General Motors : les patrons maîtres chanteurs !

Publié le par NPA Montreuil 28 juillet 2010

Un communiqué du NPA.

 

General Motors, l'un des plus grands producteurs mondiaux d'automobiles, sauvé de la faillite par l'État américain, opère sa restructuration au travers de deux entités Motors Liquidation Company (MLC), la bien nommée puisque chargée de liquider les usines qui ne satisfont pas aux critères de rentabilité et General Motors Company capitalisée pour moitié par l'État Fédéral US et qui reconstitue son réseau mondial en sélectionnant les bons éléments.


C'est ainsi que l'usine de fabrication de boîtes de vitesse de Strasbourg, après avoir fait partie du lot de MLC intéresse de nouveau GM. Mais, avec des conditions pour le rachat : une baisse de la masse salariale de 10% impliquant le blocage des salaires pendant 2 ans, la diminution du nombre de jours de RTT, l'allongement du temps de travail et la suppression de l'intéressement…

 
Non contente d'imposer ses diktats financiers, la Direction voulait avoir l'aval des salariés et des organisations syndicales. Un référendum scandaleux fut organisé : les cadres et la maîtrise aux ordres ont participé massivement, mais les ouvriers en congés (ou ceux qui doivent partir en Octobre) n’ont pu y de participer. Malgré ces manœuvres et le soutien des syndicats CFDT, CFTC et FO au plan de la direction, malgré les pressions exercées sur la CGT, seul syndicat refusant d'approuver cet odieux chantage, 30% des salariés ont voté «Non» au référendum.


La Direction a continué son chantage avec de nouvelles pressions, agressions et menaces de mort contre les militants CGT. Mais, malgré le soutien des mafieux de l'UIMM (patronat de la métallurgie) et d'un gouvernement embourbé dans les scandales financiers, la Direction de GMC a dû renoncer à son préalable. Ainsi, elle n'a pas réussi à faire plier le syndicat et les travailleurs qui refusent ce chantage scandaleux, emplois contre réductions de salaires.

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