Stellantis : appel à une grève "historique" le 18 octobre 2024 en Italie contre les plans de Tavares

Publié le par NPA Auto Critique Source AFP

 

Ce titre "Un grève historique se prépare chez Fiat Stellantis en Italie" est celui de la dépêche AFP qui fournit cette information.
Stellantis sous la houlette de Tavarès fait des dégâts en Italie. La production de voiture historique Fiat 500 est suspendue dans l'usine de Turin sans remplacement. La promesse d'une méga usine de batteries est elle aussi suspendue.
Les attaques patronales redoublent en Europe : Allemagne, Belgique, Italie et France. Pour garantir l'emploi de toutes et tous il faut sortir de cette économie capitaliste fondée sur le profit et le productivisme en réduisant massivement la durée du travail et en s'orientant vers des productions utiles pour la population et respectueuses du climat
Les profits inégalés de Stellantis peuvent ils déboucher sur une convergence inégalée des mécontentements ?

Source Dépêche AFP
Les principaux syndicats du secteur automobile ont appelé mardi les salariés de Stellantis en Italie à observer une grève nationale le 18 octobre pour protester contre la chute de la production et le "désengagement" du constructeur.
Ce sera "une grève historique, comme il n'y en a pas eu depuis plus de quarante ans" dans les usines de l'ancien fleuron national Fiat qui a fusionné en 2021 avec Peugeot-Citroën pour donner naissance à Stellantis, a promis Rocco Palombella, secrétaire général du syndicat Uilm.
Stellantis avait augmenté sa production en Italie en 2023 de 9,6% à près de 752.000 véhicules. Pressé par le gouvernement nationaliste de Giorgia Meloni, le constructeur s'est même engagé à la porter à un million d'unités en 2030.
Mais après trois années de hausse, sa production en Italie est repartie à la baisse au premier semestre, chutant de 25,2% à 303.510 véhicules. Le syndicat FIM-CISL s'attend à une production réduite à "un peu plus" d'un demi-million de véhicules pour l'ensemble de l'année.
"Face à la situation dramatique que vivent les travailleurs de Stellantis et de l'ensemble de la filière automobile depuis un certain temps déjà", les syndicats ne pouvaient pas "assister en silence à la désertification industrielle de notre pays", a commenté M. Palombella dans un communiqué.
Il a dénoncé pêle-mêle "une production qui a atteint un plus bas historique", des "périodes de chômage technique record", le "désengagement de Stellantis" et une "confusion politique totale au niveau national et européen".
En raison de la faible demande, la production de l'emblématique Fiat 500 en version électrique dans l'usine de Mirafiori à Turin a dû être suspendue à la mi-septembre pour un mois.
Les ventes de voitures électriques ont commencé à baisser depuis la fin 2023 en Europe, les acheteurs se montrant frileux en raison de leur coût élevé et leur autonomie jugée limitée.
Le gouvernement Meloni et les syndicats reprochent au constructeur franco-italo-américain de délocaliser sa production dans des pays à bas coûts, au détriment des usines italiennes.
Les syndicats sont en outre vent debout contre la suspension du projet de construction d'une méga-usine de batteries pour voitures électriques à Termoli (sud), décidée par ACC, une coentreprise de Stellantis, Mercedes et TotalEnergies.

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