General Motors au Brésil : menace de 1500 licenciements
Le site A l'encontre a publié les informations suivantes. Dans tout le Brésil, on a parlé du conflit qui a surgi ces dernières semaines entre la General Motors (GM) de São José dos Campos et le Syndicat des Métallurgistes local face à la menace de l’entreprise de licencier plus de 1500 travailleurs et de fermer le secteur de la fabrique dénommé MVA (Montage de Véhicules Automoteurs).
Mobilisation et expression de la solidarité
Les travailleurs se sont mobilisés à l’appel de leur syndicat, ils ont convoqué des assemblées et organisé des manifestations et des «paralysies de la production» pour exiger le maintien de l’emploi.
Face à cette polarisation et à la demande de solidarité lancée par le Syndicat et par la CSP-Conlutas (Centrale Syndicale et Populaire, à laquelle le syndicat local est affilié), des manifestations d’appui à la lutte des ouvriers pour défendre leurs postes de travail sont arrivées de tout le pays.
GM veut aller là où la main d'oeuvre est la moins chère
Les unités de GM installées au Brésil sont les plus rentables de toute la compagnie dans le monde. Et l’unité de São José est celle qui assure le plus de profits pour la firme GM, ce qui correspond à environ 35% de la facturation de GM dans notre pays. Même ainsi, l’entreprise prétend qu’il est anti-économique de continuer à produire des voitures légères à São José dos Campos, parce que la main-d’œuvre est soi-disant «très chère» et les salaires «très élevés». Elle préfère produire les véhicules dans des unités où la flexibilisation des droits, négociée par les syndicats, rendra la main-d’œuvre «moins chère».
La CUT contre le syndicat en lutte de l'usine GM de Sao José
La CUT, la centrale syndicale du Brésil, ne s’est pas encore manifestée officiellement sur le conflit en cours à São José dos Campos. Cependant, la direction du Syndicat des Métallurgistes de l’entreprise ABC (SMABC) – le plus important de la centrale – et tout le secteur métallurgique de la CUT de l’Etat de São Paulo se sont manifestés contre le Syndicat de São José. Ils n’ont adressé aucune critique à l’entreprise! Ce serait le syndicat, selon eux, qui porterait la responsabilité des licenciements pour n’avoir pas su négocier avec l’entreprise..Cela met en lumière le triste sort que les dirigeants de la CUT ont imposé au Syndicat des Métallurgistes d’ABC qui fut autrefois une référence de lutte pour toute la classe ouvrière brésilienne.s.
Extraits de l'atricle publié sur le site "A l'encontre"
Accder à l'article complet sur le site A l'encontre
(Traduction A l’Encontre)