Fermeture d'usines sous-traitantes automobiles dans la Sarthe
93 emplois menacés à l'usine Brose de Suze sur Sarthe
Le fabricant de moteurs pour la climatisation, Brose Automotive, a annoncé le transfèret de sa production de Suze-sur-Sarthe (Sarthe), à Berlin et en République Tchèque.
Les 93 salariés de Brose Automotive, à la Suze-sur-Sarthe (Sarthe), ont appris le 23 avril la fermeture programmée de leur usine, en 2015.
L’usine fabrique des moteurs électriques pour le chauffage et la climatisation des voitures. Le site de la Sarthe avait été créée sous l'égide de Valéo, puis était passé de Siemens à Continental avant son rachat par Bose. Ce site avait employé en maximum 245 salariés jusqu'au 93 d'aujourd'hui. Elle appartient au groupe Bose, groupe allemand basé en Bavière, qui emploie 21 000 salariés répartis dans 23 pays.
185 emplois visés à l'usine Harman de Chateau-du-Loir
La direction de la société Harman international industries a annoncé, hier, son intention de fermer ou de vendre son usine de fabrication de haut-parleurs et d'amplificateurs haut de gamme pour l'automobile, située à Château-du-Loir. L'usine emploie 185 salariés en contrat à durée indéterminée, essentiellement des femmes,L'age moyen est de 47 ans.
la fabrication de haut-parleurs et d’amplificateurs haut de gamme pour des marques comme Mercedes, Jaguar, Land Rover, BMW ou encore Ferrari. Harman International est un groupe américain qui emploie 12 000 salariés dans le monde, avec un chiffre d'affaires de près de 5 milliards de dollars en 2013
L’effectif de Château-du-Loir approchait à la fin des années 1990 le millier de salariés. Il a connu des pertes d'emploi lors du du plan social de 2006 (133 suppressions) et du plan de sauvegarde de l'emploi de 2008 (135 suppressions). Harman a en plus touché des subventions publiques en 2010 pour une convention de revitalisation.
Pour l’intersyndicale CGT/CFDT, il s’agit d’un "choix stratégique fait sur le seul critère de la re emplois menacés à l'usine ntabilité financière." Harman envisagerait de se désengager progressivement de ses usines dans l’Europe de l’Ouest. "Nous n’avons plus que des produits en fin de vie, accusent les délégués syndicaux. Les nouveaux développements partent en Hongrie et en Chine où a été ouverte en janvier 2014 une usine. Le site est redevenu profitable depuis trois ans malgré le coût des plans sociaux précédents."