Succès d'une grève chez Cooper menacée de fermeture
L’usine Cooper Standart Automotive (CSA) de Bolbec en Haute Normandie qui fabrique des joints d’étanchéité pour l’automobile et compte 316 salariés est menacée de fermeture à la fin du premier trimestre 2011.
Cette fermeture annoncée est le résultat d'une restructuration financée par un fonds public de modernisation. L'argent public sert à licencier !
La fusion est faite pour restructurer un pôle caoutchouc pour l’automobile.
Elle fait les frais du rapprochement annoncé mardi entre la filiale française de ce groupe américain et la Société des polymères Barre Thomas (SPBT) basée à Rennes qui fabrique tous les types de caoutchouc pour l’automobile à l’exception des pneumatiques.
Cette fusion se fera avec l’aide du Fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA) : encore des subventions qui aident à des fermeures d’usine et des licenciements !
Le montage prévoit une reprise par le FMEA de la SPBT qui appartient aujourd’hui à Silver Point un fonds de pension américain et ensuite début 2011 une fusion avec CSA France. Au terme de la procédure CSA détiendrait la majorité des parts de la nouvelle entité.
SPBT compte deux usines, l’une à Rennes (1.000 salariés) et l’autre à Czestochowa en Pologne (600 salariés). Outre celle de Bolbec, CSA France en compte trois, à Lillebonne (90 salariés), à Vitré en Ille-et-Vilaine (600 salariés) et à Creutzwald en Moselle (80).
L’usine de Bolbec faisait l’objet de mesures de chômage partiel depuis l’automne 2008. Encore ue fermeure d’usine annoncée dans une région très fortement touchée par le chômage