Ghosn : les privilèges des puissants contre les barèmes imposés aux salariés.
La Cour de Cassation vient de valider une ordonnance Macron fixant un barème pour les indemnités versées en cas de licenciement abusif, c’est à dire illégal.
Avec le barème Macron – Pénicaud, le minimum est divisé par deux : un montant de trois mois minimum à partir de deux ans d’ancienneté dans l’entreprise, et un mois entre un an et deux ans. Ce même barème institue un plafond, bien plus bas que ce qui pouvait être attribué par les prud’hommes qui tenaient compte de la situation personnelle du salarié : âge, lieu géographique, plus ou moins grande possibilité de retrouver un emploi.
Voilà pour l’immense majorité des salariés soumis au droit commun.
Mais les puissants ont d’autres privilèges. Le même jour qu’était rendu cet arrêt, on apprend que Carlos Ghosn lance une action judiciaire contre Nissan et Mitsibushi. Il réclame 15 millions d’euros aux deux constructeurs japonais pour rupture abusive de son contrat de travail comme salarié de NMBV, leur filiale commune basée aux Pays-Bas. La cupidité et la honte !
Carlos Ghosn réclame 15 millions d'euros à Nissan et Mitsubishi pour rupture abusive de contrat
Carlos Ghosn, actuellement assigné à résidence à Tokyo, a intenté des poursuites contre Nissan et Mitsubishi auprès de la justice néerlandaise pour "rupture abusive" de son contrat, a rappor...