Chez Renault et dans toute la filière, pas de tabou pour défendre l’emploi
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Réglons son compte à cette véritable « fausse nouvelle » selon laquelle la fermeture envisagée de 4 usines par Renault serait la conséquence du coronavirus. « Sans tabou » avait pourtant prévenu Renault pour annoncer dès le mois de Février un plan d’économies de deux milliards d’euros, un montant qui n’a pas bougé depuis. Le scandale supplémentaire est le prêt de 5 milliards d’euros que l’État s’apprête à garantir à Renault, « en même temps » donc que les restructurations annoncées.
Patrons des firmes automobiles et gouvernement tablent sur la désorganisation pratique du mouvement ouvrier amputé en temps d’épidémie de la possibilité de réunir syndiqués, salariés et de son droit élémentaire à manifester.
Cela n’a pas empêché les salarié-e-s du site de Caudan des Fonderies de Bretagne de débuter lundi 25 mai un grève et l’occupation de l'usine: entrées et sorties bloquées, production arrêtée, occupation jour et nuit. 250 personnes, la très grande majorité des présents, y participent sur les 380 que compte aujourd'hui le site.. Première grève en réponse aux menaces de fermeture Renault explicitement approuvées par le gouvernement, elle s’appuie sur les expériences de lutte de cette usine. Cette grève ouvre une première brêche qui doit être élargie et soutenue pour espérer gagner !.
Le « tout automobile », qu’il soit à moteur électrique, essence ou diesel, fauteur de pollution, ne garantit en rien l’emploi : preuve en a été donnée toutes ces dernières années. Les limitations croissantes de l’usage de l’automobile contribuent à faire de de celle-ci un bien des moins en moins essentiel. Celles et ceux qui ne voulaient pas risquer leur vie à « produite des bagnoles » l’ont bien confirmé.
Les firmes capitalistes sont incapables de garantir l’emploi et de produire pour répondre d’abord aux besoins prioritaires de la population. Ne vivant que pour leurs marchés er leurs profits, leur expropriation ne doit plus être un tabou.
Chez Renault et dans toute la filière, pas de tabou pour défendre l'emploi
Réglons son compte à cette véritable " fausse nouvelle " selon laquelle la fermeture envisagée de 4 usines par Renault serait la conséquence du coronavirus. " Sans tabou " avait pourtant prév...