Dans l’usine NTN Europe d’Allonnes, ne rien lâcher !

Publié le par NPA Auto Critique

Sur la page Facebook du syndicat CGT de l'usine

Le mardi 13 juin, plus d’une centaine salarié-es de l’usine de fabrication de transmisssions NTN-TE à Allonnes près du Mans se sont mis en grève. Démarrés à 70 le mardi matin, le mouvement s’est amplifié, suivi avec près d’une centaine de nouveaux grévistes dans les équipes d’après-midi.

Ils exigent la réouverture immédiate des négociations salariales avec comme revendications :
- 6% d'augmentation de salaire uniforme (% de la masse salariale/nombre de salarié.es).
- 100€ brut d'augmentation pour les intérimaires au bout de 6 mois d'ancienneté.

Les assemblées générales se sont tenues au gré des équipes, avec un vote à chaque fois de reconduction ou non du mouvement.  « On a démarré avec plus de 70 personnes hier matin, 50 en après-midi, 40 dans l’équipe de nuit On est entre 70 et 80 % d’absentéisme » explique le délégué CGT de l’usine. il n’y a pas eu de production de sortie au niveau des lignes de montage.
Le piquet de grève s’était posté au niveau du carrefour giratoire qui fait face aux locaux de l’usine et un barnum aux couleurs de la CGT a été installé. Il a été levé le 16 juin suite à un premier recul de la direction.
Jusqu’avant cette grève la direction de l’usine ne voulait rein céder sur les salaires avec des mesures ne bougeant pas depuis la fin de l’année 2022 et étant bien inférieures à la hausse des prix. Ce n’est qu’au 3ème jour de grève que la direction accepte finalement une réouverture des discussions salariales pour le 20 juin
Le syndicat CGT n’entend rien lâcher sur les revendications à l’origine de la grève de la semaine dernière et appelle à la poursuite de l’action sous la forme d’un débrayage de 29 minutes mini par jour. « La victoire est à notre portée » explique le syndicat CGT

L’entreprise NTN Rurope n’a rien d’un petit sous traitant étranglé par des donneurs d’ordre. C’est la filiale d’un puissant groupe industriel japonais, leader mondial dans les domaines des roulements et des joints de transmission pour l’automobile et l’aéronautique. C’est ce même groupe qui avait racheté à Renault dans les années 2010 sa filiale SNR fabriquant de mécanismes de roulement.
La mobilisation pour les salaires dans cette usine d’Allonnes doit être soutenue et popularisée. Partout les salaires ne suivent pas la hausse des prix. C’est note affaire à tous !

Dans l’usine NTN Europe d’Allonnes, ne rien lâcher !

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