En Italie suspension des productions non nécessaires !

Publié le par NPA Auto Critique qui traduit un article de Sinistra Anticapitalista

Une déclaration D'Eliana Como, porte-parole du courant d’opposition à la Cgil

La santé avant les profits. Suspension des productions non nécessaires

Le protocole d'accord qui vient d'être signé avec la fédération patronale italienne est insuffisant et en retard.

Si le mot d’odre « travailler en sécurité » peut éventuellement s’appliquer aux régions du pays encore en situation d’alerte préventive, il ne peut pas s’appliquer pour les territoires de Nord de l’Italie, à commencer par la Lombardie, qui sont déjà au-delà d’une situation d’urgenceet qui sont proches de l'effondrement.

La peur et les menaces qui pèsent sur ceux qui sont encore obligés de travailler ne peuvent pas être résolues avec des gants, des masques, ou des nouveaux dispositifs dont pourtant la plupart ne sont pas encore au point. Et si l’on peut encore envisager qu’ils puissent être mis en service dans les grandes entreprises, cela n’est pas possible dans les petites entreprises sous-traitantes où les travailleurs sont non syndiqués et où la main d’oeuvre immigrée est soumise au chantage patronal.

L'enjeu n'est pas “seulement " la santé de ceux qui travaillent, mais de toutes et tous car continuer à aller travailler augmente le risque de contagion.

Ne nous décourageons pas, cependant, et continuions les mobilisations autant que possible. Nous devons exiger, sans compter sur une bonne volonté des entreprises, la suspension de tous les postes de travail non nécessaires, d’abord en Lombardie et dans les régions les plus touchées. Ce pays peut survivre sans produire pendant deux semaines des boulons, des voitures ou des machines à laver ! La santé avant le profit !

Des grèves  en Italie dans les plus grands sites de production

Informations en date du 14 mars fournies par Potere  Al Popolo

Le 9 mars, les ouvriers de l’usine FIAT de Pomigliano, dans le Sud de l’Italie, ont entamé une grève sauvage pour protester contre le manque de mesures de sécurité.

Des travailleurs du secteur de la logistique, dans un centre de la société Bartolini, au Nord, ou dans un entrepôt de TNT, à Caserte, on fait de même. A

u moment où nous écrivons, des rapports d’actions de grève nous parviennent heure par heure, affectant les plus grands sites de production dans tout le pays.

L’Union Syndicale de Base (USB) a appelé à une grève de 32 heures dans tous les secteurs non-essentiels et les principales confédérations syndicales vont rencontrer le Premier Ministre.

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