausse de 15,4 % avec 3,63 millions de véhicules vendus. Mais les salariés de PSA, à qui l’entreprise propose 19 € d’augmentation pour les plus bas salaires, n’en verront pas la couleur. Tout comme les salariés d’Opel en Allemagne et en Grande-Bretagne, racheté cette année par PSA, dont des dirigeants grassement payés affirment qu’ils coûtent trop cher et que certaines usines risquent d’être menacées de fermeture pour « surcapacités ». La colère de l’ensemble des travailleurs de l’automobile pourrait EURi faire ravaler son arrogance … car  si on ajoute les Renault dont les benéfices annoncés en février s’élevaient à 5,2 milliards d’euros, et la totalité des bénéfices faits dans toutes nos entreprises, les dividendes versés aux actionnaires souvent supérieurs à nos augmentations de salaires justifieraient un véritable soulèvement !

(6/3/2018)     (1002 signes)

222 - Syrie : Assad bombarde et massacre

Le monde entier reste paralysé

Résolution de l’ONU ou pas, Assad continue de massacrer les populations de l’est de Damas. Depuis les énormes manifestations de 2011 qui ont défié son régime, niant le caractère social et démocratique de la contestation, il prétend défendre le pays contre le terrorisme. Depuis 7 ans, c’est pourtant bien les populations civiles qui sont les principales victimes du carnage, et de la stratégie des grandes puissances.

En fixant, après 2013, la lutte contre Daech comme priorité, la coalition internationale emmenée par les USA a de fait laissé le champ libre à Assad. Lequel n’aurait pas pu regagner du terrain sans l’appui déterminant de la Russie et de l’Iran. Sans compter le jeu propre de la Turquie et des pays du Golfe. Démasquer ces stratégies fait partie de la solidarité que nous devons à ceux et celles qui en Syrie, continuent de se battre pour la justice sociale, la liberté et la démocratie, y compris contre des groupes fondamentalistes largement autant opposés à ces principes qu’au régime de Assad.

(6/3/2018)     (1076 signes)

221 - Ford : usine en danger. Sauvons les emplois !

Ford veut  liquider son site de Blanquefort, sa seule usine en Europe, où sont fabriquées des boites de vitesses automatiques. Ford a empoché 46 millions d’argent public entre 2013 et 2018, et annonce pour 2017 un profit mondial de 8 milliards de dollars

Mettre dans la misère les 1000 salariéEs de Ford, détruire les 4 ou 5 000 emplois qui en dépendent, c’est la logique capitaliste de recherche du profit. Favorisée par le gouvernement Macron  qui  donne chaque jour gages et moyens juridiques pour appliquer cette sale besogne !

Seule la mobilisation des salariés et de la population a, depuis 2010, imposé à Ford de maintenir une activité dans l’usine.  C’est le seul chemin pour gagner ! En s’y mettant ensemble dans les autres usines automobiles, CheminotEs,  agents des services publics, celles et ceux qui sont confrontés aux mêmes politiques  de régression sociale. C’est ce que ce que défend le NPA  avec son porte parole Philippe Poutou ouvrier dans cette usine de Ford Blanquefort.

(5/3/2018)     (1037 signes)

220

Le chiffre : 12,3 millions

C’est, en euros, le montant des aides publiques à la presse perçues, en 2016, par le groupe LVMH, d’après les chiffres du ministère de la Culture. Bernard Arnault, première fortune de France (47 milliard d’euros)capte ainsi plus de 15% de l’ensemble des aides publiques à la presse, pouir des journaux comme Le Parisien, Aujourd’hui en France, Les Echos ou Challenges, pourtant connus pour leurs dsiatribes contre le « gaspillage » d’argent public et contre « l’assistanat »

(5/3/2018)     (500 signes)

219 - Commerce : des subventions pour licencier

CARREFOUR → 400 millions de CICE et 4400 suppressions d’emplois en 2017

CASTORAMA → 44 millions de CICE et 446 suppressions d’emplois en 2017

CONFORAMA → 39,3 millions de CICE, 3 PSE et 445 suppressions d’emplois depuis 2014

