Ford : les prochains rendez-vous de la mobilisation pour empêcher la fermeture de l'usine
Ce jeudi 1er août, nous serons en vacances, même si ça fait bizarre de le dire ainsi, sachant que l’activité de l’usine est arrêtée définitivement depuis la semaine dernière, sachant qu’à priori nous ne devrions plus revenir à l’usine jusqu’au jour de nos licenciements, le 1er octobre.
Mais si nous communiquons aujourd’hui c’est pour rappeler et pour insister sur le fait que la bataille continue pour empêcher la fermeture de l’usine et pour créer les conditions de l’implantation d’une future activité. Même à deux mois d’une issue qui apparaît inévitable, nous ne désespérons pas, nous nous accrochons, nous nous acharnons.
D’abord, notre action en justice n’est pas terminée. Nous faisons appel de la décision du TGI (2 juillet) et l’audience aura lieu ce mardi 6 août à 14h30, au Palais de justice à Bordeaux. Nous appelons à un rassemblement dès 13h30 pour toutes celles et ceux qui s’opposent à la fermeture de l’usine et nous sollicitons la présence des pouvoirs publics, des collectivités territoriales pour les remobiliser contre la fermeture (voir notre courrier envoyé ce jour, ci-dessous).
Ensuite, nous préparons des initiatives de solidarité et de résistance pour la rentrée.
Le vendredi 6 septembre à 19h, sur le parking du CE usine Ford : Une soirée avec lecture théâtralisée de textes parus dans le livre « Ford Blanquefort – Même pas mort ». Puis de la musique avec le chanteur HK.
Le samedi 21 septembre : une manifestation unitaire, soutenue par plusieurs syndicats, associations, collectifs Gilets Jaunes, organisations politiques, contre la fermeture de l’usine, contre les licenciements partout et pour la défense des emplois publics-privés.
Le samedi 21 septembre : soirée concert-spectacle au Krakatoa à 19h : avec Cali-The Hyènes, Bertrand Belin, Radio Elvis, La Poison, L’Envoûtante, Thomas VdB, Pierre-Emmanuel Barré.
Ces actions ont pour objectif de faire du bruit, de montrer que la contestation est toujours d’actualité, qu’il n’est pas question de se résigner, que la perspective de la fermeture et des suppressions d’emplois est toujours aussi scandaleuse, inadmissible, injuste.
L’objectif c’est aussi de mettre la pression sur les pouvoirs publics, pour qu’ils agissent, qu’ils prennent leurs responsabilités, pour qu’ils ne nous laissent pas seuls à faire le boulot.
L’enjeu le vaut bien.
Le syndicat Cgt-Ford, Blanquefort le 31 juillet