Stellantis Poissy - Douvrin : unir les forces face aux menaces de fermetures d’usines

Publié le par NPA Auto Critique. Sources Presse et militantes

Stellantis Poissy - Douvrin : unir les forces face aux menaces de fermetures d’usines

Poissy - Douvrin même combat !
Ce mardi 10 décembre, une trentaine de militants de Sud Stellantis Poissy se sont rendus à Douvrin pour distribuer un tract (voir dans "Tracts syndicaux") et discuter avec les salariés de Stellantis Douvrin d'unir nos forces contre la programmation de la fermeture des 2 usines et de se mettre d'accord sur des garanties communes aux travailleurs des 2 usines à revendiquer à la direction ! Arrêtons de nous battre chacun de notre côté ! Unissons nos forces !
 Merci aux camarades de la CGT Stellantis Douvrin, qui partagent à 100 % nos perspectives de lutte, de leur accueil chaleureux !

Lu sur le site du Parisien. 1O décembre 2024

Une trentaine de salariés des Yvelines ont rendu visite à leurs collègues du Pas-de-Calais, ce mardi 10 décembre. Avec un mot d’ordre : unir les forces face aux menaces de fermetures d’usines qui planent dans le groupe automobile qui détient entre autres Peugeot, Citroën et DS.
Chez Stellantis aussi, l’union fait la force. À l’appel du syndicat Sud, une trentaine de salariés de Poissy (Yvelines) se sont rendus dans le Pas-de-Calais, ce mardi 10 décembre, pour soutenir leurs collègues de Douvrin (anciennement la Française de mécanique), en plein bassin minier au nord de Lens.

Les deux usines du groupe automobile, propriétaire de quatorze marques dont Peugeot, DS et Citroën, sont menacées de fermeture et les syndicats sont bien décidés à « mener le combat ensemble ».

« Arrêtons de nous battre chacun de notre côté, unissons nos forces », résume le leader syndicaliste Jean-Pierre Mercier, présent à Douvrin pour distribuer des tracts à l’adresse de ses collègues du nord de la France.

« Comme vous, nous n’acceptons pas d’être mis à la porte (…), clament en chœur les salariés basés dans les Yvelines. Comme vous, nous voulons avoir des garanties sur comment nous allons continuer à remplir notre frigo après la fabrication du dernier moteur et de la dernière voiture. »

Depuis que Carlos Tavares n’est plus le directeur général de Stelantis, les craintes d’une fermeture des deux sites se sont renforcées. Preuve que les 2 600 salariés du site de Poissy, la dernière usine de production automobile d’Île-de-France, vivent au jour le jour, ils ont connu un début de semaine de chômage technique avec une production à l’arrêt total en raison « d’un différend commercial », selon nos informations, entre Stellantis et Novaes, l’un de ses prestataires.

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