PIMKIE → 37 magasins fermés et 208 suppressions d’emplois en 2017

BRICO-DÉPÔT → 9 millions de CICE et 82 suppressions d’emplois en 2017

ACCOR → 18,6 millions de CICE et 15 millions de dividendes en plus en 2017

IKEA → 48,2 millions de CICE depuis 2013

BUFFALO GRILL → 5 millions de CICE et 14 millions de bénéfices en 2015

(4/3/2018)     (581 signes)

218 – Pas seulement pour le 8 mars : SEXISME, NI AU TRAVAIL NI AILLEURS !

80 % des femmes subissent des comportements sexistes au travail, 25 % des agressions sexuelles et 10 viols par jour s’y déroulent. Un climat sexiste entretient la division entre hommes et femmes et prend le pas sur la division entre travailleurs/euses et patrons. D’autant que les femmes occupent des métiers plus précaires, dans des secteurs sous pression, que leurs supérieurs sont généralement des hommes … Et qu’elles gagnent moins que les hommes (19% d’écart en moyenne selon l’INSEE). La loi évolue très lentement, les procédures en justice sont difficiles et la majorité des femmes victimes de violences perdent leur emploi soit par licenciement soit par démission, fort peu volontaire. Pour lutter contre les violences et le sexisme, la solution ne peut qu’être collective, à commencer par une solidarité des femmes entre elles. C’est une bataille de tous les lieux et de tous les instants. A réaffirmer aussi le 8 mars.

(3/3/2018)     (996 signes)

217 - «HONTE À VOUS ! »

Aux États-Unis, c’est la rage d’une étudiante, rescapée de la dernière tuerie qui a fait 17 morts dans un lycée de Floride. Elle a dénoncé la collusion de Donald Trump avec le lobby des armes.

Une grande partie des politiciens, démocrates comme républicains, se font financer leurs campagnes par la National Rifle Association (NRA), cette association qui a pour but de promouvoir les armes à feu aux USA ! Le Président aurait ainsi touché 30 millions de dollars. Pour dénoncer cette corruption légale, qui empêche le vote de toute loi contre les ventes d’armes, une grande marche est annoncée à Washington le 24 mars.

(21/2/2018)     (633 signes)

216 - Pour les armées, les milliards coulent à flots

Confronté à la grève du 30 janvier dans les EHPAD - Etablissements pour personnes âgées dépendantes - le gouvernement a péniblement trouvé 50 « millions » de rallonge. Au même moment il promet aux armées 295 « milliards » jusqu’en 2025 : 42 milliards par an. Et il parait, économies obligent, qu’il faudrait supprimer 120.000 postes de fonctionnaires. Education, santé, culture, transports… tous les budgets des services publics sont à la diète, victimes de l’austérité érigée en dogme pour rétablir les équilibres budgétaires. Mais les milliards coulent à flots pour financer la bombe atomique, les interventions militaires extérieures, l’achat de matériels de guerre tous beaux tous neufs. Les familles à qui on explique aujourd’hui qu’il faut instaurer une sélection à l’entrée à l’université parce qu’on a soi-disant plus les moyens d’y accueillir tous jeunes qui désirent faire des études apprécieront. Avec tous ceux et celles qui se serrent la ceinture victimes du chômage et de l’austérité et privé.es de services publics, l’heure ne serait-elle pas à se révolter ?

(20/2/2018)     (1120 signes)

215 - Encore un mensonge : les revenus du  PDG de Renault  Ghosn ne vont pas baisser de 30 %

En fait,  l’annonce ne concerne que la partie fixe du salaire de  Ghosn chez Renault. En 2016 elle était  de 1,2 millions d’euros sur un total touché cette même année de 7 millions d’euros.

