Débrayages Peugeot Mulhouse 5 février 2010

Ambiance et débrayages sur le site de de Peugeot Mulhouse . 5 fevrier 2010

Depuis le début de l’année, et même bien avant  , la situation a changer aussi bien au niveau de la perception de la crise mondial que se faisais les travailleurs du site de Mulhouse , et la vision idéalisée de sortie crise qu’en donne le pouvoir et le patronat . Avec  l’augmentation   des ventes qui ont été booster uniquement par la prime à la casse, et le prêt que le gouvernement a octroyer généreusement avec les deniers public au groupe PSA a hauteur de 3 milliards, faisait miroiter un sortie de crise avec un second trimestre bien meilleur que l’avait prévu PSA. L’annonce catastrophique des ventes en chute libre n‘a pas eu lieu, et donc les travailleurs eux également ce sont remit a faire valoir leurs besoins en terme de salaires, d’améliorations des conditions de travail et d’embauches.

Ce qui redonna espoir et combativité aux ouvriers dont le centre des préoccupations premières fut celle des salaires. Après négociation salariale, il fut accordé une augmentation générale de 1 % ce qui représente 14 euros par mois en net sur la fiche paie. Cette négociation a été vécu par un certains nombres de salariés comme une provocation.

Les premiers a réagir furent les mécaniciens , avec un débrayage de 30 salariés par tournée ,ce qui fait  une soixantaine de grévistes venant tous de mécanique , pour la plupart, se sont  des jeunes qui avait déjà débrayé pour une prime et des améliorations de leurs conditions de travail , ces  jeunes faisant partie de la dernière vague d’embauche ( la moyenne d’ages sur le site de Mulhouse est de 43 ans) , ils ont tourné dans tous le site et dans les autres usines du site pour gagner d’autres camarades à leurs causes , mais hélas sans succès et la colère est retomber .

Le 5 février 2010 débrayage a l’emboutissage avec 70 salariés ce qui a bloqué la production de 11h00 a 13h15 fin de l’équipe du matin , porté par les mêmes revendications, les salaires,les conditions de travail et autres, ce débrayage était organisé par toutes les organisations syndicales , mais la  CFDT a refusé de défiler dans les ateliers pour gagner les salariés du ferrage , sinon elle quittait le mouvement , idem pour l’équipe de l’après-midi,  débrayage de 18h30 a la fin de l’équipe .

Les problèmes que nous rencontrons a Mulhouse pour mener des combats c’est le décalage entre les catégories professionnelles ( maintenanciers, moniteurs etc…) qui actuellement réagissent le plus, et les travailleurs en production ceux en chaînes qui n’ont  pas encore fait grève, juste des réactions de colère à l’augmentation de salaire de 1%.  .

Nous pensons après discussions avec un autre camarade du montage militant du NPA mais également membre du secrétariat CGT du site de Mulhouse, que les liens  de solidarités qui avaient été tissés par les travailleurs sur les chaînes ne sont plus les mêmes, cela est du en grande partie à la nouvelle organisation du travail qu’est le toyotisme, toutes les liens ont été casser . Pendant le boulot, très difficile d’avoir des discussions tellement l’intensification du travail a prit le pas sur l’humain , et les pauses ont été réduites , pas le temps de se parler et encore moins de faire connaissance

Ceci explique en parti ,la différence entre les professionnels qui ont plus le temps de communiquer entre eux, et de créer de vrai liens , mais conséquence de la politique de l’entreprise de réduire les coûts , ces même OP qui prennent de plein fouet  la baisse de considération et le manque de reconnaissance de leurs statuts. Les ouvriers professionnels catégorie protégée par la hiérarchie jusqu’à présent , en a prit un coup, et les augmentations individuelles ne se font plus aussi rapidement en d’autre terme  ils cessent d’être les épargnés du système.
Nous avons donc a travailler cette question , alors vous me direz comme se fait t’il qu’ à Sochaux,  il y eu des gros débrayages de 700 personnes sur trois équipes , qu’elle est le lien communs , est-ce que la question des salaires a réussi à unifié plus  qu’ à,  Mulhouse ? . Pas sur !!!!