L'imposture sociale : la venue de Mme Le Pen à Peugeot Sochaux
Un exemple parmi d’autres
Lors du conflit des retraites en 2010, le FN, est resté totalement silencieux sur le maintien du droit à la retraite à 60 ans.Mais lorsque les salariés des raffineries ont engagé une grève illimitée et ont occupé leurs sites afin de faire reculer M. Sarkozy, le FN est sorti de son silence : Pour soutenir le mouvement ? Non, bien au contraire, Mme Le Pen a dénoncé « les grèves qui sèment le chaos en France » et demandé au gouvernement « d’intervenir manu militari pour expulser les fauteurs de troubles ».
Les salariés ne doivent pas se laisser abuser par un discours électoraliste qui prétend aujourd’hui les défendre.
Un programme anti-social.
Le FN et les retraites :
« Pour sauver nos retraites, il est évident que l’allongement de la durée de cotisation est nécessaire. Il faut ramener l’âge légal de départ à 65 ans » (Le Pen, campagne régionale 2010).Malgré ses discours populistes, le FN est au côtdu patronat et du gouvernement dans la casse de nos acquis sociaux.
Le FN et le temps de travail :
« Les 35 heures ont été une source de désorganisationdes entreprises et d’augmentation injustifiéede la masse salariale ». Le FN est aucoté du patronat et du gouvernement pour rallongerle temps de travail (en équipe) et supprimer les RTT (en journée).
Le FN et les services publics :
« Il faut alléger le poids de l’Etat, et le ramener à ses fonctions régaliennes » (police, armée).
Le FN est au côté du patronat et du gouvernement dans la politique de casse des services
publics (fermetures de classes, de services hospitaliers, de bureaux de postes …).
Le poison de la division. Le FN n’a de cesse de distiller la division des salariés
Division entre les français « de souche » et les « autres ».
Division entre ceux qui ont un emploi et ceux qui en sont privés.
Division entre salariés des entreprises privées et ceux de la fonction publique (infirmières,
enseignants, facteurs …) accusés d’être des privilégiés.
Diviser pour régner. Une vieille recette d’extrême-droite qui a toujours amené le monde
du travail à la défaite et parfois au désastre.
Pour la CGT, les partis d’extrême-droite ne sont pas des partis comme les autres que les salariés pourraient essayer, comme ça, pour voir.
Que les salariés ait de bonnes raisons d’être mécontents de leur situation, mécontents de l’action des gouvernements qui se sont succédés depuis des années, ce n’est pas la CGT qui dira le contraire.
Mais, la CGT appelle les salariés à ne pas se tromper de colère.