 La plus gros de ce que touche Ghosn est constitué de primes variables de performances mesurées par les profits ramassés  pour permettre une augmentation des dividendes. Nul doute qu’avec les records annoncés pour 2017 en terme de profits, Ghosn va s’attribuer des primes de performance records. On parie : ce que Ghosn va toucher en plus du côte primes variables sera supérieur à la baisse de 30 % annoncée pour sa partie fixe. Salut l’artiste !

En même temps Ghosn est le chef chez Nissan, Autovaz et depuis quelques mois Mitsibushi.  Comme au jackpot ses revenus s’accumulent. A  l’origine de l’enrichissement de ce bonhomme, il y a nous les travailleurs et les travailleuses qui  fabriquons dans le monde chaque année plus de dix millions de bagnoles.

C’est même pas le bonhomme qu’il faut changer, c’est tout le système !

214 - 300 euros pour tous  sur le salaire de base

Chez PSA, plus de 10 % pour les bénéfices et 2 % pour les salaires ! Pendant le 1er semestre 2017, le bénéfice de la seule division automobile, avec 1,4 milliard d’euros, a augmenté de plus de 10 %.  Et en  2018, il n’y aura  que 2,2 % d’augmentation de salaires, dont seulement 1,3 % d’augmentation générale avec un talon à 23 euros !

Chez Renault,120 millions d’euros en plus pour les actionnaires et 6 fois moins pour les salariés ! . Les actionnaires toucheront au total 1,05 milliard d'euros en 2018.  Et il n’y aura que 1% d'augmentations générales de salaires, pas plus de 1,4 % pour le budget salaires de Renault.

Des augmentations de salaire tout de suite ! Le partage des richesses est de plus en plus inégalitaire et insupportable. Les revendications d’augmentations générales des salaires sont à l’ordre du jour pour tout de suite ! C'est au moins 300 euros pour toutes et tous qu'il nous faut en augmentation  des salaires.

213 - Contre l’Europe forteresse  Bienvenue aux migrant.es

Derrière le projet de loi « immigration » présenté le 21 février au Conseil des ministres, il y a encore l’idée d’une pression migratoire telle que l’Europe et la France n’auraient d’autre choix que de se barricader. Comme s’il était impossible, par exemple, d’intégrer aux 67 millions d’habitants du pays les cent mille personnes qui ont demandé l’asile en 2017. Une augmentation de population de 0,15% :  l’équivalent de 150 personnes pour une ville de cent mille habitants !

De la part de gouvernants qui allongent des milliards de cadeaux fiscaux aux riches et aux entreprises, il est particulièrement odieux de monter les plus pauvres d’ici contre les démunis venus d’ailleurs. Des Hommes et des femmes qui ont dû fuir des pays dont les richesses sont largement pillées par « nos » multinationales, des guerres dans lesquelles « nos » gouvernants ne sont pas pour rien ou des dictatures qu’ils soutiennent. Les plus riches de ce monde, les capitalistes et leurs capitaux, n’ont pas de mal à s’installer là où ils le veulent. Une liberté de circulation et d’installation qui devrait être reconnue à tout être humain.

(19/2/2018)     (1172 signes)

212 - Catastrophe humanitaire au Yemen, La France complice du drame

C’est l’effroi qui domine à la vue des images qui nous parviennent de la situation au Yemen :  bombardements et désolation ; épidémie de choléra, la famine pour des millions de yéménites ; des enfants fouillant les décharges pour s’alimenter. Depuis 2015, la guerre à mort menée par l’Arabie Saoudite et ses alliés contre la rébellion houthie soutenue par l’Iran a conduit selon l’ONU à la pire crise humanitaire depuis longtemps.

Mais ce qu’on sait moins,  c’est la quantité impressionnante de matériel militaire français engagé dans cette guerre: bombes, avions ravitailleurs, canons Caesar, blindés légers … vendus à l’Arabie Saoudite ou aux Emirats du Golfe. Interrogée sur ce point sur France Inter le 9 février dernier, la ministre de la Défense osait dire que « ces armes n’étaient pas censées être utilisées ». Du Canada à l’Allemagne, en passant par la Hollande, la Norvège et la Belgique, il y a pourtant des pays qui ont gelé leurs ventes d’armes aux pays engagés dans ce conflit. Pas la France.

