Ceux et celles de PTPM : Nous ne sortirons que si nous avons de réelles avancées écrites sur le sujet.

Publié le par Communiqué de presse CE PTPM 26 avril 20 heures

Ceux et celles de PTPM refusent la fermeture de leur usine  : c'est le gouvernement et le groupe Trèves qui doivent céder !

 

Lire ci-dessous le texte complet du communique publié par le Comité d'entreprise de PTPM le lundi 26 avril dans l'après midi 


Depuis près d’un an, le comité d’entreprise de PTPM ne fait que de se battre pour l’emploi. Depuis près d’un an le groupe Trèves ne fait aucun effort quant à un véritable dialogue social,

 

- Simplement 12 jours de grève en 1 an, la direction en profite pour « délocaliser » notre savoir faire dans des pays à bas coûts.

- Ils disent NON a tout, ils ne font même pas l’effort de négociation concernant l’immobilier et tout moyen utile pour permettre une ré industrialisation. 

- Ce groupe Trèves ne souhaite mettre un sou de plus pour PTPM, ses 129 salariés et pour le bassin d’emploi.

- De plus ce même groupe a mis un terme à la conciliation.

- La dernière table ronde avec le ministre ESTROSI n’a toujours pas eue lieue malgré la relance des politiciens locaux et l’urgence sociale

Mr Dominique LEVEQUE : Maire d’AY (PS)

Mr Bernard BEAULIEU : Vice président de la Communauté de Communes (PS)

Mr Philippe MARTIN : Député de la MARNE (Majorité présidentielle)

Mr Charles DE COURSON : Député de la MARNE (Majorité présidentielle)

Mr Yves DETRAIGNE : Sénateur de la MARNE (Majorité présidentielle)

Mme Françoise FERAT : Sénatrice de la MARNE (Majorité présidentielle)

Mr René Paul SAVARY : Président du Conseil Régional de la MARNE (Majorité présidentielle)

 

Maintenant l’heure est aux négociations, aux vrais, que la direction arrête de nous prendre pour des imbéciles …….. Et nous ne sortirons que si nous avons de réelles avancées écrites sur le sujet. La direction de PTPM est donc enfermée dans les locaux et n’en sortira qu’en échanges de réelles contre parties concernant la ré industrialisation du site de PTPM.

 

Le comité d’entreprise de PTPM Ay le 26 avril 2010

ce.ptpm@wanadoo.fr 03.26.51.89.76

 

Voir l'article mis en ligne par le journal de Reims, l'Union, ce lundi 26 avril à 18 heures

 

Aÿ (Marne). Pour le directeur de l'entreprise PTPM (groupe Trêves) à Aÿ, la directrice des ressources humaines et l'avocat de Trêves, ce soir, impossible de quitter des bureaux marnais. Vers 18h, les salariés les retenaient en otage depuis près d'une heure. Ce lundi, une nouvelle fois, une réunion de négociation autour du plan social a tourné court. Face à l'impossible dialogue, les salariés laissent éclater leurs colère.

Toutes les entrées du bâtiment sont bloquées par des conteneurs emplis de produits textiles. Les salariés n'hésitent pas à enflammer ce qui leur passe sous la main. Pour les employés de PTPM, c'est la fois de trop. Depuis plus de huit mois qu'ils ont entamé les négociations, ils n'entrevoient aucun geste du groupe Trêves. Depuis des semaines, ils réclament haut et fort une entrevue avec le ministre chargé de l’Industrie, Christian Estrosi. En vain.

Vendredi dernier, la rencontre qui a eu lieu entre les représentants du groupe Trèves, le comité d'entreprise de PTPM, quelques élus et le sous-préfet s'est achevé sur un nouvel échec. Visages fermés, les intervenants ont quitté les lieux, une fois de plus sans avoir réussi à s'entendre.

Les salariés de PTPM ont fondé tous leurs espoirs dans le dispositif de revitalisation du bassin d'Epernay. Ils espèrent qu'un repreneur va se présenter, avant que le plan social soit appliqué. Cependant, face à leurs revendications, le groupe Trêves fait la sourde oreille. Ce dernier entend avant tout fermer le site. Sur ce sujet, toutes tentatives de dialogue achoppent.

Les salariés affirment qu'ils sont prêt à rester plusieurs jours sur le site d'Aÿ pour empêcher les allers et venues des trois responsables séquestrés, s'il le faut. Déterminés à enfin se faire entendre.

 

Voir les articles du blog npa auto critique consacrés à la lutte de PTPM


 Contre les licenciements, ceux et celles de PTPM veulent continuer à travailler dans leur usine

SODIMATEX et PTPM : le groupe Trèves doit céder !

Détournement de fonds public chez Trèves


Commenter cet article