Les fonderies de Bretagne à Caudan : l'usine est toujours occupée

Mise à jour mercredi 28 avril 15 heures.
L’usine des Fonderies de Bretagne à Caudan est toujours occupée ce mercredi 28 avril. Les membres de la direction de l’usine ont quitté les lieux mardi 27 avril dans la soirée. Dans l’usine en grève et occupée, deux pièces en fabrication sont en particulier bloquées : le coude d’échappement et le porte fusée de la Clio 5.

Renault veut toujours vendre l’usine, murs machines et salariés. A la recherche depuis des mois d’un repreneur introuvable, et dont la fonction serait à l’évidence celle de liquidateur de l’usine.

Sur le territoire, deux usines de fonderie sont aujourd’hui en grève avec la production bloquée : la SAM à Decazeville depuis douze jours et les Fonderies de Bretagne depuis hier.

Le plan de 50 millions d’euros annoncé par le ministre Lemaire comme une soit disant réponse aux difficultés des fonderies est du foutage de gueule. Ce sont des subventions à Renault et Stellantis ex PSA pour qu’ils restructurent le secteur et organisent la mobilité des salariés. C’est à dire qu’ils continuent à fermer ou à vendre les usines de fonderies partout en France

Mêmes attaques, mêmes adversaires, le gouvernement et les firmes automobiles donneurs d’ordre, le moment est au tous ensemble !

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Mis en ligne mardi 27 avril 17 heures

Les salariés de la Fonderie de Bretagne, à Caudan (56), bloquent l’usine depuis 10 h, ce mardi 27 avril. . « L’usine est à l’arrêt, les expéditions et la direction sont bloquées »,
Les grévistes ont aussi empêché des membres de la direction de quitter l’usine : « Non, vous ne sortez pas, fini de jouer ! On a assez discuté ». Les salariés demandent "des réponses". Cinq membres de la direction sont à l'intérieur et ils ne "sortiront pas tant que [les salariés] n'auront pas de réponse".

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