(19/2/2018)     (1064 signes)

211 - A RENAULT, LE BONUS, C’EST POUR GHOSN ET LES ACTIONNAIRES

Avec un bénéfice net de 5,2 milliards en hausse de 47%, les actionnaires et Carlos Ghosn se frottent les mains. On ne sait pas si la baisse de 30% annoncée pour sa  rémunération est sur sa part fixe ou variable. Ni quel sera son bonus pour « résultats exceptionnels », comme le CA l’a déjà décidé par le passé. Une chose est sûre : la baisse annoncée, c’est avant tout de la com. Une chose est sûre aussi, c’est qu’avec la progression de ses dividendes, sa double paye chez Nissan, en plus de celle de Mitsubishi … il n’est pas prêt d’y perdre. Un véritable scandale ! A nous de changer la règle du jeu du capitalisme.

(19/2/2018)     (676 signes)

210 - LE FORFAIT JOURS, UNE FORFAITURE

La France était le seul pays européen à autoriser le forfait-jour pour les cadres, pourtant illégal dans l’UE. Or un rajout surprise du gouvernement dans «l’ordonnance balai» de la loi travail permet désormais aux patrons d’imposer le forfait-jours à tous les salariés. Un accord signé avec des syndicats « bienveillants » suffira. Notre consentement ne sera pas requis. Et s’y opposer entraînera le licenciement.

Grâce aux outils nomades, le patron aura un droit d’intrusion permanent au domicile. Selon la DARES (ministère du travail), les cadres au forfait-jour travaillent en moyenne entre 46h et 50h, voire plus. Une étude mondiale de la revue médicale The Lancet sur 600 000 salariés montre qu’entre 41h et 48h hebdo, les AVC et accidents cardiaques augmentent de 10%, 27% au-delà. Parce que Macron et Cie ne comprennent que le rapport de forces, il n’y a pas d’autre choix que de se battre pour ne pas retomber dans l’esclavagisme.

(19/2/2018)     (970 signes)

209 - Retour à l'envoyeur

D’après le journal « Médiapart », le parquet de Nanterre a rendu un réquisitoire fin janvier considérant l’utilisation intensive de la sous-traitance comme relevant du « prêt de main-d’oeuvre illicite et du délit de marchandage ». Deux syndicats avaient porté plainte au TGI de Paris mais ce serait la mort accidentelle d’un livreur qui en serait à l’origine. Il s’était noyé en tentant de récupérer un colis tombé dans la Seine. Il travaillait depuis deux jours pour un sous-traitant de La Poste qui ne l’avait pas déclaré, sous prétexte qu’il ne s’agissait que d’une «formation».

Dans cette agence de La Poste, 80% des livraisons de colis étaient sous-traitées. Les grands groupes comme La Poste ou Renault sous-traitent leurs sales coups à des entreprises prestataires et essaient de passer ensuite pour des entreprises vertueuses. Il est grand temps que leurs gros mensonges soient dévoilés.

(16/2/2018)     (914 signes)

208 - De l’argent pour la santé, pas pour l’armée !

La loi de programmation militaire prévoit un budget de 295 milliards d’euros pour la période 2019-2025. Un jackpot historique : une pluie d’argent va rentrer dans les coffres de Dassault et des autres marchands de mort via les commandes d’armement.

Avec sa belle armée toute neuve, l’impérialisme français va pouvoir renforcer ses opérations extérieures aux quatre coins du monde. Cette politique guerrière, ce sera à nous d’en payer le prix : Macron veut supprimer 120 000 postes de fonctionnaires (profs, infirmières…), réduit les allocations chômage, les indemnités de licenciement et les aides aux plus pauvres. Et ils nous rabâchent encore qu’il n’y a pas

d’argent dans les caisses...

