Automobile : le temps des ruptures

Publié le par Inprecor . Mis en ligne sur ce blog le 3 août 2010

Article publié dans Inprecor N° 562-563, juin-juillet 2010

 

Ce qui était perceptible dès le second semestre de l’année 2008 se confirme : la crise qui frappe l’industrie automobile au plan mondial n’est pas une simple dépression précédant une inévitable reprise où tout recommencerait comme avant, tant en ce qui concerne l’exploitation de la force de travail que l’usage de l’automobile individuelle. La crise que traverse le secteur est l’occasion d’une profonde restructuration entre groupes capitalistes, continents et zones géographiques, constructeurs, équipementiers, sous-traitants et producteurs d’énergie. Les changements structurels se combinent avec de brusques variations conjoncturelles agissant d’autant plus directement sur l’emploi et les conditions de travail que partout la flexibilité est à l’ordre du jour.

 

L’emploi, ce sont des travailleurs, la solidarité de travail et de lutte, un savoir-faire, une expérience, une vie tout court et c’est cela qu’il convient de préserver. Cela ne sera pas obtenu par des reconversions ou des solutions industrielles cherchant seulement à rafistoler cette industrie en crise. Oui, il y a urgence à imposer d’autres solutions. L’automobile est le secteur industriel qui emploie le plus de salariés en Europe et c’est là que se nouent encore les affrontements sociaux de classe les plus aigus. La suite de l’histoire de l’industrie automobile ne se décide pas dans le secret des stratégies patronales mais sur le terrain des confrontations sociales et politiques.

 

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Publié dans Analyse-et-débats

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