Mobilisations dans toutes les usines Stellantis ex PSA

Le 27 septembre a été une journée de mobilisation militante dans la plupart des usines Stellantis ex PSA. La grève de l’usine d’Hordain la semaine dernière avait entraîne plus de 500 ouvriers dans une grève qui pendant plusieurs jours avait réussi à bloquer la production. Le mouvement était parti d’un secteur particulièrement mobilisé du montage et, soutenu par le syndicat CGT de l’usine, il  s’était étendu à d’autres secteurs de l’usine
A l’origine du mouvement, la question des salaires en cette rentrée de forte inflation, renforcée chez PSA par l’ampleur des résultats financiers annoncés et l’indécence des rémunérations qui tombent dans les poches de Tavarès. D’où la revendication avancée de 400 euros d'augmentation de salaire, et d’une prime de 6000 euro.
Le mouvement ne s’est pas immédiatement étendu aux autres usines, la direction de PSA ayant joué finement pour désamorcer une extension et pour cela ayant annoncé une réunion avec les syndicats du groupe pour le 27 septembre ... sur les salaires.
Cette journée du 27 septembre s’inscrivait donc dans ce contexte et pour la première fois depuis longtemps des débrayages ont eu lieu dans la plupart des usines du groupe.

Le correspondant NPA de l'usine de Rennes explique :
: "Ce matin une réunion du groupe Stellantis a débouché sur l'octroi d'une prime qui n'a satisfait que peu de travailleurs-euses, encore moins les intérimaires qui ne toucheront que 83€, et encore sous certaines conditions.
A l'appel de la CGT, un débrayage pour une vraie augmentation de salaire a réuni quasiment 30 travailleurs-euses de la logistique en début d'équipe d'après midi aujourd'hui.
Ce cortège a vite été populaire et a grossit, contraignant la CFDT, à rejoindre cette lutte 2h plus tard. Finalement, on a dénombré 200 grévistes !
La revendication est claire : on veut 400€ d'augmentation de salaire. Des débrayages ont eu lieu dans quasiment toutes les usines. De quoi préparer dans les meilleures conditions la grève du 29 septembre "

Les débrayages de cette journée du 27 septembre n’ont pas eu dans les autres usines l’ampleur de celui qui avait démarré à Hordain. Dépassant la centaine de grévistes dans les usines de Rennes, Valenciennes, Poissy et Mulhouse ils ont dépassé le cadre des seuls militants et mandatés syndicaux pour s’élargir. Cela joue sur la pêche des uns et des autres pour préparer la suite.!
L’annonce ce mardi 27 septembre des montant de primes ne dépassant pas 1000 euros dans le meilleur des cas ne fait que renforcer une colère qui ne fait que commencer à s’exprimer. Prochaine étape jeudi 29 septembre !