SODIMATEX et PTPM : le groupe Trèves doit céder !
Le groupe Trèves doit céder : ce groupe mulitnational, qui a bénéficié de l'argent public donné par le gouvernement Sarkozy, est un récidiviste des attaques et arnaques contre les salariés Les travailleurs de la SODIMATEX comme ceux de PTPM à Ay dans la Marne en font les frais. "Les voyous, c'est pas nous", disait l'un des badges portés par les Conti venus en solidarité avec les ouvriers de la Sodimatex.
Texle du reportage publié par le Monde le 3 avril 2010
Un accord de méthode a été conclu aux environs de 4 heures du matin, samedi 3 avril, entre les salariés de l'usine Sodimatex située à Crépy-en-Valois (Oise) et la direction de la maison mère, le groupe Trèves. Les syndicats se sont engagés à "désamorcer" la citerne de gaz ceinturée de cocktails Molotov qu'ils menaçaient de faire sauter, détruisant ainsi cette usine de moquette pour voiture dont la fermeture est programmée. En échange, ils ont obtenu des "garanties" sur la prime de 21 000 euros qu'ils réclament en sus de leurs indemnités légales de licenciement.
Les négociations reprendront dès mercredi 7 avril, en sous-préfecture de Senlis (Oise). "Ce n'est pas fini, a prévenu Patrick Testar (CFDT) de l'intersyndicale. Si, mercredi, on n'arrive pas à des avancées positives, on a bien précisé à notre préfet (Nicolas Desforges) qu'on débranche juste le détonateur, c'est tout."
Il semble que l'on ait frôlé le pire, vendredi, quand un peu avant 20 heures, à l'issue de six heures de négociations, les représentants syndicaux de Sodimatex, livides et excédés, ont quitté en trombe la mairie de Crépy-en-Valois. "Ils n'ont pas l'intention de négocier, déclarait Patrick Testar, délégué CFDT. On cesse toute discussion. Ils verront les conséquences..." Et tous de retourner sur le site industriel occupé par une cinquantaine de salariés verrouillés à l'intérieur. Alors que la nuit tombait, les grands rouleaux de feutrine noire flambaient de plus belle autour de l'usine Sodimatex. Les flammes de plus 2 mètres dégageaient une fumée acre. "Ils sont là pour dire qu'on est toujours là et qu'on ne lâchera pas", lançait un salarié en grève.
Le maire UMP de Crépy-en-Valois, Arnaud Foubert, déplorait, les larmes aux yeux, les atermoiements de la direction de Trèves, propriétaire du site, qui a souhaité soudain choisir un autre médiateur que celui qu'elle avait elle-même nommé.
SOLIDARITÉ
Une demande qui a été interprétée par les représentants syndicaux comme un énième report de la discussion sur le fond, à savoir une indemnité de 21 000 euros pour les 92 salariés de l'entreprise dont la fermeture a été annoncée le 10 avril 2009. "On marche sur la tête, le tribunal les a condamnés à nous payer nos salaires, et plutôt que de régler la situation, ils mégotent", déplorait un ouvrier. Depuis un an déjà, les salariés de Sodimatex fabriquent une moquette qui n'est pas vendue et qui part neuve, le plus souvent dans des camions-poubelle Veolia.
Vendredi, vers 21 heures, face à la détermination des salariés, les discussions ont repris avec Me Caroline Substelny, leur avocate. Les salariés se disent résolus à occuper le site. Sur la façade de Sodimatex, sur la pelouse devant l'entrée, de grandes croix noires ont été clouées, bien visibles. Chacune porte un nom : Lazur, Camoelle, Pereira..., suivi d'une date d'entrée dans l'usine et d'un point d'interrogation quant à la date de sortie. Des amis, des habitants de Crépy, certains anciens salariés viennent appuyer les grévistes. L'un d'eux, ex-Sodimatex puis ex-Continental, condamné à deux ans de prison avec sursis pour violence et déprédation du matériel, se dit convaincu qu'il faudra faire exploser la bonbonne de gaz.
"Si on ne fait pas parler de nous, si on ne menace pas, personne ne s'intéresse à nous", regrette François Heindryckx, vingt et un ans d'ancienneté. Tous les salariés dénoncent avec amertume la solitude qui a été la leur depuis un an, le désintérêt des dirigeants des grandes fédérations syndicales. "Seule notre avocate s'est bagarrée pour nous", ajoute M. Heindrykx. Grâce à elle, trois fois de suite, le groupe Trèves a été condamné.
Dans une petite cahute en bois dans l'enceinte de l'usine, à l'abri de la pluie, des salariés de PTPM, une autre filiale de Trèves, sont venus témoigner de leur solidarité. "Notre usine, qui fabrique des tissus pour les sièges automobiles, est aussi condamnée à la fermeture", dit Fabien Dumont, délégué CGT.
A la mairie de Crépy-en-Valois, les salariés de Continental sont venus de Compiègne en nombre. Leurs vestes noires de travail sont constellées de badges. "Les voyous, c'est pas nous", dit l'un d'eux.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Texte le l'article mis en ligne sur ce blog NPA-auto-critique le vendredi 2 avril 2010
La fermeture de l'usine Sodiimatex, fabriquant des moquettes pour la construction automobile, qui emploie 92 salariés et qui appartient au groupe Trèves, a été annoncée le 10 avril 2009. Depuis, les négociations sur le plan social entre la direction et les salariés ont échoué."
A Crépy-en-Valois (Oise), les Sodimatex restaient très déterminés vendredi matin 2 avril
Depuis jeudi soir, ils menacent de faire sauter une citerne de gaz pour réclamer un meilleur plan social après la fermeture programmée de leur entreprise." Pour les ouvriers de Crépy, pas question de partir avec moins que leurs collègues d'une autre usine Sodimatex, liquidée en 2006, qui avaient obtenu 21 000 euros en plus des indemnités légales.
Les princpaux donneurs d'ordre de Sodimatex sont bien les goupes Renault et PSA. Et le propriétaire de l'usine Sodimate , le groupe Trèves est implanté dans 20 pays avec 7500 salariés dont 2900 sur neuf sites en France. Il est un spécialiste de l'utilisation des fonds publics pour mieux licencier. Les travailleurs de l'usine PTPM qui appartient au même groupe en savent quelque chose
Il y a tout juste un an 1200 personnes ont porté plainte contre le groupe Trèves pour « utilisation frauduleuse de fonds publics » – une aide publique de 55 millions d’euros – après la fermeture de son usine PTPM à Ay (Marne).
Et les princpaux clents de Sodimatex sont bien les goupes Renault et PSA
Lire article du Parisien du vendredi 2 avril