L'équipementier automobile Gestamp ne connaît pas de frontière
Cette semaine Gestamp annonçait à Briey la fermeture de l'usine d'Edscha. Au même moment ce même équipementier automobile s'en prenait aux ouvriers de l'usine d'Escobar en Argentine. Voici le compte rendu de leur lutte tel qu'il a été diffusé sur le site du Pari des travailleurs socialistes d'Argentine
Le travailleurs licenciés de de Gestamp paralysent l'usine.
Tout notre appui pour qu'ils triomphent
L'équipementier espagnol Gestamp dispose d'une usine en Argentine à Escobar. Le mardi 27 mai était organisée une journée de mobilisation contre les 69 licenciements que Gestamp a prononcé dans cette usine. Pendant cette journée, un groupe de travailleurs licenciés est entré pacifiquement dans l'usine pour exiger leur réintégration.
Devant l'usine eut lieu un meeting de solidarité assemblée militante tenue le samedi associant syndicats de l'usine d'autres groupes de solidarité. Cette initiative avait été décidée lors d'une assemblée militante de la zone Nord d'Escobar qui s'était tenue le samedi 24 mai dans un entre universitaire.
Avant l'action des ouvriers licenciés, les groupes de solidarité avaient organisé le blocage des accès de l'usine. Cela a amené la direction de l'usine à fermer l'usine et à donner aux travailleurs leur journée. La gendarmerie s'est postée sur la route Panamériciane aux abords de l'usine, pendant qu'à l'intérieur de l'usine et aux porte se déployait une opération menée avec la police montée.
C'est dans ce contexte que furent connus, comme ceux annoncés chez Lear, des suppressions d'emploi chez d'autres équipementiers de la même zone industrielle,
Gestamp qui fournit les constructeurs automobiles Ford et Volkswagen, a amassé des fortunes au cour de ces dernières années.
Les travailleurs licenciés ont établi un camp aux portes de l'usine depuis déjà plusieurs semaines. Et attendent la satisfaction de leurs revendications. lls ont reçu le soutien de plusieurs organisations de défense des droits de l'homme solidarité. Ils ont aussi reçu le soutien de Nicolas Cano député du Parti des travailleurs socialistes, le PTS, appartenant au front de gauche argentin.
Face au communiqué mensonger de la direction de l'entreprise justifiant les licenciements soutenus par la direction nationale du syndicat des métallurgistes, le SMATA, les travailleurs ont répondu que dans le contexte de ces licenciements massifs l'entreprise procédait à des licenciements sélectifs et discriminatoires.
Manifestions appui et solidarité avec les travailleurs de Gestamp en lutte !
Lire l'article publié en Argnetine