Au tour de PSA de faire du chantage contre les salariés
Le groupe PSA Peugeot Citroën a proposé aux syndicats de renforcer la flexibilité du travail dans les usines françaises du groupe. Voilà ce dont se vante un communiqué officiel de la direction de PSA.
Le chantage déjà mis en œuvre par General Motors à Strasbourg ou Fiat en Italie continue. Une flexibilité accrue, c’est à dire une remise en cause des droits des salariés, contre des promesses d’embauche : voilà le nouveau chantage de PSA Peugeot Citroën. Il voudrait poser des conditions à l’embauche de 900 personnes supplémentaires en France au second semestre..
PSA veut généraliser son plan de performance qui prévoit de mettre en place des équipes de nuit pour des vacations de durée variable et dont l’horaire pourrait être réduit selon les commandes.C’est le « copier coller » de ce qui se passe déjà dans l’usine PSA de Vigo en Espagne qui est devenu les premier site industriel de PSA.
Le premier constructeur automobile français, qui a lancé à l'automne dernier un plan de performance prévoyant notamment des gains de productivité, veut pouvoir mettre en place des équipes de nuit pour des vacations de durée variable et dont l'horaire journalier pourra être réduit selon les commandes, comme cela se pratique sur son site espagnol de Vigo.
Et toujours pour renforcer la flexibilité, PSA propose également de renforcer les possibilités de rotation des intérimaires au sein des équipes pour s'adapter aux à-coups d'activité. Dans son projet, PSA est clair : « le recours à l’intérim est nécessaire au fonctionnement des bases industrielles en Europe pour s’adapter aux à-coups d’activité et pourvoir des besoins non durables »
PSA veut aller vite. Ses services de communication indiquent que quatre syndicats, CFE/CGC, CFTC, FO et GSEA , seraient prêts à céder à ce chantage
Et les syndicats feront connaître leur position définitive dans les prochains jours, ajoute PSA dans le communiqué.