300 emplois sacrifiés par General Motors qui ferme Delphi à Strasbourg

Lire le tract de la CGT General Motors de Strasbourg

A la fin de la semaine, jeudi 25 novembre, l’usine Delphi aura cessé de fonctionner. Les quelques trois cents salariés qui y travaillaient encore ces derniers temps auront perdu leur emploi. Quelques uns vont retrouver un autre emploi, d’autres, vont faire des formations plus ou moins bidons à pôle emploi pour en définitive, ne retrouver que des boulots précaires, mal payés.


Fin 2009, lorsqu’il était évident que GMC allait fermer cette unité de production (comme elle avait déjà fermé deux usines dans la région parisienne), ils ont dû faire à nouveau grève pour être sûr de toucher l’argent promis, car la direction commençait à leurs mettre des bâtons dans les roues.Ils se sont battus collectivement et la direction a cédé

Qu’ils n’aient pas pu empêcher la fermeture c’est un autre problème car seule la lutte d’ensemble du monde du travail pourra interdire au patronat de fermer les usines.

Nous sommes certains que ce qu’ils ont su faire à Delphi, ils sauront le faire ailleurs.

Des milliers de travailleurs ont été licenciés en Amérique ; 30. 000 licenciés au bas mot ; 14 usines fermées ; des énormes sacrifices ont été imposés aux travailleurs du groupe si bien que de plus en plus de travailleurs perçoivent aujourd’hui un salaire inférieur de moitié de ce qu’ils touchaient. Leur retraite et leur couverture sociale ont été diminuées de moitié et avec le krach de 2008, une partie des retraités qui avaient légitimement cotisés ont perdu leur pension.


Et ici, le groupe GMC ferme Delphi et met à la porte plus de 300 salariés ! Quant à nous, salariés de GM Strasbourg, nous devrions nous serrer la ceinture. Pas d’augmentation de salaire pendant 2 ans, des RTT supprimées, toujours plus de travail pour chacun alors que les effectifs diminuent

Aujourd’hui, ils sabrent le champagne à la bourse de New York ! Que la vie est belle pour ces parasites !