Beaucourt : une grève illimitée pour gêner PSA

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Grève illimitée avec occupation de l'usine de Beaucourt dans le territoire de Belfort fabriquant des pièces d'emboutissage notamment pour Peugeot. PSA est partie prenante du long monopoly qui aboutit  aujourd'hui à la menace de liquidation de l'usine. 

Vendredi 11 juillet, les salariés de l’équipe du matin ont voté « la grève illimitée à 99 % » et e camion qui approvisionne le site de PSA à Mulhouse en pièces pour la 2008 a été bloqué. Les pièces, livrées quotidiennement en flux tendu, sont restées à quai ainsi que celles devant être fournies pour la 308 fabriquée chez PSA à Sochaux.

L'usine emploie aujourd'hui 103 salariés : 23 sont menacés de licenciement économique immédiat et toute l'usine serait appelée d'ici à 18 mois d'ici à 18 mois.

Les donneurs d'ordre PSA et Renault ainsi que l'Etat sont impliqués dans le monopoly industriel qui dure depuis des années autour de l'usine de Beaucourt.

Le groupe Altia (Advance Leader Technology Innovation Automotive), spécialisé dans le décolletage, l'usinage et les machines spéciales à destination de l'automobile, branche française d'un groupe allemand avait racheté en 2009 l'entreprise Sonas mise en redressement judiciaire en 2008. D'avantage que de technique, Altai est spécialiste du pillage des fonds publics, car au travers du fonds de modernisation des équipements automobile, elle a touché des dizaines millions d'euros.

Altia a cédé le 11 avril 2014 plusieurs de des sites industriels dont Beaucourt au groupe américain TAI, (TransAtlantic Industries).

Le groupe américain n'est en fait arrivé que pour un raid financier. Dans le mois qui a suivi il a réclamé la nomination d'un administrateur judiciaire chargé du dépôt de bilan. Les parrains de la transaction ont été Renault et PSA et Montebourg. Ils ont donné leur aval à la transaction offrant des garanties en chiffons de papier. Et Altai s'est tiré en gardant l'oseille des subventions publiques obtenues pendant des années.

Devant la liquidation en cours, Il était question d'intégrer 80 salariés de Beaucourt chez FSD SNOP à Technoland Étupes. FSD est un équipementier principalement implanté dans le Nord de la France et il emploie 2500 salariés en France. Une réunion sur ce projet avec les délégués a été annulée vendredi 11 juillet. La grève est partie après ce dernier coup de mépris venant après tant d'autres.

S'en prendre aux donneurs d'ordre et en particulier aux patrons des usines PSA de Mulhouse et de Sochaux n'est que justice.

 

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