General Motors à Strasbourg : tous les moyens sont bons à la direction et ses amis
Manifestons notre soutien au syndicat CGT de GMC.
La Direction du groupe largement relayée par la presse et les médias affirme que le syndicat CGT du site aurait accepté l'échange honteux d'aléatoires promesses de maintien de la production contre la baisse de 10% de la masse salariale.
D'une part ces promesses n'empêchent pas la poursuite du Plan de Sauvegarde de l'Emploi qui liquide 200 emplois d'ici décembre.
D'autre part elle essaie ainsi de camoufler son recul bien réel qui consiste à ne plus exiger la signature de tous les syndicats pour engager le rechat de l'usine par GMC. Enfin, le seul engagement pris par la CGT est de ne pas contester juridiquement l'accord. Or avec 42% de voix aux élections il est impossible au syndicat CGT de contester juridiquement l'accord.
Il s'agit en fait, après avoir tenté, sans succès, de faire plier le seul syndicat qui refuse les diktats de la Direction, de tenter de le discréditer en faisant croire qu'il a lui aussi cédé au chantage. Face aux méthodes de voyous, aux moyens considérables mis en œuvre, au faible de soutien manifesté par les instances fédérale et surtout confédérale de la CGT, la situation des camarades est extrêmement difficile.
Ils ont le soutien de la grande partie des ouvriers (y compris parmi ceux qui ont voté «Oui» au référendum) mais la coalition de la Direction, d'une grande partie de la maitrise et des cadres avec l'appui des autres syndicats, s'est manifesté de façon particulièrement violente puisque 9 syndicalistes ont porté plainte pour obstruction à l'activité syndicale, coups, blessures et menaces de mort.
C'est seulement à la mi-août que la direction du groupe daignera confirmer la reprise effective de l'entreprise. D'ici là, et encore bien plus après les coups tordus, les menaces et les manquements de parole de GMC sont largement prévisibles.
La courageuse position défendue par les camarades de la CGT sera le meilleur point d'appui pour que les travailleurs puissent défendre leurs emplois, leurs salaires et leurs conditions de travail dans les mois qui vont suivre.