Les usines de camions Mack rejoignent la grève aux États-Unis

4 000 travailleurs de l’entreprise de camions Mack ont rejoint lundi matin 9 octobre la grève de l’automobile déjà suivie par 25 000 salariés. Ne dépendant pas du texte en cours de négociation par l’UAW avec les 3 grands constructeurs automobiles , ils ont rejeté à 73 % le projet d’accord pour les 5 ans à venir proposé par la direction de Mack.

Ce projet d'accord avait été validé par le président de l'AUAW qui l'avait qualifié de "contrat record pour l'industrie des poids lourds". La majorité des salariés de Mack n'a pas été de cet avis. Le président de l'UAW, Shawn Fain. en a pris acte, expliquant dans " dans l'UAW "la plus haute autorité ce sont les syndiqués et qu'ils ont le dernier mot....c'est leur solidarité et leur organisation qui permettront d'obtenir un contrat équitable chez Mack."
L’UAW représente les travailleurs de Mack dans des usines situées dans les états de Pennsylvanie, Maryland et Floride. C’est une filiale de Volvo, la firme d’origine suédoise détenue maintenant par l’entreprise chinoise Geeley.
L'accord rejeté par les salariés prévoyait une augmentation de salaire de 19 % sur la durée du contrat et de 10 % lors de la ratification.
Il y avait également une prime de ratification de 3 500 dollars , aucune augmentation des cotisations hebdomadaires de soins de santé, une augmentation des paiements forfaitaires annuels pour les retraités et une somme forfaitaire annuelle 1 000 dollars pour compenser les coûts de santé des employés qui ne bénéficient pas d'assurance maladie après la retraite.
Le président de l'UAW Shawn Fain a déclaré dans sa lettre adressée au responsable des relations professionnelles de Volvo Trucks que les employés travaillant le lundi matin quitteraient les usines après avoir effectué les tâches nécessaires pour éviter d'endommager les équipements de l'entreprise.
Shawn Fain a indiqué que  les revendications concernant  les horaires de travail, la santé et la sécurité, les pensions, les soins de santé, la couverture des médicaments sur ordonnance, les heures supplémentaires n'étaient pas réglées.