Après le référendum chez Fiat, la possiblité d'une plus grande résistance
L'opinion des camarades italiens de Sinistra Critica, organistion pour la gauche anticapitaliste.
Le Non à 46% de l’usine Fiat de Mirafiori représente un fait majeur, encore plus significatif que les résultats du vote ayant eu lieu à Pomigliano. Pour mesurer la portée de l’événement, il faut prendre en compte l’isolement politique et syndical sans précédent dans lequel les travailleurs et les travailleuses d Fiat avaient été relégués tout au long de cette campagne.
Le résultat a été obtenu grâce à la détermination de la FIOM et des syndicats de base présents dans l’usine. Cela ouvre la possibilité d'une plus grande résistance à maîtriser dans tous les lieux de travail et peut permettre un plein succès de la grève du 28 Janvier
L’amertume de ceux qui combattu vigoureusement pour le non ces dernières semaine est dû au fait que la ictoire a été manquée d’un cheveu. Ce qui a permis la majorité du oui, c’est le vote de la hiérarchie de l’entreprise. Ce qu’on appelle les « employés des bureaux de vote » sont constitués de 300 dirigeants et 40 membres de la dirction du personnel .Ils imposent,comme dans les galères romaines, les cadences des rameurs à coup de fouet
Pour poursuivre la métaphore, ces travailleurs qui ont témoigné de leur résistance et de leur dignité doivent d'abord ré-apprendre à ramer ensemble.
Et maintenant, il ne faut pas ne pas laisser seuls les travailleurs de Fiat et il est nécessaire d’essayer de généraliser la grève des métallurgistes du 28 Janvier. Et cela malgré les obstacles causés par la CGIL elle-même qui met en cause les positions de la FIOM. C'est une tâche pour tous les syndicats qui refusent la capitulation devant le patronat et le gouvernement. C’est une exigence du mouvement étudiant et de toute l’opposition sociale et politique dans le pays.
Traduction en français : blog npa auto critique