(16/2/2018)     (733 signes)

207 -La Honte

Le gouvernement prépare une loi «asile et immigration » qui va aggraver la situation déjà invivable des migrantEs en France. Des milliers de personnes qui fuient la misère ou la répression de dictatures corrompues sont accueillies en France dans des conditions déplorables. Souvent seule la solidarité des habitants assure aux migrantEs le nécessaire : un toit, de la nourriture, des vêtements, un peu d’humanité …

Avec la loi qui se prépare, Macron veut restreindre le droit s’asile, augmenter les demandeurs déboutés et en expulser toujours plus. C’est une loi ignoble. Même les avocats de la Commission nationale du droit d’asile, ont annoncé qu’ils allaient se mettre en grève. Macron se prétend « ni de droite ni de gauche » mais fait la politique la plus à droite possible.

Cette politique caresse dans le sens du poil les préjugés racistes et xénophobes colportés par l’extrême droite, toujours à la recherche de boucs émissaires pour épargner les véritables responsables des difficultés sociales : les amis de Macron, les quelques dizaines de milliers de riches, d’actionnaires dont le but dans la vie est de s’en mettre toujours plus dans les poches.

A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, une grande manifestation sera organisée à Paris le 17 mars contre le projet de loi scélérate de Macron. Le NPA en sera.

(16/2/2018)     (1376 signes)

206 - Les riches vivent 13 ans de plus que les pauvres

Une étude de l'Insee montre que les niveaux de revenus ont une grande influence sur l'espérance de vie, surtout pour les hommes.  «Plus on est aisé, plus l'espérance de vie est élevée. »

Cette évidence intuitive a été chiffrée par l'Insee dans

une étude sur l'impact du niveau de vie sur l'espérance de vie. Résultat : 13 années séparent les 5 % des hommes les plus aisés des 5% les plus pauvres. Avec en moyenne 5 800 euros par mois, les premiers ont une espérance de 84,4 ans, contre 71,7 pour ceux dont le revenu tourne autour de 470 euros.

(15/2/2018)     (590 signes)

205 - Péages d’autoroutes, Racket insupportable

Les péages viennent encore d’augmenter. Quand on lui dit que c’est sa juste participation à l’entretien du réseau, l’usager, lui, a juste l’impression de servir de vache à lait pour grossir les profits des sociétés d’autoroutes. D’autant plus s’il n’a pas d’autre choix que d’emprunter une autoroute tous les jours pour aller bosser.

Dès 2014, la Cour des Comptes et l’Autorité de la Concurrence soulignaient le caractère « hors norme » de la rentabilité des autoroutes. Des autoroutes financées par le contribuable, puis, dans les années 2000, privatisées-bradées au profit de filiales des géants du BTP, Vinci, Eiffage et autres. De ce côté, c’était le jackpot assuré : des concessions de longue durée, des péages pompe à fric pour les filiales ; de grands chantiers autoroutiers pour les maisons-mères. Clairement l’intérêt privé contre l’intérêt général. Un scandale qui justifie l’exigence du retour des autoroutes dans le giron public sans aucune indemnisation ni rachat.

(6/2/2018)     (1018 signes)

204 - Pour gaver ses actionnaires

Carrefour sacrifie ses salarié.es

Des milliers d’emplois supprimés, des centaines de magasins fermés : le plan de restructuration annoncé n’est pas justifié par les difficultés de l’entreprise, son chiffre d’affaires a atteint des sommets en 2017-, mais par la volonté de positionner Carrefour au mieux sur de nouveaux créneaux pour l’avenir : numérique, ventes en ligne, « bio »…

Il s’agit avant tout de continuer de servir aux actionnaires de juteux dividendes. Résultat : à l’annonce du plan, le prix de l’action Carrefour a grimpé en Bourse. Une restructuration sur leur dos : les salarié.es ne l’entendent pas de cette oreille, et ont décidé de se battre. Ils-elles ont bien raison. Mais l’expérience montre qu’il est difficile de gagner contre les licenciements et suppressions d’emplois en restant chacun dans sa boite.

