Grève chez l'équipementier Delphi à Strasbourg
Les salariés de l'équipementier automobile américain Delphi Strasbourg, inquiets pour leur avenir alors que le site doit être prochainement cédé, ont entamé mardi une grève «spontanée», a-t-on appris de source syndicale et auprès de la direction.Ce mouvement «illimité» concerne «l'ensemble des personnels d'ateliers», soit environ 250 personnes sur les 330 que compte le site. Elles ont décidé mardi à 08H30 de cesser le travail et la production serait arrêtée, a indiqué Alexandre Krauffel, secrétaire CFTC (majoritaire) du comité d'établissement.
Une chargée de communication de Delphi France a confirmé ce mouvement sans toutefois communiquer le nombre de grévistes. Selon elle, les clients continueraient à être approvisionnés. Selon M. Krauffel, les salariés sont inquiets pour leur avenir alors que Delphi a confirmé début octobre son intention de se séparer de son site strasbourgeois et des 70 salariés de la division «équipements de direction» au siège français de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).
Les deux entités seraient regroupées «d'ici le 1er février 2010 au sein de la société Steering France SAS» en vue de retrouver un repreneur, selon le syndicaliste.
Les grévistes redoutent que les garanties négociées en 2005 avec Delphi en cas de plan social (prime supra légale de 55.000 euros en cas de licenciements, reclassement...) ne soient plus respectées lorsqu'ils en seront séparés, a expliqué M. Krauffel.
Selon la chargée de communication de Delphi France, des «garanties écrites» sur ces points ont été apportées lundi aux organisations syndicales lors d'un comité central d'entreprise (CCE).
La tentative de céder les deux sites à General Motors a échoué fin septembre, le constructeur américain ayant refusé de les inclure dans sa reprise de la branche mondiale «équipements de direction» de Delphi.
Delphi était sorti début octobre du régime de protection sur les faillites (chapitre 11 de la loi américaine), entraînant la reprise du reste de la division «équipements de direction» par General Motors.
Le périmètre du «nouveau Delphi», détenu par ses créanciers, englobe tous les autres sites français employant 3.500 salariés, dont les usines de Blois (Loir-et-Cher), La Rochelle (Charente-Maritime), Donchery (Ardennes) et Saint-Aubin (Ille-et-Vilaine).
Deuxième jour de grève chez Delphi à Strasbourg L’Usine nouvelle 25 novembre 2009 Les salariés de l'usine Delphi de Strasbourg étaient en grève mercredi, pour le deuxième jour consécutif. Le mouvement serait suivi par 90 % des 330 salariés du site spécialisé dans les pompes de direction hydrauliques pour l'automobile, selon Alexandre Krauffel, secrétaire CFDT du comité d'entreprise.
Une porte-parole de Delphi France a confirmé la poursuite de ce mouvement, sans donner de précisions sur le nombre de grévistes.
Cette grève fait suite aux décisions de General Motors, qui a repris les activités d'équipements de direction de Delphi en laissant de côté l'usine de Strasbourg et 70 salariés du siège de Delphi France, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). « En février 2010, nous allons être transférés dans une entité juridique indépendante de Delphi, Steering France SAS, qui sera rattachée à DPH, la holding regroupant les anciens actifs à vendre de Delphi. Pour nous, DPH est un centre de soins palliatifs pour usines en fin de vie », détaille Alexandre Krauffel. Les grévistes redoutent que « Delphi se désengage d'un éventuel plan social, alors qu'un accord de méthode valable jusqu'à fin 2011 prévoit les conditions de reclassement et les indemnités extra-légales » des salariés. « On revendique que GM, DPH et Delphi garantissent leur soutien financier quoi qu'il arrive », poursuit le syndicaliste.
La porte-parole de la direction indique que « des garanties écrites ont été données sur les craintes qui font l'objet de la grève ». « C'est pour le moment une simple lettre que n'importe qui aurait pu écrire, sans aucune valeur juridique », rétorque Alexandre Krauffel. L'usine Delphi de Strasbourg, dont les pompes de direction hydrauliques sont en fin de vie, cherche un repreneur.
