Chez Renault, B comme barbouzes... et comme boomerang
Au technocentre Renault de Guyancourt, Avec « Renault way », la direction s’est lancée dans une vaste opération de bourrage de crâne. Il nous faudrait nous engager sur notre comportement, qui bien sûr, doit être irréprochable : « loyauté, confiance, solidarité… ».
Dans le même temps, en coulisses, la direction organise notre flicage. Pour cette mission d’espionnage individuel et collectif, la presse nous apprend qu’elle fait appel à Geos, une officine privée de barbouzes qui, elle, n’a rien d’irréprochable. La DCRI (la fusion des RG et de la DST), qui n’a pas été alertée dans l’affaire « d’espionnage industriel au profit de la Chine », a des doutes sur le « professionnalisme » de ses collègues du privé.
On n’en sait pas plus, pour l’instant, de la réalité de cette affaire.
Mais on en sait un peu plus sur les méthodes scandaleuses de flicage de la direction, qui fait espionner pour de vrai les 12 000 salariés du Technocentre (ça s’appelle l’effet boomerang). Lamentable !