Dans le public comme dans le privé , ce sont des dizaines de milliers d’emplois sinon plus qui sont sur la

sellette en ce début d’année. Pourquoi pas un « Tous Ensemble » pour stopper l’engrenage ?.

(6/2/2018)     (1050 signes)

203 - Fonction Publique, Grande braderie en vue

Sarkozy en avait rêvé. Sans états d’âme, Macron et son gouvernement assument de faire le sale boulot. Réduire le déficit budgétaire tout en multipliant les cadeaux fiscaux aux  capitalistes-actionnaires et ultra-riches suppose de tailler à la hache dans les dépenses. Quoi de mieux qu’un dynamitage de la Fonction Publique ?

Dans son programme de campagne, Macron avait annoncé l’objectif : 120.000 fonctionnaires en moins. On connait aujourd’hui la méthode : recenser en détail les missions de l’Etat qui pourraient être confiées au privé ; introduire dans les services de l’Etat les méthodes de management du privé pour augmenter la « productivité » des fonctionnaires ( celle des infirmières, des gardiens de prison, des instits de maternelle ? On croit rêver !); le recrutement de contractuels à la place de fonctionnaires ; et pour compléter le tout un soi-disant « plan de départs volontaires ». Le cadre est fixé : le gouvernement propose juste aux syndicats de discuter de ses modalités d’application. Une véritable provocation !

(6/2/2018)     (1077 signes)

203 - Fonction Publique, Grande braderie en vue

Sarkozy en avait rêvé. Sans états d’âme, Macron et son gouvernement assument de faire le sale boulot. Réduire le déficit budgétaire tout en multipliant les cadeaux fiscaux aux  capitalistes-actionnaires et ultra-riches suppose de tailler à la hache dans les dépenses. Quoi de mieux qu’un dynamitage de la Fonction Publique ?

Dans son programme de campagne, Macron avait annoncé l’objectif : 120.000 fonctionnaires en moins. On connait aujourd’hui la méthode : recenser en détail les missions de l’Etat qui pourraient être confiées au privé ; introduire dans les services de l’Etat les méthodes de management du privé pour augmenter la « productivité » des fonctionnaires ( celle des infirmières, des gardiens de prison, des instits de maternelle ? On croit rêver !); le recrutement de contractuels à la place de fonctionnaires ; et pour compléter le tout un soi-disant « plan de départs volontaires ». Le cadre est fixé : le gouvernement propose juste aux syndicats de discuter de ses modalités d’application. Une véritable provocation !

(6/2/2018)     (1077 signes)

202 bis - En Allemagne ils ont gagné plus de 4 % d’augmentations de salaires !

Depuis la fin du mois de janvier des grèves se déroulent en Allemagne dans toutes les usines de la métallurgie. On nous serine sur le soit disant bon exemple allemand où les travailleurs accepteraient sans rien dire l’austérité. Bobard !

Le patronat vient de lâcher une hausse des salaires de 4,3 % plus des primes importantes. Même si dans cet accord la réduction du temps de travail sert surtout à augmenter la flexibilité, cela montre qu’à la fois la diminution du temps de travail et l’exigence des augmentations de salaires sont au coeur des mobilisations possibles. L’accord a été passé dans la région du Bade Wurtenberg là où il y a de nombreuses usines automobiles dont BMW. Il devrait être élargi aux 3,6 millions de métallos en Allemagne

Ce n’est qu’un début : dans de nombreux pays, des augmentations de salaires sont gagnées aujourd’hui. Cela inquiète capitalistes et boursicoteurs. Ici aussi, c’est le moment de revendiquer des augmentations de salaires et une réduction du temps de travail. La grève permet de faire céder les patrons !

(6/2/2018)     (1117 signes)