Les syndicats redoutent une fermeture fin 2010 si l'opération échoue, et ils n'excluent pas l'éventualité d'un plan social à plus court terme.
Une chargée de communication de Delphi France a confirmé ce mouvement sans toutefois communiquer le nombre de grévistes. Selon elle, les clients continueraient à être approvisionnés. Selon M. Krauffel, les salariés sont inquiets pour leur avenir alors que Delphi a confirmé début octobre son intention de se séparer de son site strasbourgeois et des 70 salariés de la division «équipements de direction» au siège français de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).
Les deux entités seraient regroupées «d'ici le 1er février 2010 au sein de la société Steering France SAS» en vue de retrouver un repreneur, selon le syndicaliste.
Les grévistes redoutent que les garanties négociées en 2005 avec Delphi en cas de plan social (prime supra légale de 55.000 euros en cas de licenciements, reclassement...) ne soient plus respectées lorsqu'ils en seront séparés, a expliqué M. Krauffel.
Selon la chargée de communication de Delphi France, des «garanties écrites» sur ces points ont été apportées lundi aux organisations syndicales lors d'un comité central d'entreprise (CCE).
La tentative de céder les deux sites à General Motors a échoué fin septembre, le constructeur américain ayant refusé de les inclure dans sa reprise de la branche mondiale «équipements de direction» de Delphi.
Delphi était sorti début octobre du régime de protection sur les faillites (chapitre 11 de la loi américaine), entraînant la reprise du reste de la division «équipements de direction» par General Motors.
Le périmètre du «nouveau Delphi», détenu par ses créanciers, englobe tous les autres sites français employant 3.500 salariés, dont les usines de Blois (Loir-et-Cher), La Rochelle (Charente-Maritime), Donchery (Ardennes) et Saint-Aubin (Ille-et-Vilaine).
Deuxième jour de grève chez Delphi à Strasbourg L’Usine nouvelle 25 novembre 2009 Les salariés de l'usine Delphi de Strasbourg étaient en grève mercredi, pour le deuxième jour consécutif. Le mouvement serait suivi par 90 % des 330 salariés du site spécialisé dans les pompes de direction hydrauliques pour l'automobile, selon Alexandre Krauffel, secrétaire CFDT du comité d'entreprise.
Une porte-parole de Delphi France a confirmé la poursuite de ce mouvement, sans donner de précisions sur le nombre de grévistes.
Cette grève fait suite aux décisions de General Motors, qui a repris les activités d'équipements de direction de Delphi en laissant de côté l'usine de Strasbourg et 70 salariés du siège de Delphi France, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). « En février 2010, nous allons être transférés dans une entité juridique indépendante de Delphi, Steering France SAS, qui sera rattachée à DPH, la holding regroupant les anciens actifs à vendre de Delphi. Pour nous, DPH est un centre de soins palliatifs pour usines en fin de vie », détaille Alexandre Krauffel. Les grévistes redoutent que « Delphi se désengage d'un éventuel plan social, alors qu'un accord de méthode valable jusqu'à fin 2011 prévoit les conditions de reclassement et les indemnités extra-légales » des salariés. « On revendique que GM, DPH et Delphi garantissent leur soutien financier quoi qu'il arrive », poursuit le syndicaliste.
La porte-parole de la direction indique que « des garanties écrites ont été données sur les craintes qui font l'objet de la grève ». « C'est pour le moment une simple lettre que n'importe qui aurait pu écrire, sans aucune valeur juridique », rétorque Alexandre Krauffel. L'usine Delphi de Strasbourg, dont les pompes de direction hydrauliques sont en fin de vie, cherche un repreneur.
Les syndicats redoutent une fermeture fin 2010 si l'opération échoue, et ils n'excluent pas l'éventualité d'un plan social à plus court terme.