Un "accord" de régression sociale imposé par Valéo dans l'usine de Laval
Chez Valéo à Laval un nouvel accord de compétitivité fait encore des dégâts
L’accord proposé par Valéo consacre des reculs sociaux incontestables, son objectif étant de réduire les coût de personnel de 10 %.
Parmi les mesures que Valéo veut imposer : "le gel des salaires pour 2021-2022, l'arrêt des primes d'intéressement, la suppression d'une journée de congé, un avenant au contrat de travail de tous les salariés de nuit pour repasser en 2x8 avec la perte de rémunération correspondante
Avant la signature de l’accord une grève avait démarré dans l’usine de Laval lundi 28 septembre. Soutenus par la CGT et la CFDT, plusieurs dizaines de salariés sur un effectif total de 300, avaient commencé une grève et installé des palettes aux portes de l’usine
Mais mardi soir la CGC et Force Ouvrière ont signé cet accord de régression sociale, ces deux syndicats ayant la représentation suffisante pour permettre l’application de l’accord dans l’usine. Et mercredi matin 30 septembre la grève s’est arrêtée.
Valéo n’en a pas fini avec sa politique de régression social : usine par usine, la firme, un des leaders mondiaux des équipementiers automobiles, essaie de faire passer ses accords de régression sociale. Et à chaque fois il demande encore plus de concessions. Dans le cas de l'usine de Laval c’est la menace d’un sur effectif qui est maintenant brandie par la direction
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