En Tunisie, le secteur automobile est la propriété de la famille Ben Ali

Publié le par Abdelaziz Belkhodja Europe Solidaire Sans Frontière 14 janvier 2011

Le site Europe Solidaire Sans Frontière vient de mettre en ligne un document destiné à informer de la véritable nature du régime  Ben Ali qui a distribué à son entourage immédiat les ressources de la Tunisie    En voici des les extraits consacrés au secteur automobile mis lui aussi sous la coupe de la famille au pouvoir

La société Ennakl : Volkswagen - Audi - Porsche - Seat - KIA

La société nationale Ennakl a été quasiment offerte au gendre de Ben Ali, Sakhr el Matri, qui sans aucun apport personnel, par l’intermédiaire de crédits accordés (sans aucune garantie) par la BNA, s’est retrouvé à la tête de cette entreprise. Aux dernières nouvelles, le chèque de 17 millions de dinars déposé par Sakhr el Matri en garantie au ministère des Finances n’aurait pas été versé à ce jour.

Il faut également mentionner le fait que selon les experts, la valeur réelle de l’entreprise serait au minimum de 300% supérieure à la valeur de la transaction.

Dès la prise de contrôle de cette société par M. Matri, les licences d’importation de véhicules, qui étaient accordées au compte-gouttes selon les besoins du pays, ont été données à tour de bras et on en est même arrivés à importer des Porsche qui coûtent un peu moins de 500 mille dinars ! Ce qui constitue une absurdité absolue dans un pays comme la Tunisie.

Concernant KIA, des industriels coréens sont venus pour monter en Tunisie une industrie de fabrication de pièces détachées, et encore une fois, c’est un proche de Ben Ali, Sakhr el Matri, qui s’est approprié la licence d’importation et de distribution des véhicules.

La société "Le Moteur" : Mercedes - Fiat...

La Société LE MOTEUR, l’un des fleurons de l’État, propriétaire des « cartes » MERCEDES et FIAT, entre autres, a été privatisée dans des conditions très obscures au bénéfice de Cyrine Ben Ali et de son époux Marouane Mabrouk.

La décision de privatisation a été suivie par la mise à l’écart du Secrétaire d’État a la privatisation à cause du fait qu’il ait défendu un prix de cession beaucoup plus élevé.

Peugeot

En décembre 2008, la fille cadette de Ben Ali a été promise à un jeune garçon de la famille Ben Gaied. Le jeune homme a alors été immédiatement coopté comme P.D.-G. de la Société STAFIM PEUGEOT, dont les actions ont été achetées au rabais, sinon au nominal, auprès de la BIAT, banque du groupe Mabrouk, allié à Ben Ali.

Ford - Range Rover - Jaguar - Hyunday - Man

La privatisation à très bas prix de la société étatique qui détenait la licence Ford a été réalisée par Belhassen Trabelsi, frère de Mme Ben Ali, et son ami Hamadi Touil.

Ils ont réussi à imposer à tout le secteur public l’achat de leurs véhicules.

Plusieurs « cartes » de marques leurs sont attribuées, comme Range Rover, Jaguar et Hyundai, sans compter l’assemblage des véhicules MAN.

Les seules taxes qui baissent sont celles des voitures !

Le marché automobile étant trusté par les familles proches de Ben Ali, les seules taxes qui baissent sont celles des voitures.

Ces baisses des taxes ne concernent pas seulement les voitures populaires, mais aussi des voitures de luxe dont le montant dépasse parfois le prix d’une usine.

 

Abdelaziz Belkhodja 11 janvier 2011

  

Lire le document complet sur le site Europe Solidaire Sans Frontière

 

Publié dans Monde

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