Dura Automotive à Saint-Etienne : deuxième semaine de grève malgré les hélicoptères pour casser la grève
La majorité du personnel de production de l'équipementier américain Dura Automotive près de Saint-Etienne est entrée lundi (18 octobre) dans sa deuxième semaine de grève, pour des revendications salariales, a-t-on appris de source syndicale.
La médiation entreprise vendredi soir, sous l'égide de l'Inspection du travail de la Loire, n'a pas permis de trouver une issue au conflit chez ce fabricant de composants de commandes de boites de vitesse, selon la même source.
Quelques heures plus tôt, les piquets de grève installés depuis cinq jours aux entrées de l'usine avaient été levés, à la suite d'une décision judiciaire rendue en référé.
La grande majorité des 220 salariés permanents du site est en grève depuis lundi dernier pour des augmentations de salaires, l'arrêt de procédures de licenciement engagées à l'encontre de salariés ayant des inaptitudes, ainsi que l'intégration de plusieurs dizaines d'intérimaires.
Contactée à plusieurs reprises, la direction locale de Dura Automotive Systems (groupe Patriarch Partners) a refusé de s'exprimer.
Source : AFP
Alors que la grève avait commencé le lundi 11 octobre, l'équipementier automobile américain Dura Automotive a utilisé des hélicoptères, jeudi, pour contourner les piquets de grève installés depuis quatre jours aux entrées de son usine de La Talaudière (Loire), près de Saint-Etienne,
Les hélicoptères sont repartis avec des produits finis pour aller livrer, à plusieurs centaines de kilomètres de distance, les commandes les plus urgentes destinés aux chaînes d'assemblage de ses clients, qui sont principalement les constructeurs français Renault et PSA Peugeot Citroën.
La grande majorité du personnel de production de l’usine de La Talandière de quelque 220 salariés permanents est en grève depuis lundi matin pour des augmentations de salaires, l'arrêt de procédures de licenciement engagées vis-à-vis de salariés qui ont des inaptitudes, ainsi que l'intégration de plusieurs dizaines intérimaires.
Et en même temps que cette opération héliportée, vingt-deux salariés de l'entreprise ont comparu jeudi devant le TGI de Saint-Etienne, à la demande de leur direction qui les a assignés en référé pour le "caractère illicite de la grève", eu égard à l'entrave à la circulation des marchandises. Le tribunal rendra sa décision vendredi 15 octobre
Ce 15 octobre, la grève reconductible continue dans l'usine.