Les fonderies du Poitou en danger !

Publié le par NPA Auto Critique qui retransmet un communiqué du syndicat CGT des Fonderies du Poitou

En juillet 2011, Montupet l’actionnaire de la Fonderie du Poitou Aluminium (Ex Renault), annonçait un plan de compétitivité qui prévoyait la baisse des salaires des salariés de 25% ou la fermeture du site.
Après deux mois de grève et huit mois de combat face à Montupet et Renault, les salariés ont réussi à sauver l’entreprise et les emplois menacés.
Depuis, FDPA est devenue Saint Jean Industries Poitou avec un nouvel actionnaire et Renault s’est engagé à soutenir l’activité de la fonderie en garantissant un volume de pièces suffisant.
Aujourd’hui, de nouveau notre site est menacé et par conséquent les 400 emplois direct du site !
Renault, qui prend pour prétexte la baisse des ventes des véhicules diesel, annonce des baisses de volumes importantes sur les deux fonderies, fonte (FPF) et alu (Saint Jean Industries Poitou). Cela remet en cause la pérennité des deux sites et le maintien des emplois qui en découle.
L’entreprise Fonderie du Poitou Fonte fait face à une situation très critique depuis le début de l’année avec en moyenne 5 jours d’activité partielle par mois depuis le mois d’avril, les constructeurs Renault et Fiat ont brusquement pris la décision de modifier leur organisation concernant les productions de moteurs.
Les élus CGT FPF ont adressé un courrier au ministre de l’économie et de l’industrie, ainsi qu’aux députés et sénateurs de la vienne le 12 mars 2018 pour les alerter concernant nos inquiétudes suite à une chute brutale de la production de l’entreprise Fonderie du Poitou Fonte concernant le moteur diesel qui représente toujours à ce jour 70% de la production.
Les syndicats CGT FPF, CGT Saint Jean Industries Poitou, CFE-CGC Saint Jean Industries Poitou et la coordination CGT Renault organisent une conférence de presse le vendredi 21 septembre à 10h00 devant les fonderies, Zone Industrielle de St Ustre 86220 Ingrandes sur Vienne, pour exposer les enjeux des semaines à venir.

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