Après le 22 octobre.

Publié le par Tout est à Nous . Collectif automobile

Appelée par les fédérations du secteur privé de la CGT et par Solidaires la manifestation du 22 octobre pour l’emploi a réuni entre 15 et 20 000 salariés venus de nombreuses régions.
Avant le départ, la prise de parole de B.Thibault devant un décor de Lion de Denfert artistiquement recouvert d’autocollants par les 300 salariés de Continental, fut en partie couverte par les bruits des pétards, fusées et les cris de « Thibault démission » venus des quatre coins de la place. Cette ouverture donnait le ton à l'après-midi : deux cortèges différents, imbriqués tout au long du parcours.
L’un "classique", un peu traîne-savates avec de grosses sonos qui couvrent les mots d'ordre peu repris par les manifestants et surtout ceux des cortèges avoisinant. L’autre, combatif, déterminé, autour des entreprise en lutte (Continental, Molex, Freescale,…) ou d’équipes syndicales plus combatives et radicales (Métallurgie du Nord Pas de Calais, Ford Blanquefort, Renault Cléon, Général Motors Strasbourg, Citroën Aulnay). Dans les premiers cortèges de timides mots d’ordre sur la sauvegarde de l’emploi.
Depuis les deuxièmes fusent des mots d'ordre reflétant la colère qui monte des entreprises : interdiction des licenciements, dénonciation de la criminalisation des luttes sociales, retraite à 55 ans et nécessité du Tous Ensemble vers la grève générale. Accueil un peu "chaud" avec altercations verbales au point fixe du NPA pour les premiers, accueil chaleureux pour les seconds. Tous ensemble mais différents !

Collectif automobile

Publié dans Renault

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