L'appel des Conti : un "désaveu" pour le pouvoir !
Condamnés à de la prison avec sursis en première instance, six salariés de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont écopé de simples amendes en appel pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne.
L'annonce du jugement de la cour d'appel d'Amiens a été accueilli par une explosion de joie et les larmes des prévenus.
"C'est un gros soulagement parce que la ministre de la Justice avait réclamé des peines lourdes", a déclaré Xavier Mathieu, délégué CGT de l'usine condamné à 4.000 euros d'amende qui a fondu en larmes de soulagement.
"Apparemment la justice a un peu plus de coeur que ce gouvernement", s'est-il réjoui, se félicitant d'un "désaveu" pour le pouvoir.
Le syndicaliste a dit espérer qu'il n'y aurait pas de poursuite au civil, pour réclamer des dommages et intérêts.
"Qu'on nous foute la paix maintenant et que le gouvernement n'insiste pas", a-t-il lancé après avoir fait un tour d'honneur devant le tribunal où des dizaines de personnes s'étaient massées dans l'attente du jugement.