Un vrai succès pour les travailleur(se)s de Vestalia

Après quatre jours de grève recondictible, Ils ont obtenu, dans cette’entreprise chargée de la logistique au Technocentre de Renault Guyancourt. 2% d’augmentation de salaire, avec un minimum de 41 €. C’est deux fois plus qu’avant la grève. La prime de sécurité, dont l’attribution arbitraire avait déclenché la grève, sera versée à tous les salariés. Fiers et unis, ils ont voté jeudi 13 février la reprise du travail. Le détail de leurs revendications est dans le document du syndicat SUD Renault Guyancourt en lien ci-dessous.

Alors que gouvernement et patrons prétendent ne rien vouloir lâcher, c’est une victoire significative au cœur même du plus important établissement de Renault en France. A Guyancourt, comme ailleurs, sur les mêmes lieux de travail, se retrouvent ensemble, salariés en CDI de la maison mère Renault, employés en CDD, stagiaires, intérimaires, prestataires, sous traitants. Et on doit en oublier…

Pas les mêmes conventions collectives de branche, pas les mêmes droits aux congés, pas les mêmes patrons et empoyeurs, pas les mêmes salaires, pas les mêmes délégués pour être défendus au quotidien. Cette politique de division vise délibérément à affaiblir nos capacités de résistance et de luttes collectives. Et cela ne fait qu’empirer avec trop souvent des syndicats qui ne défendent qu’une partie du personnel d’une même usine ou établissement.

La grève de Vestalia montre qu’agir contre cette division est possible. Autre leçon : l’existence d'un syndicat défendant tout le personnel par delà les différences de statut et d'employeur, y aide aussi vraiment ... tout comme la mise en place dès le 3ème jour d'une caisse de grève permettant aux autres salariés d'exprimer leur soutien.

Obtenir, pour toutes et tous, sur les mêmes lieux de travail, des salaires égaux à travail égal ainsi que les mêmes droits, c’est un tâche essentielle.